Un homme de 39 ans meurt après avoir été mordu par un serpent et il n’existe pas de sérum en Guyane selon le directeur de l’ARS
Un homme de 39 ans est mort après avoir été mordu par un serpent ce week-end en Guyane. Où il n’existe pas de sérum autorisé contre les morsures de serpents venimeux selon l’ARS. La Guyane, personne ne vous croira… Un homme de 39 ans est mort au centre hospitalier Andrée Rosemon de Cayenne, dans la nuit de samedi à dimanche après avoir été mordu par un serpent venimeux a-t-on appris lundi auprès du directeur général de l’ARS en Guyane L’homme «avait été mordu au pied durant la matinée de samedi dans le secteur de Stoupan (Roura)», a déclaré à Guyaweb, le directeur général de l’ARS…
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19 commentaires
Avant toute chose, je pense à la famille de la victime.
Mais soyons réalistes bon sang ! « 7 personnes en 30 ans » meurent chaque année en Guyane de la morsure d’un serpent. Beaucoup de polémique et de journalisme de bas étage pour ça ? Combien meurentt sur les routes à cause de l’alcool et/ou l’inconscience ? S’il devait y avoir proportionnalité dans les faits et le tapage médiatique, nous devrions alors être envahis de polémiques 24h/24 7j/7.
Enfin, comparons le nombre de personnes mordues par des grages en Guyane avec le nombre de décès, et effectivement, on se rendra compte que lorsque la blessure est mortelle cette dernière est due dans 90% des cas à des consignes non respectées après morsure et/ou une fragilité de la santé.
Va-t-on se retrouver dans un débat hautement stérile comme pour les requins à La Réunion ? Le préfet s’y enlise pour faire plaisir à la population dont le QI ne dépasse pas celui d’une palourde en se laçant dans une extermination de ces poissons préhistoriques. Pour la totalité des attaques, les consignes de baignade ou de surf n’avait jamais été respectées.
De grâce, évitons ce genre polémique en Guyane et concentrons-nous sur les réelles cause de mortalité dont nous avons le triste records sur nous routes. Mais c’est tellement devenu banal, ça ne fait plus vendre du « papier ».
7 personnes sur 30, ce n’est certainement pas beaucoup, mais ce sont 7 personnes de trop, mais surtout dans quelle condition, meurent t-elles ? si c’est par manque de soin ou de prise en charge, alors c’est grave.
« 7 personnes en 30 ans » meurent chaque année ?
une mort tous les 4 ans … ah oui alors quel scandale ! c’est effectivement triste pour sa famille et ses amis, mais ça s’arrête là.
Il semblerait que les chiffres en France soient d’une mort par an par serpent, toutes espèces confondues (vipères métropolitaines) et 50 morts par piqure d’insectes (abeilles, frelons etc).
Je serai curieux de connaître au Brésil (dans les états du Nord) le taux de succès du sérum. Parce que si c’est 10% des cas… et 90% d’effets secondaires louches…
Bonjour
Au moment ou les conversations stériles vont bon train sur l’origine de Miss Guyane, sur les différents habitants de la Guyane, sur une recherche déplacée vers une certaine identité guyanaise, la mort elle, elle s’en fout et ne fait aucune différence, que font les politiques de tous bords, ces beaux parleurs, à la langue fourchue, ces hypocrites avides de pouvoir, maires ou autres….. Quand le Guyanais votera par conviction, les choses commenceront a changer, quand les automobilistes malhonnêtes, pourris, les rois déchus de la route, qui roulent sans respecter le code de la route, arrêteront de tuer sur les routes………. Et j’en passe et des mauvaises, nous pourrons commencer a marcher debout sur nos deux pieds, pour le moment nous marchons sur tête.
sont droles ces gens qui parlent de polemique inutile et de journalisme de bas étage (non vous ne revez pas !) et qui se fendent d’un commentaire inutile par essence qui melange requin, accident de de la route…. heureusement rien sur les vaccins et les moustiques !
