Les femmes amérindiennes fortement touchées par le suicide
Signe de l’inquiétude que suscite le sujet, la conférence sur les suicides des jeunes Amérindiens de Guyane donnée par l’anthropologue Marianne Pradem hier soir à l’Université a rassemblé près de 150 personnes. La coordinatrice de la CERMEPI (Cellule Régionale pour le Mieux Etre des Populations de l’Intérieur) a dressé le portrait de la trentaine d’actes suicidaires recensés depuis trois ans sur l’Oyapock et le haut-Maroni et exposé son point de vue sur la question. De février 2015 à aujourd’hui, 37 actes suicidaires ont été recensés chez les Amérindiens de l’Oyapock et du Maroni. 19 personnes sont décédées, 12 sur l’Oyapock…
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8 commentaires
c’est une vraie catastrophe… merci à Guyaweb de parler de ce sujet tabou
vous avez toute mon estime et mon admiration pour votre dévouement et votre énergie, Madame Pradem ! J’encourage chacun à lire et relire ces très beaux témoignages amérindiens dans le livre de Miquel Dewever-Plana: « D’une rive à l’autre » (2017; 158 pages).
Il va peut-être falloir mettre une bonne foi pour toute le problème de l’alcoolisme sur la table et régler ce fléau qui engendre le mal être des femmes et enfants amérindiens. Ces femmes sont soumises et supportent leurs maris depuis des décennies. Bien sûr il ne faut pas en parler cela pourrait aiguiser la susceptibilité des bien pensants. Que faut-il faire briser toutes les bouteilles de rhum et autres alcools, bières, etc….Monsieur Christophe PIERRE de l’association de la jeunesse autochtone, voila un travail auquel vous devriez vous atteler!!! Toutes les civilisations autochtones se sont perdues à cause de ce fléau, essayez de guérir ce mal qui vous ronge pour le bien être de vos familles.
Les Baruya ne sont pas « de Nouvelle-Calédonie » mais de Papouasie-Nouvelle-GUINÉE.
JPP.
Correction prise en compte.
Merci.
Elisa
Vous avez mille fois raisons !.. Tout le monde le sait, se tait, pourquoi ?
bonjour Elisa et Jmc: un des pires endroits de désesperance que je connaisse est Vila-Brazil, en face de Camopi, ou certains soirs les amérindiens viennent boire trop, beaucoup trop d alcool – quelle tristesse. Il y a une quinzaine d établissements minables qui les abreuvent en alcools forts (contre monnaie sonnante et trébuchante) – que faire ? des pressions diplomatiques (via MAE) sur autorités féderales ou régionales (Amapa) pour faire fermer ces estaminets de perdition ?
Plus recemment, j ai decouvert pareille situation de misère alcoolique en amont de Taluhen/Twenké, rive gauche au Suriname: certes, à plus petite échelle, mais prostitution et alcool pour les certains locaux …. cela m’a choqué de voir cela « en vrai » !
Ici comme ailleurs, alcool/drogues = « paix sociale »