Deux demandeurs d’asile arrachent la chaîne d’une enseignante et provoquent sa chute : trois ans de prison dont deux avec sursis…
Deux demandeurs d’asiles dominicains guettant une proie facile, juchés sur un scooter, ont tenté d’arracher la chaîne que portait une dame lundi à Cayenne. Ils ont écopé jeudi en comparution immédiate de trois ans de prison dont un ferme et ont été maintenus en détention. Ils ne font pas l’objet, en revanche, d’une interdiction du territoire. Guyaweb a suivi leur procès. « Il y a des demandeurs d’asile dominicains ? » s’étonne un brin le président du tribunal Patrick Chevrier à l’entame de cette affaire au cours de l’audience de comparution immédiate jeudi au Palais de justice de Cayenne. A…
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55 commentaires
Voilà encore un exemple de situation qui ne vas pas améliorer l’ambiance!!
Il serait pourtant si naturel d’accorder l’asile à toute personne d’un pays en guerre ou d’un pays dont la situation interne est reconnue dangereuse pour ses habitants dans le cadre d’une liste établie par les autorités,
Hors de ce schéma pas d’exception. Si de plus le demandeur commet le moindre acte délictueux, la règle doit être l’expulsion sur le champ, les larmes ne changent rien, nous avons bien assez de nos propres voyous locals
L’OFPRA dispose d’une liste de pays sûrs rendant une demande d’asile caduque. Il est probable que la République Dominicaine en fasse partie.
Leurs demandes d’asile n’ont pas encore reçu de réponse en l’état. Un refus est systématiquement accompagné d’une obligation de quitter le territoire mais des voies de recours existent et les délais de traitement sont très longs…
https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2016/06/haiti-dominican-republic-reckless-deportations-leaving-thousands-in-limbo/
Si la République Dominicaine ne fait pas partie de la liste des pays sûrs de l’OFPRA (ce que l’article n’indique pas), encore faudra-t-il que ces jeunes gens démontrent le risque encouru par eux dans leur pays d’origine. Enfin un refus de titre de séjour y compris au titre du droit d’asile est toujours possible en cas de risque pour l’ordre public. À l’OFPRA et aux juridictions administratives de prendre leurs responsabilités.
Vol retour direct. Des OQT ? MDR, ils se torchent avec.Tous ces voyous étrangers sont bien conseillés et défendus. Non seulement nous devons vivre derrière des grilles mais nous ne pouvons plus sortir tranquilles à cause de ces voyous. Continuons sur cette voie et nous vivrons bientôt dans un véritable asile… de fous.
Et bien ils leur suffit de se rapprocher de josé Mariema qui leur trouvera une maman haïtienne enceinte dont ils pourront reconnaitre l’enfant…plus sérieusement on assiste malheureusement trop souvent a ce schéma: demande d’asile => temps de traitement très long=> bebe=> inexpulsable=> habitat illégal=>aide sociale….rajouter la dessus les bebe « argent braguette » et vous construisez la société idéal de demain.
Il me semble bien que seul un parent d’enfant français et qui justifie de sa contribution à l’entretien et l’éducation peut obtenir une carte de séjour de droit. C’est plus restrictif que le seul fait d’être parent.
Un enfant né sur le territoire est Français (droit du sol) sa maman est donc inexpulsable …il me semble bien que le « papa » déclaré, aussi de fait….la carte de séjour de 10 ans est peut etre plus compliquée a obtenir ,mais le résultat est le même: inexpulsable.
quant a laisser un demandeur d’asile dans un espèce de no mans land, droit de rester mais pas de travailler est bien une véritable invitation au crime.
Un enfant né en France est français dés sa naissance, seulement et seulement si l’un de ses parents est lui même français. Si les deux parents sont étrangers il ne pourra obtenir la nationalité avant au minimum l’âge de 13 ans, à la demande de ses parents et à conditions que ceux-ci soient en situation régulière.
D’ici là il n’est pas encore français et le fait qu’il soit né en France ne rend donc absolument pas « inexpulsables » ses parents. Une telle affirmation n’a aucun fondement juridique.
