Une déclaration adoptée à l’occasion de la conférence des RUP qui se tient en Martinique.
L’appel de Fort-de-France a été signé lundi 16 mai par les présidents de Saint-Martin, Martinique, La Réunion, Guadeloupe, Mayotte et Guyane, réunis dans la capitale martiniquaise pour une conférence des Régions Ultrapériphériques (RUP) de l’Union européenne.
Les signataires souhaitent« un changement profond de la politique Outre-mer de l’Etat » face au « mal-développement structurel à l’origine d’inégalités de plus en plus criantes qui minent le pacte social ».
Ils évoquent un « nouveau cadre permettant la mise en oeuvre de politiques publiques conformes aux réalités » locales, une « réelle domiciliation des leviers de décision » sur leurs territoires et « une nouvelle politique économique fondée notamment sur [leurs] atouts géostratégiques et écologiques ».
Les élus ultramarins appellent à « une prise de conscience au plus haut niveau de l’Etat » et demandent à rencontrer le président de la République pour aborder avec lui « l’ensemble des questions économiques, sociales et institutionnelles qui se posent » à chacun de leurs territoires.
Pour rappel, le mois dernier lors de l’élection présidentielle ces territoires d’Outre-mer ont massivement voté pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour puis Marine Le Pen au second tour, les principaux adversaires du chef de l’Etat sortant finalement réélu.
1 commentaires
Que du survol, rien de concret. Ne riez pas, ils vivent bien le temps qu’ils sont à Paris!