Goudet/Queffelec : un air de championnat du monde des lourds…
Le ring est le propre de l’homme. Vendredi a été le théâtre d’un face à face rapproché entre Olivier Goudet leader de l’association Trop Violans et le préfet de Guyane Thierry Queffelec devant les locaux de Radio Peyi dont le préfet était l’invité. L’image, un rien sidérante, fait immanquablement penser à celle de deux boxeurs juste avant le premier coup de gong. Du cinéma grotesque pour certains, une image inquiétante pour d’autres. Le symbole d’un antagonisme. Ambiance… C’est forcément une image qui marque, inédite en Guyane : un militant guyanais et un préfet de la République qui se font face…
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33 commentaires
A chacun sa croix, mais celle de notre pays est de plus en plus lourde, et manifestement on n’a pas encore touché le fond.
Bien écrit, fidèle, révélateur de la dérive anti démocratique sur le fonds de Goudet sous prétexte de liberté de penser que dans son sens.
Ce qui me reste en tête, pour ma part , c’est l’image de Jésus Goudet exultant à la fin du live de radio Peyi. J’ai eu encore plus honte que d’habitude….
Goudet aurait été touché par l’Esprit Saint… MDR ! Comme quoi il ne faut pas confondre Esprit Saint et sain d’esprit…
Voilà, le sui generis.
Pour une fois j’adore l’article! mais ce qu’il faut retenir c’est que c’est Radio Peyi qui fait exister cette association avec une surexposition à l’antenne. Maintenant il leur appartient de tirer les conséquences et surtout de reconnaitre qu’ils ne représentent même pâs 5% de la population. C’est pourquoi monsieur Farine attention quand vous dite que ceux qui ont voté serville sont pour cette association. Je pense que les partisans de JPF ne le sont vraiment pas mais il s’agissait surtout de tourner la page de RA
A force de laisser croire à nos contestataires qu’ils ont plus de droits et moins d’obligations que le citoyen lambda, à force de les voir encensés par France-Guyane, Guyane la 1ere, radio peyi sans aucune remise en question de leurs discours… On peut difficilement s’étonner de les surprendre à vouloir avoir la main sur la grille des programmes de ces mêmes médias, qui n’ont pas l’air de s’offusquer de la situation.
Des barrages pour protester contre les restrictions de circulation, des rassemblements sans gestes barrières, sans masques et hors des horaires autorisées pour dénoncer le pass sanitaire, de la diffusion de fausses informations pour lutter contre les fake news et la propagande… Il y a pourtant matière à faire émerger une saine et respectueuse contradiction, à recueillir des explications, elles-mêmes soumises à discussions. Mais visiblement, il est préférable d’avoir des invités qui nous servent leur soupe que de ne pas en avoir.
Celeri ce n’est pas exactement ce qui est dit. C’est un indice qui tend à montrer que Trop Violans n’est pas le « repoussoir » que certains commentateurs affirment sur divers réseaux.
Ils se prennent pour qui ces hurleurs qui le dimanche viennent à mes fenêtres à coup de mégaphone et accompagnés de motards bruyants encourager les gens à ne pas se faire vacciner et qui plus est nous contaminer à Kourou. Y en a marre de ces gens qui ne respectent rien ni personne avec GOUA qui s’égosille. Ma parole elle ne se sent plus cette hystérique en tenue kaki elle fait partie de quelle milice ? Monsieur SERVILLE vous allez être dépassé et submergé par ces hurluberlus, ils vous servent la soupe, mais attention au revers de bâton qui va se retourner contre vous.
Je trouve votre commentaire très juste Bloubiboulga et j’ai hésité à en faire part dans l’article car c’est aussi un paramètre de la situation actuelle. On ne devrait pas badiner avec les convictions quand on est journaliste. J’ajouterai Mo News et ses micros tendus via Facebook live. Des internautes apportant un peu de contradiction étayée parfois en commentaire.