Et bien ou était l’intérêt des faux papas chinois à payer pour certains 30 000 Euros la possibilité de reconnaitre un enfant d’une maman Haïtienne ? Pour mémoire, affaire des faux papas chinois/ José Mariema ( le même qui vient d’être élu dans la nouvelle équipe CCI, si si ! )
Vous jetez dans ces colonnes vos affirmations comme autant de vérités. Elles en sont pourtant loin. Le droit du sol en France n’est JAMAIS suffisant pour accorder la nationalité française, y compris à un enfant. Un parent français ou né en France est nécessaire.
Par ailleurs toute personne en situation irrégulière est expulsable, parent ou non. Seul un récépissé de demande de titre, un titre ou une autorisation de séjour peut s’opposer à cet état.
Enfin, sur la question de savoir pourquoi des Chinois se déclareraient parents d’enfants de femmes haïtiennes, j’avancerais l’hypothèse suivante : ils sont comme vous, prennent des vessies pour des lanternes sans jamais s’attarder sur la véracité des informations colportées par le café du commerce.
Vous semblez être hors-sol, Enneyac. Et vous dites aussi que les Chinois sont mauvais en affaires … Ayay.
Sauf qu’au sujet de l’affaire des faux papas chinois, Enneyac, soit vous avez des trous de mémoire, soit vous n’aviez pas suivi le dossier de près. Les mères qui acceptaient la fausse reconnaissance de leur enfant par un inconnu, moyennant finances, étaient de jeunes femmes guyanaises donc françaises, seules, en situation précaire…
Il serait intéressant de connaitre, parmi tous les expulsés (au delà d’Oyapock ou Albina) combiens de mamans étrangères avec enfants. (scolarisés ou non)
Une reforme du droit d’asile semble urgente…
« célafotaléta qui ne leur donne pas assez pour vivre » On croit rêver. Comme dirait (presque) Audiard, c’est à ça qu’on reconnait les avocats, ça ose tout :-))) Le pire, c’est que ça fonctionne :-((( Commençons par appliquer la loi et renvoyons illico presto les déboutés du droit d’asile d’où ils viennent. Cela permettra de nous occuper des vrais demandeurs d’asile…
Xénophobie dans les commentaires.
Le sujet de l’article, c’est l’agression, pas les demandeurs d’asiles. Ce qu’ils ont fait est mal et ils ont été condamnés pour ça. Le fait qu’ils soient demandeurs d’asile n’a rien à voir avec les faits reprochés, si ce n’est la précarité liée à cette situation qui peut en partie expliquer (pas excuser M. Vals !).
Laisser sous-entendre que systématiquement « étranger = voyou », c’est oublier que l’immense majorité des habitants a des origines étrangères à la Guyane et que l’on produit efficacement nos propres voyous au niveau local : Qui peut penser que les petits « guyanais AOC » sont incapables de commettre les mêmes actes ? De même, si tous les demandeurs d’asiles étaient effectivement des délinquants en puissance, ça serait véritablement invivable ici !
En même temps, il fallait s’y attendre : un article comme celui-ci est un appel aux trolls en tous genres… Moi aussi, je le cherche d’ailleurs (Don’t feed the troll) : je m’attends à des réactions déplaisantes suite à mon commentaire, pour dénoncer mon pitoyable angélisme déconnecté de la réalité concrète du terrain. Il ne faut néanmoins pas laisser la place libre aux discours xénophobes, bien que ça soit à la mode en métropole (Zémour…). Je pensent différemment et je me dois de le dire…
Le sujet de l’article, c’est l’agression d’une femme par 2 jeunes hommes demandeurs d’asile. Ces types se sont fait prendre une fois pour combien d’autres méfaits ? FF rend compte des faits et rend son article vivant. Où est la xénophobie ? libre à vous d’argumenter en faisant les questions et les réponses.
