Une équipe de gendarmes ric-rac pour la fusée après un détour par le Palais de justice dans un rôle imprévu d’escorte
Mardi soir, un effectif de gendarmes mobiles fraîchement débarqués de Belfort et normalement dédié au tir de la fusée Véga, a du faire un long détour imprévu par le Palais de justice de Cayenne puis par la case prison, en tant qu’escorte, au regard de la longueur de l’audience de comparution immédiate et ce afin de relever une précédente escorte de gendarmes devant aller se sustenter à la caserne de La Madeleine. Les audiences de comparution immédiate sont passées de trois à deux sessions hebdomadaires depuis début novembre, avait révélé Guyaweb, la semaine dernière. La raison nous en avait alors…
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Notre Général commandant la gendarmerie en Guyane a du souci à se faire dans la gestion de ses effectifs. Comme tout est traité au même niveau, la délinquance, la criminalité, la prévention routière, les trafics en tous genres, l’orpaillage clandestin au vu et au su de tous. 10.000 orpilleurs quand même. Il lui faut, pour assurer notre sécurité, en bon père de famille, habilement dégager des priorités et en cas de surchauffe, déshabiller Paul pour rhabiller jacques. Dans l’interview d’hier soir sur Guyane first, lorsqu’un des journalistes lui rétorque que si ça se passait au fin fond de la Lozère, le problème serait vite réglé. Il se contente finement de lui rappeler qu’en hexagone comme ici, tout n’est pas résolu, la délinquance, les trafics…, il a oublié les djihadistes. Comme il est « gégène », qu’il en a vu d’autres, il ne se démonte pas, personne ne peut lui faire à l’envers, il a le sens de la rhétorique. Il ajoute « les garimperos sont des adversaires, pas des ennemis ». Soit, il faut bien vendre des hélicoptères au Brésil pendant que nos forces de l’ordre n’en ont que deux (comme tout le monde ?). Nos deux vaillants interviewers ont juste omis de lui rétorquer que, en Guyane, depuis trente ans, nous avons tout, les invasions, les trafics, les braquages, les délits routiers, les MST, le SIDA, la corruption, les blocages, le carnaval, PLUS l’orpillage avec son lot de destructions humaines et environnementales. Ça dure, c’est long, c’est dur, surtout pour les amérindiens. Mais ça n’est pas du tout pareil…