Bonjour,
cet échange me rappelle l’échange du préfet Lallement d’il y a quelques mois. » Nous ne sommes pas du même bord Madame… ». En personnalisant l’échange qu’il a eu avec M. Goudet le préfet sort des ses attributions. Le préfet est là pour porter la voie de l’état ni plus, ni moins et donc défendre l’intérêt général défini par les lois de notre démocratie. Donc, il n’y a pas de bord, il y a la loi…
Merci. Pour aller un peu plus loin, je trouve que l’entre-soi journalistique en Guyane est assez effarant, raison de mon abonnement ici. J’ajouterai aussi que cette situation semble entretenue par les services communication de différentes entités, préfecture en tête, en cela qu’ils choisissent où s’exprimer en fonction de leurs intérêts. Je ne suis pas à l’aise avec la possibilité de choisir à quel rédacteur une info d’intérêt publique doit ou ne doit pas être confiée, et je pense qu’on est en plein retour de bâton.
Effectivement l’oubli du devoir d’irrévérence du journaliste et de son rôle de contre-pouvoir est un mode de fonctionnement de complaisance en vogue en Guyane, aux Antilles voire dans une bonne partie de la presse quotidienne régionale en France ou encore dans les salons parisiens. On remarquera qu’en Guyane, le manque de contradiction journalistique (étayée) ne concerne pas que l’entité Trop Violans. La soupe peut être servie aux élus selon le sens du vent. Or le journaliste ne devrait pas subir -y compris ses préférences- tout en restant meneur de jeu. On remarquera que pas plus que Trop Violans, la préfecture ne nous a répondu dans cette histoire. Pas davantage Radio Peyi. Chacun est pour la liberté de la presse sauf quand il est concerné…
Je suis on ne peut plus d’accord. Trop violence en est un exemple criant, mais n’est clairement pas un cas isolé. Je pense que la constante dans les accointances entre nos médias et leurs obligés n’est autre que le pouvoir : politique, judiciaire, financier, de nuisance… Et ce n’est pas découvrir le fil à couper l’eau tiède que d’avancer cette hypothèse. Je me pose juste la question naïve suivante : quel est l’intérêt de l’exercice pour un organe de presse, et à plus forte raison pour un organe de presse en situation de quasi monopole.
Merci pour la clarification.
Le confort personnel déjà je pense Bloubiboulga. Les liens familiaux parfois. La tendance à sacraliser quelqu’un qui ne le mérite pas forcément. La fascination du pouvoir à l’occasion…
Tous les ingrédients des systèmes totalitaires (fascistes, stalino-poutiniens, maoïstes, islamiques, et tant d’autres de par le monde, y compris ceux que le politiquement correct interdit de nommer) sont déjà présents en Guyane, de moins en moins de façon subliminale, homéopathique ou marginale, mais aujourd’hui exposés, étalés, exhibés. Vive la Guyane indépendante car elle existe déjà. Même virtuellement. Et la soumission, l’opportunisme, la lâcheté, la veulerie de ceux qui ne se vautrent pas encore dans l’ignorance et la bêtise, mais en ont parfaitement conscience, lui défrichent une voie royale.
Bon certes, c’est un allumé le Goudet… Mais il est excellent! On sent qu’il y prend du plaisir le bougre. Et perso, j’ai bien aimé le préfet aussi… Le coup du face à face façon rocky balboa, c’est puissant qd même. Et plutôt authentique finalement, impossible de ne pas y accorder un brin de sympathie. Même Goudet s’en est ému… Et tout ça, sans un seul oeil éborgné ni aucune main arrachée. Pas même un coup de tonfa… C’est quand qu’il vient faire un stage de remise à niveau dans nos contrées civilisées, le préfet Lallement?
Avec des animateurs ( journalistes ?) qui tutoient certains invités, qui affichent une proximité sans filtre en s’interdisant de contredire certains propos outranciers ou simplement mensongers tenus par les auditeurs ou ces mêmes invités, il devient compliqué de se faire respecter et d’être crédible.