Pour compléter votre instruction, vous pouvez toujours aller faire un stage à la prison de Cayenne et consulter les statistiques. Vous écrivez ne pas vous sentir légitime pour donner des leçons de journalisme mais vous le faites quand même avec largesse :-)))
Pour les leçons de vie, attendez de vous être fait braquer, vous ou votre femme, ou votre fille et revenez nous raconter. Pour ma part, une personne clandestine sur le territoire qui commet une agression n’a rien à faire ici. Je vous laisse à vos interrogations passionnantes sur les agresseurs, victimes innocentes de notre société injuste. Pas un mot pour la victime, coupable d’être une proie facile et de travailler…
Donc Rémi, sous-entendez vous que ce genre d’article, il ne faudrait pas l’écrire ? Simple retranscription d’une audience publique au tribunal correctionnel de Cayenne au demeurant. En même temps, il est salutaire d’avoir des contributions différentes dans les commentaires. D’où l’intérêt préalable de ne pas jeter un voile pudique sur l’ensemble des réalités d’un dossier en audience au tribunal…
Ne faut-il pas écrire ce genre d’article ? Difficile de répondre. Je vais essayer d’expliquer ce qui me gène.
Avec ce titre d’abord, je m’attends à avoir des informations éclairantes pour me faire un avis sur la délinquance des demandeurs d’asile, la sévérité des peines, le fonctionnement de la justice. Dans ce cas, je reste un peu sur ma faim et cette formulation me paraît alors racoleuse et stigmatisante en suggérant une relation directe « demandeur d’asile/délinquance » (un peu « putaclic » comme on dit vulgairement et sans vouloir vous offenser). Préciser leur statut de demandeurs d’asile ne me semblait pas nécessaire dans le titre, à moins de traiter ce sujet en profondeur. Auquel cas, j’aurais apprécié des chiffres pour recontextualiser : croise t’on souvent des demandeurs d’asile au tribunal ? Quels sont les chiffres ? Combien y’a t’il de demandeurs d’asile en Guyane ? Quelle proportion de délinquants parmi eux ? Bref, est-ce un vrai sujet pertinent ? Est-ce que l’on peut s’appuyer sur ce cas pour dire « les demandeurs d’asile sont des voyous », comme c’est sous-entendu dans certains commentaires ?
On aurait pu orienter l’article sur les tendances de la délinquance en Guyane ? Qu’est-ce qu’une proie facile ? Comment devient-on délinquant ? Ou encore, le fait que le président du tribunal demande s' »il y a des demandeurs d’asile dominicains » me semble déplacé de sa part : cette remarque méprisante sous-entendant qu’il n’y a aucune raison de quitter la République dominicaine et que ces deux ressortissants n’ont pas de raison d’être en Guyane. On manque d’ailleurs d’information sur l’histoire des prévenus : la question a t’elle été posée sur les raisons de leur demande d’asile et leur présence en Guyane ? Je n’imagine pas qu’ils aient quitté leur famille et leurs amis dans la joie. Et quand le président parle de leur « situation irrégulière », il confirme ce mépris. Il semble même aussi méprisant dans sa réponse à la plaignante. ça aurait aussi pu faire un sujet plus approfondi.
Vous écrivez « Chrisostomo est pris de sanglots bruyants aux airs de larmes de crocodile. » ==> cette appréciation est très subjective. Qui peut savoir la sincérité de cette tristesse ? Je n’étais pas présent pour me faire un avis, mais j’imagine que mes larmes seraient sincères si à l’âge de 20 ans, je venais d’être condamné à de la prison. J’ai l’impression que l’on manque un peu d’empathie ici. Peut-être que je me trompe ?
Enfin, que penser de la peine ? Quelles sont les peines habituelles pour ce genre d’agressions ? La peine aurait-elle été la même s’ils n’avaient pas été demandeurs d’asile ? Personnellement, ça me semble lourd et inutile un an de prison pour ça (mais je ne connais pas les usages habituels des tribunaux). Je ne vois pas en quoi ça répare leur faute envers la victime. J’aurais plutôt imaginé des peines d’intérêt général, comme une obligation à aider les victimes d’agressions dans leur vie de tous les jours. On a pensé ici qu’il serait plus formateur pour eux de les confiner avec d’autres délinquants. Je m’interroge…
Bref, il m’aurait semblé plus intéressant d’expliquer davantage de faire un peu de sociologie, de contextualisation (ce que Manuel Vals n’aime pas, parce qu' »expliquer, c’est excuser »).
Après, c’est mon ressenti personnel et je ne me sens pas vraiment légitime pour donner des leçons de journalisme, mais je pense que ça mériterait une discussion avec des gens qui s’y connaissent mieux que moi.