Un homme vit en Guyane. Il est mordu par un serpent. Un grage a priori que l’on retrouve partout (Chemin vidal, Mont Baduel, Rorota…). Il se rend à l’hôpital. Il meurt faute de vaccin. Un imbécile parle de 7 morts en 30 ans. On peut poser la question suivante : pourquoi après la mort d’un vieil homme à l’ehpad (incendie), le décès brutal de 5 prématurés, les inombrables méfaits liés à la santé (staphylocoques, erreurs de diagnostic, traitements inadaptés, déserts médicaux)… n’y a t-il pas eu une seule démission chez les cadres de la santé?
Je ne suis pas spécialiste pour un sous (contrairement aux herpétologistes du département), mais de ce que j’en sait, ça n’a rien d’évident de mettre au point un sérum. Le venin de serpent au sein d’une même espèce n’est pas forcément le même d’une localité à une autre, ou d’une année sur l’autre. Un sérum qui fonctionnerait sur un venin à Saint-Laurent en 2014 ne marcherait pas forcément en 2016 ou à Cayenne la même année… Ce qui veut dire capture permanente et généralisée des différents serpents venimeux, analyses de leur venin, développement du sérum et rebelote. Coût/bénéfice tout ça tout ça… Ils se disent peut-être que pour moitié moins de deniers publics utilisés pour la recherche sur l’Aedes, ils sauveraient 1000 fois plus de vies ? Ils se disent peut-être aussi que pour pas un rond, ça n’empirera pas, allez savoir… J’en sais rien.
PS : un sérum en Martinique, c’est moins compliqué : géographie limitée, homogénéité de la population de trigo, venin moins variable…
Voilà en tout cas un sujet qui ne laisse pas indifférent (contexte compris)
Si l’on mesure l’indifférence au nombre de commentaires. Personnellement, je suis bien moins indifférent à l’existence même de Mme Sirder, mais je n’ai aucun commentaire publiable qui me vienne…
+1 :-D
Si le « Lachesis » (grage grands carreaux chez nous, le plus grand des crotales) de la photo d’illustration était le responsable, la malheureuse victime aurait eu de très fortes douleurs à rajouter à ses symptômes. En fait les crotales de par chez nous (que l’on appelle grage à cause de leurs écailles bombées, rapeuses comme un grage à manioc) ont un venin hémotoxiques extrêmement douloureux, mais à part exception ( le « crotalus » le seul avec une « sonnette »), pas de quoi mourir si vite. Ils restent les élapidés, les serpents corails, au venin neurotoxique beaucoup plus virulent, mais peu douloureux, qui agit par paralysie des voies respiratoires, et relativement vite (quelques heures). Le tout, évidemment, sur un individu en bonne santé et de poids moyen. Alors je ne sais pas ce qui a put mordre ce malheureux, mais pour ce qui est des sérums, le seul polyvalent est celui de Butantan (Brésil) à manier avec un très grand professionnalisme, sinon le remède est pire que le mal. Je suppose que l’institut Pasteur en a quelques échantillons, mais … de toutes façons les protocoles pour envenimations ici (ou ailleurs) sont d’administrer des tonicardiaques, des anticoagulants, des antibiotiques et éventuellement une assistance respiratoire. La Martinique ayant la « chance » de n’avoir qu’une seule espèce dangereuse, son besoin est très ciblé.Loin de moi l’idée de participer à une polémique, mais j’aimerai, avant de déclarer les serpents ennemis publics, voir les résultats de l’autopsie, qui à mon avis s’impose. Enfin je voudrai terminer en présentant mes sincères condoléances à la famille.
Quand à l’animal le plus mortifère de Guyane, ça reste le « booster », évidemment.
Non, l’animal le plus mortifère de Guyane, c’est l’homme. J’en connais aussi qui mordent.
7 personnes en trente ans. Combien son tués par un moustique…?
Il semblerai que l’urgence doit ce diriger vers les moustiques et non les serpents.
Il y a longtemps que l’on a constaté que le choc allergique, provoqué par les soi-disants anti-venins, tuait beaucoup plus que le suivi médical du patient mordu par un serpent : assistance cardiaque, respiratoire, etc. L’hôpital a parfaitement agi en la circonstance et les «Verts» devraient s’informer plus sérieusement avant de faire de faux procès.
cqfd