Encore plus révélateur : depuis cet épisode, pas une entité de journalistes (association, syndicat, je crois que le club de la presse Guyane est moribond) pour réagir. Et plusieurs médias toujours prêts à courir micro à la main au moindre point presse (de Trop Violans, d’un élu ou du préfet…) : France-Guyane, Mo News, Guyane 1ère télé passent sous silence ces faits. Radio Peyi n’y revient pas… Une presse sans conviction.
Ce qui va dans le sens des hypothèses de votre post précédant… Mais j’ai quand même des pulsions complotistes et je me dit qu’au vu de la quantité de « journalistes » dont il est question, si ces derniers n’étaient pas muselés d’une façon ou d’une autre, il y en aurait bien un pour mettre le doigt où ça fait mal. Heureusement que Guyaweb existe.
En Guyane, être « muselé » ou pas, cela me semble être la propre décision du journaliste. En conscience. Je préfère la liberté de la presse à la liberté de la paresse…
Et je vous en félicite humblement.
https://quadra-force.com/rocky-3/
J’ai déjà vu rocky 3
Maintenant nous avons la suite sans Stallone, avec un préfet largué par les événements d’un côté et un ignorant dépassé par son heure de gloire de l’autre.
C’est Pitoyable, c’est nul, c’est des enfantillages, c’est à l’image de ce que devient la Guyane, un bouillon de niaiseries…
Ouai matador, mais je ne peux m’empêcher d’avoir de l’empathie pour le jeune papa qui essaye humblement de faire le job, de sauver des vies. Aucune pour l’illuminé d’en face .
Préfet en Guyane c’est un peu comme…éducateur spécialisé ( pour ados á problème)
Pendant ce temps, le congrès de Nouvelle Calédonie a voté l’obligation vaccinale pour les adultes à l’unanimité. Aucun réaction de nos autonomistes de pacotilles qui considèrent habituellement ce territoire comme l’exemple à suivre !
On en parle quand des financements de l’association Trop Violans ?
Tournent-ils toujours sur les subventions de l’ARS ?
Ca n’engage que vous sauf si doc, c’est à vérifier. Et pourquoi de l’ARS ? J’ai vu passer une subvention préfecture sous Patrick Faure
12 000 euros sous Jaeger en mai 2017 juste après le mouvement de mars/avril 2017 en vue d’actions de sensibilisation liées aux mules https://www.guyane.gouv.fr/content/download/10686/74711/file/recueil-r03-2017-113-recueil-des-actes-administratifs.pdf
Puis apparaissent deux subventions en 2018 en octobre puis novembre : 5000 € puis 2500 € toujours pour les actions visant à lutter contre le phénomène des mules https://www.guyane.gouv.fr/content/download/12905/89507/file/recueil-r03-2018-205-recueil-des-actes-administratifs.pdf et https://www.guyane.gouv.fr/content/download/12995/90191/file/recueil-r03-2018-225-recueil-des-actes-administratifs.pdf. C’est signé par le préfet ou son représentant
Humm, 12 000 € distribués au titre de la réserve parlementaire…Par quel élu ? Serait-ce par le député de l’époque, Gabriel Serville ?
En tout cas, dans le cadre de ces versements, les bénéficiaires s’engagent selon l’article 3 de l’arrêté à respecter les principes républicains :
« L’organisme bénéficiaire s’engage à respecter et à faire respecter les principes républicains qui forment le socle du vivre-ensemble dans la République et garantissent le respect de chancun ».
Lol…
Il faut peut-être vérifier avant de jeter des hypothèses en pâture Morvandiau. Ou alors vous jouez au loto. Vous gagnerez une fois et direz comme madame Soleil : je vous l’avais dit !
Le mâle dans toute splendeur mais tellement minable et pitoyable ce face à face. Ils avaient besoin d’une poussée de testostérone ces 2 mâles. Goulet a peut-être quelque chose à expier ! Oroyo !