E. Zemmour n’est pas xénophobe. Seulement, il n’est pas donné à tout le monde la faculté de le comprendre.
La question du président du tribunal sur la réalité des « demandeurs d’asile dominicains » n’est pas déplacée et encore moins méprisante, mais au contraire très pertinente.
Tout le monde se moque des raisons de leur demande d’asile et leur présence en Guyane. Ce n’est pas le sujet. Je vous rappelle qu’ils ne sont pas des victimes mais des agresseurs. L’à propos de l’article est l’incongruité de leur comportement dans un pays dont ils sollicitent l’hospitalité.
En quoi la constatation de leur « situation irrégulière » serait-elle méprisante ?
Vous avez raison de constater l’absence d’empathie « par ici », ce mot étant inconnu pour la majorité, mais il est permis de douter que ce fait divers soit la meilleure occasion d’empathiser envers ces personnes.
Le but d’une peine de prison est sans rapport avec une hypothétique réparation envers la victime.
« tous les musulmans, qu’ils le disent ou qu’ils ne le disent pas », considéraient les jihadistes comme de « bons musulmans ». Eric Zemour (propos lui ayant vallu une condamnation pour provocation à la haine…
C’est presque évident qu’Eric Zemour n’est en effet accessible qu’à un public à très forte capacité…En quoi? Le doute reste permis.
Bello,
Affirmer que le jihad soit intrinsèque à l’islam n’a rien à voir avec la xénophobie.
GZ. C’est sur le « Tous les musulmans », qui n’a rien à avoir avec une capacité de réflexion exceptionnelle.
Quant à affirmer que ce genre d’essentialisme extrême n’a jamais rien à voir avec la xénophobie, je vous trouve bien optimiste.
Le « Tous les musulmans » souligne, évidemment, que le djihad est l’un des piliers de l’islam, qui concerne tous les musulmans.
Ce qui est incontestable.
C’est quand même drôle que vous qualifiez « essentialisme extrême » le djihad, tout en dénoncant Zemmour.
Ou, peut-être, c’est l’observation de cet état de fait par Zemmour que vous qualifiez de « essentialisme extrême » ? C’est ça qui serait xénophobe ?
Après, c’est le contenu du djihad qui peut être interprété. Je vous souhaite de ne pas vous tromper.
Vous faites comment pour passer de « tous les musulmans sont concernés par… » (pour peu que cette interprétation soit jugée fiable) à « tous les musulmans considèrent que… »? L’islam n’est pas monolithique dans les pratiques et l’interprétation des textes. De mêmes tous les musulmans ne « considèrent » pas comme un seul homme. Certains font même passer leur croyance religieuse après leurs considérations politiques pacifistes… Un peu hasardeux de prétendre n’en retenir qu’une condidération uniforme.
Le flou de la définition du djihad permet toutes les interprétations. Il impose surtout l’autodéfense de la méfiance selon certains, comme Zemmour. Là, on est face à la question identitaire et la volonté de subsister, sur lesquelles il n’est pas possible de discuter.
Il est intéressant d’observer le décalage chez certains, chez ceux qui s’offusquent de la présence de ces voleurs en Guyane et réclament hola à l’immigration, tout en rejetant les tenants du même raisonnement face à l’islam, par exemple.
Indépendamment du fait que tous les musulmans ne soient pas plus terroristes que les immigrés tous brigands.
Parfaitement d’accord sur le flou et la subjectivité du terme « djihâd » (pillier pour certains courants de l’islam) dont l’interprétation peut effectivement aller de la notion positive de « lutte intérieure » commune à bien des religions, à celle totalement négative englobant les luttes armées, jusqu’au terrorisme.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Djihad
Et Zemmour ne peut l’ignorer quand il « incante » que « tous les musulmans considèrent que les djihadistes sont de bons musulmans ». C’est donc juste de l’amalgame grossier pour englober et uniformiser des individus considèrant pourtant le djihâd sous des angles parfois diamétralement opposés. Et cela devient essentialisant en insinuant dés lors que le musulman est par nature belliciste, au regard de l’interprétation négative dominante du terme « djihadistes » dans l’environnement Zemmourien, lui aussi de plus en plus dominant… C’est donc bien de la provocation. Et effectivement c’est avant tout un cri de ralliement identitaire. Mais pas si subtile que cela il me semble.
