Harry Contout légèrement condamné pour harcèlement moral à l’encontre de la directrice du CFA dans l’exercice de son mandat de président de la Chambre des métiers !
L’ancien président (jusque fin 2016) de la Chambre des métiers et de l’artisanat, Harry Contout, a été condamné, jeudi après-midi, plutôt légèrement, par la Cour d’appel de Cayenne, à une amende avec sursis pour «harcèlement moral», à l’encontre de sa directrice du CFA (Centre de formation des apprentis) au moment des faits, Nadia Mounsamy, a-t-on eu confirmation vendredi de source judiciaire. Harry Contout est également condamné à verser, en particulier, 2 500 euros de dommages et intérêts à la victime. Ce n’est vraiment pas la semaine des ex-présidents de la Chambre. Décidément, plusieurs prétendants à l’élection à la Chambre des métiers…
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5 commentaires
Finalement on n’est pas prêt de voir en prison toutes ces célébrités guyanaises condamnées. La justice en Guyane, personne ne vous croira!
Tout ce petit monde nage dans le même marigot, pleure misère, mais préfère se payer un avocat parisien avec billets d’avion et frais d’hôtel. N’avons nous pas de bons avocats en Guyane ? ou bien, étant exogène (terme en vogue par ces temps maussades), il n’aurait pas à connaitre et subir les petites manœuvres de notre microcosme au dessus de tous soupçons…Nous restons à la surface du marécage sans connaitre le dessous des cartes et ceux ou celles qui les distribuent. Cela vaut probablement mieux pour notre santé mentale.
En l’occurrence pour deux dossiers évoqués, ce sont les parties civiles (victimes) qui ont fait appel à un avocat parisien (qui vient souvent en Guyane). MM Contout et Mangal avaient tous deux fait appel à un avocat du barreau de la Guyane (cf article et lien dans l’article renvoyant au procès de septembre).
FF. Difficile de mettre dans le même panier la « victime » de M Contout, qui fait partie du sérail, et celles du patron « camionneur » qui sont de simples usagers. Concernant l’avocat du barreau de la Guyane, s’il s’agit bien du même qui défend un jour la victime, le lendemain le supposé coupable ? pas d’état d’âme ? Déontologiquement, ou plus simplement humainement, on peut s’interroger. S’il connaissait tout du chagrin et des requêtes des requérants partie civile, cela pouvait-il aider dans sa défense du patron mis en cause ? Vu le résultat du procès, non. En appel ? Mais il est vrai que la balance de la justice est « toujours » équilibrée…
Simplement, votre premier post était inexact.