Exigence tardive d’immatriculation des pirogues en Guyane : un levier pour tenter de confondre les habitants de l’intérieur complices de l’or illégal…
Du côté de l’organisation de l’orpaillage clandestin, on use de méthodes d’approche qui ont fait leurs preuves. «Cette activité illégale met en œuvre les relations publiques. Tel couple de Brésiliens installe un commerce rive surinamaise en face d’un village amérindien. C’est le cas face à Taluen. La concubine entre en relation avec les villageois et villageoises de la rive guyanaise. Un commerce chinois s’est ouvert côté Suriname en face de Twenke. On entretient des relations de bon voisinage », note cet observateur. Il y a aussi ce rôle des pasteurs venus évangéliser les gens de l’intérieur. C’est une véritable force de frappe de…
Cet article est composé de plusieurs parties, lire la suite:
1 2
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
7 commentaires
Les religions, quelles qu’elles soient, font des ravages partout dans le monde.
Dans les cas cités dans l’article, de ces villages de l’intérieur guyanais, les pasteurs brésiliens, américains,… qui prêchent, qui mentent, qui embobinent les crédules pour récupérer des dons pour l’église (et par là-même grossir les comptes en banques des gourous) sont responsables de drames tels que suicides, alcoolisme, maladies des enfants…etc !!!!
J’ai vraiment appris dans cet article la présence de gourous issus de sectes « religieuses ». Je l’ignorais totalement.
Après ce que l’on peut dire c’est que les hommes restent des hommes, peuple autochtone ou pas. La corruption, l’argent mal acquis, est une tentation lorsque l’économie ne permet pas d’assurer un travail pour la majorité ou du moins l’espoir d’une vie meilleure.
Enfin éradiquer l’orpaillage illégal sans moyens et forces supplémentaires est une douçe illusion l’immatriculation des pirogues un gadget de communication à mon sens.
On devrait surtout éradiquer les sectes évangéliques qui font des ravages auprès des populations…
Quand à l’or il faut reconnaitre qu’il fait partie de l’histoire de la guyane, et sur un secteur geographique totalement sinistré sur un plan économique, il reste préférable que les habitants se lancent dans le trafic d’or que dans le trafic de drogue… Car c’est ce qui nous pend au nez dans cette région, il suffit de regarder ce qui se passe sur la ville de St laurent pour de faire une idée.
Dans le monde de l’argent facile, quelle est l’activité qui occasionne le moindre mal? Avant de juger sur un plan idéologique il faudrait analyser sur un plan pragmatique, mais les réponses ne font pas toujours plaisir.
L’indiens choisi le camp du plus fort ,après des années de lutte il se résigne .Qui pourrait le blâmer il est en première ligne ( qui pouvait résister à jean bena même le préfet de l’epoque négociait avec lui) de plus le petit trafic indien est sans commune mesure avec le trafic institutionnalisé des bushinengue. N’y a t’il pas une volonté de drecredibiliser l’indien ?
Il n’y a pas de volonté de décrédibiliser l’indien. « De plus en plus de gens » ça ne veut pas dire tout le monde ni même la majorité.
Il est encore temps de faire tomber les masques, tous les masques et ceux qui les portent, et ce à n’importe quel prix.
Les zones incriminees dans cet article sont sur la Tampok et la Waki : en zone d exclusion prefectorale où aucun citoyen francais -autre que les autoctones- ne peut circuler sans autorisation prefectorale.
J en profite donc pour rebondir sur les propos redondants de certains collectifs qui essaient de faire croire que la mine legale traine avec elle les illegaux.
Il n y a aucune activite miniere legale et il n’y en a jamais eu, ni meme qu aucune activite economique, dans ces zones, rien n est autorise on meme pas le droit de casser une branche.
Et force est de constater que ce sont les zones LES PLUS TOUCHEES par l’orpaillage illegales.
98% de ces collectifs soit disant ecologique ne savent meme pas pointer Elae (debut de la zone d excusion) sur une carte.
Les autoctones de l interieur souffrent de l isolement economique, donnons leurs les moyens de develepper leurs regions : agriculture mines bois etc… et vous verrez que l’orpaillage illegale ne sera qu un mauvais souvenir.
Ce sont des exemples cités (et ils ne sont pas les seuls). Cela concerne la circulation sur les voies d’eau où il y a des postes de contrôle et plus largement sur les voies susceptibles d’être des trajets de ravitaillement vers les sites. Par ailleurs, de fait, les zones accessibles par arrêté préfectoral, cela se heurte à la réalité depuis des décennies… Je me souviens que, dans les années 90, les résidents de Maripasoula prévenaient éventuellement quand ils se rendaient dans les villages amérindiens. Il y a eu un accord historique de circulation entre habitants du fleuve. Et depuis 50 ans la commune a été créée, ce qui est censé apporter un certain nombre de possibilités de développement et d’aménagement du territoire. Enfin, si l’on juge par ce qui a pu se passer à Citron (par exemple), il va être difficile de démontrer que les mines légales sont un remède contre l’orpaillage illégal..