Le djihad est l’un des piliers de l’islam, de tous ses courants, son premier sens revendiqué étant la recherche du perfectionnement de soi, la lutte intérieure. A la base tout musulman est et doit être un djihadiste.
D’emblée, le mot djihadiste résonne positivement pour tout musulman. Sauf que le djihad signifie aussi autre chose..notamment chez les sunnites. Et personne ne peut déterminer les taux actuels des diverses interprétations du djihad… Si vous en avez une idée, appelez G Collomb, il sera preneur.
Ce n’est pas Zemmour qui fait amalgame entre les significations/interprétations du djihad. Il ne fait que constater cette absence de clarté et propose de se méfier de l’ensemble, pour des raisons de pure autodéfense.
Le tout est discutable, tout comme vous avez le droit de ne pas aimer la personnalité de Zemmour ou sa manière de présenter ses idées. L’autodéfense inclue aussi l’identité et vous avez le droit d’abhorrer tout élément qui se rapporte à votre identité.
Il n’en demeure pas moins que le raisonnement de Zemmour reste strictement identique à celui de bien d’autres qui réclament l’arrêt de l’immigration sous prétexte du nombre des voyous parmi les arrivants : méfions-nous de tous à cause d’un nombre indéterminable de mauvais. Ou, pour être encore plus clair, le contrôle d’accès au CSG se base sur cette même logique, celle de la précaution : tout un chacun est considéré comme un danger potentiel. Et vous ne protestez pourtant pas, hein ?
Ce n’est pas de la xénophobie proprement dite, c’est ce que je voulais vous dire.
Pour ma part, je proteste aussi contre l’amalgame immigré = voyou.
« tout un chacun est considéré comme un danger potentiel »
Lorsque cette précaution vise un groupe ciblé en raison de son étiquette religieuse (ce que ne fait pas le service de sécurité du CSG), indépendant de toute nuance succeptible de réhabiliter la majorité des membres de ce groupe qui vit pourtant parfaitement paisiblement, n’est-ce pas déjà concrètement de la « peur de l’autre » (xénophobie)? C’est un peu comme si en tant qu’athée je décrétais que tous les croyants sont atteints d’une forme de prédisposition congénitale à l’affabulation et à l’endoctrinement, et qu’il faut donc se méfier de tous… Ce serait absurde et vain.
Je salue votre refus de l’amalgame immigré=voyou.
La particularité de la précaution identitaire est qu’elle s’exprime vis-à-vis d’un groupe/une religion/une civilisation, ce qui est politiquement incorrecte et impossible de nos jours, pour plusieurs raisons. C’est déjà un combat d’arrière-garde dans les pays occidentaux.
Xénophobie ne signifie pas la peur de l’autre, elle signifie « phobie devant l’étranger ». Xéno est étranger en grec.
La xénophobie ne s’explique pas et n’a pas de justification. C’est un ressentiment en soi, un facteur anthropologique fondamental, nécessité de l’évolution.
Tel n’est pas le cas ici, car les groupes concernés se côtoient et se connaissent depuis des siècles. La position de Zemmour et de bien d’autres ne peut être qualifiée de xénophobie, mais de position fondée sur une expérience avérée dont ils tirent leurs conclusions comme le « au diable les nuances, notre vie d’abord ! » Aucune discussion n’est possible entre leur position et celle de leurs adversaires, tout comme le daltonien ne saurait parler de couleurs avec un non-daltonien.
L’accusation de xénophobie à leur égard sert, en fait, de point Godwin.
Observez aussi que la transposition de l’état d’urgence dans le droit ordinaire, proposée par E Macron en personne, correspond à ce même cheminement intellectuel : « au diable les droits fondamentaux des citoyens, leur sécurité d’abord ! »
(Pourtant, le renoncement aux principes n’a jamais apporté ni bien-être, ni sécurité.. Vous connaissez : « vous vouliez la paix en renonçant à l’honneur… eh ben, vous n’aurez ni la paix, ni l’honneur »)
Quand vous écrivez que « Lorsque cette précaution vise un groupe ciblé en raison de son étiquette religieuse (ce que ne fait pas le service de sécurité du CSG)… » , vous vous rendez compte à quel point vous critiquez… la police :-)) ?
