Une hostilité de papier ne perturbe pas les premières heures paisibles de Marine Le Pen en Guyane
Le début du séjour de Marine Le Pen en Guyane se passe sans incident notable depuis son arrivée jeudi après-midi en dépit d’un déferlement de communiqués hostiles de nombre de personnalités politiques locales à la veille puis le jour de son arrivée. On ne peut vraiment pas dire qu’au moment de l’arrivée de Marine Le Pen par avion de Paris jeudi peu avant 16h, le comité d’accueil qui lui était réservé à l’aéroport Félix Éboué de Matoury était de l’ampleur souhaitée la veille par Walwari, mouvement cofondé par Christiane Taubira qui appelait alors dans un communiqué : « la Guyane…
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6 commentaires
La démocratie en gagnerait par l’expression de tous.
Joli rappel !!!
On peut penser ce que l’on veut de Marine Le Pen, et dieu sait que je n’en pense pas du bien, néanmoins je trouve que c’est une erreur de la part de nos élus locaux – Président de la CTG- en tête de ne pas s’entretenir avec cette dame.
Parler, s’entretenir n’est pas consentir bien au contraire. Dans la vie politique comme dans la vie des affaires on est bien obligé de travailler avec des gens que l’on n’apprécie pas forcément. On se doit alors d’ essayer de jouer d’influences ou de pertinences.
Dans le cas précis de Madame Le Pen, si celle ci devait être élue nos représentants seraient bien obligés de faire avec à moins qu’ils souhaitent nous entrainer vers les pentes de leurs propres sectarismes et de leurs propres idéologies.
Ne confondons pas « populistes » et « populaires ». Marine Le Pen, contrairement à son père, ne se situe pas dans l’opposition stérile. Elle veut le pouvoir. Ses idées font leur chemin en Guyane comme en France. Se contenter de taper sur le Fhaine du paternel n’élève pas le débat et ne fait que la renforcer. D’ailleurs, y a-t-il débat ? Le débat, ce n’est pas l’invective mais la recherche de solutions.
Nier que «le droit du sol, l’aide médicale d’État (prise en charge par la sécurité sociale des étrangers en situation irrégulière), la scolarisation gratuite », « pèsent sur nos services publics qui n’arrivent plus à faire face à ce poids », notamment en Guyane, est une contre vérité. Ce n’est pas parce que La Pen dit que le soleil se lève à l’Est que cela doit être considéré comme faux. La question est ? Comment et par qui faire payer ces lourdes charges si on veut continuer d’accueillir correctement des clandestins qui n’ont pas le droit de travailler.
Tout à fait d’accord avec vos propos. Laissons les électeurs se faire leurs propres jugements. Même si perso, je ne partage pas toutes les idées de ce mouvement, force est de constater qu’elle n’a quand même pas tort sur tout
En Guyane (comme à Mayotte), le FN « joue sur du velours » en mettant le doigt là où ça fait mal ( immigration illégale etc …). Elle vient dire ce qu’on aimerait entendre des représentants de l’Etat (défaillant sur ces sujets) .C’est un simple constat d’échec d’un modèle républicain français qui n’a pas les moyens de ses ambitions ( ni même la volonté de se donner des moyens ). Toutefois avec l’approche des élections ces vérités ne tarderont pas à être mises en avant par d’autres partis métropolitains qui pour l’instant veulent éviter l’amalgame avec les thèses du FN. En dehors de cela, le FN n’a aucun « programme » pour le développement économique et social d’un quelconque territoire d’Outremer ( à part lui accorder son indépendance !).