La Chambre de l’instruction se prononçait hier mardi à la Cour d’appel de Cayenne sur une affaire peu banale qui démontre, s’il le fallait, la constance du trafic de cocaïne entre le Suriname et l’Europe via la Guyane. Deux personnes de nationalité néerlandaise originaires du Suriname et vivant en Belgique, selon leur avocate, avaient été interpellées le 7 octobre dernier à l’aéroport Félix Eboué de Matoury avec des boulettes de cocaïne dans le corps. Ces personnes faisaient alors l’objet d’un mandat d’arrêt européen émis par la justice belge. Elles ont accepté d’être remises aux autorités judiciaires belges. Hier, la Chambre…