Et ce n’est pas un secret d’état que les services chargés de la protection du CSG visent expressément certains milieux religieux du Suriname, en tant que danger potentiel pour le CSG…:-)
Votre exemple sur la prédisposition congénitale des croyants ne vaut pas, car un tel décret serait une pure affabulation, aucun élément n’ayant jamais lié la foi à la tendance affabulatrice. La foi n’a rien à voir avec l’affabulation.
Tandis que certains éléments semblent objectivement lier un « certain type d’actes répréhensibles » aux suiveurs d’une certaine religion… Che pas, demandez à la police…
Une simple question puisque vous en faites beaucoup (tout en restant anonyme). Travaillez-vous, Rémi, en relation avec les demandeurs d’asile ? Parce que souvent, hélas, on remarque que chacun est pour la liberté de la presse. Sauf quand il est concerné. Si vous aviez été à l’audience (ce qui a été mon cas) vous auriez pu remarquer que la qualité de demandeurs d’asile des deux honorables prévenus à scooter a été invoquée largement à l’audience et passablement par leur avocate. L’article en rend compte. Si vous aviez été à l’audience, vous auriez pu mesurer vous même l’ambiance et la chronologie. Je vous invite à relire correctement et à répondre de manière synthétique. Les sanglots un rien théâtraux sont venus bien avant le verdict…
Je ne suis pas en relation avec des demandeurs d’asile, l’OFPRA ou autre. Anonyme, certes, mais si vous avez mon adresse mail dans votre base de données des abonnés, ça n’est plus vraiment le cas.
Ce sont assurément des délinquants qui ont fait de grosses conneries (ils n’avaient visiblement pas d’autre alternative que de l’avouer), mais à mon avis, l’empathie doit se manifester précisément quand ça n’est plus du tout évident.
L’avocate a peut-être abusé de l’argument de leur statut de demandeur d’asile, auquel cas, peut-être aurait-il été intéressant de mettre en exergue une argumentation fallacieuse qui ne fait que nourrir les préjugés sur l’ensemble des demandeurs d’asile qui ne posent pas forcément de problème.
Je persiste à penser qu’il aurait fallu soit s’abstenir de mentionner leur qualité de demandeur d’asile dans le titre de l’article, soit expliquer dans le texte en quoi leur statut de demandeur d’asile ou leur origine explique plus cette agression que la couleur de leur cheveux ? On aurait pu intituler : « Deux blonds arrachent la chaîne d’une enseignante et provoquent sa chute : trois ans de prison dont deux avec sursis… » ==> ah, ces blonds, tous des salauds… :o)
PS : que l’on m’excuse de n’avoir pas le don de percevoir l’humanisme fraternel dans le discours de Zemmour.
Désolé Rémi mais l’info de cette affaire, c’est : « la tentative de vol avec violence » commise par « deux demandeurs d’asile ».
Sont-ils demandeurs d’asile, oui ou non ?
C’est vous qui avancez que d’aucuns feront l’amalgame.
Comme si parce que deux Anglaises que l’on croise sont rousses toutes les Anglaises sont rousses…
Et pour ma part, je n’ai pas cité Zemmour (qui ne fait pas que dire des conneries, il en écrit aussi)
Après, les idéologues du cœur ne sont pas toujours les plus présents dans l’action…
Ce qui est surprenant, c’est cette empathie pour les agresseurs. Aucune empathie envers l’agressée. Vous rêviez d’être un bad boy, ou scout, ou avocat, ou curé, ou journaliste ? vous avez toujours vécu dans un milieu protégé mais vous auriez préféré vivre des aventures de mauvais garçon ? votre vie est triste et banale ? vous aviez la vocation ecclésiastique mais vous l’avez refoulée ? votre attirance va plus vers les garçons que vers les filles ? une angoisse existentielle ? comme vous le voyez, je me pose des questions, moi aussi. J’essaye de faire preuve d’empathie envers vous, de me mettre à votre place. J’avoue que j’ai du mal. Vous devez beaucoup souffrir dans ce monde cruel. Visiblement l’écriture vous apaise. Essayez de vous poser ces questions sur vous même, ça va s’arranger, vous finirez par trouver votre voie…
Vous n’avez pas à vous excuser pour ne pas percevoir l’humanisme fraternel dans le discours de Zemmour. Primo, Zemmour n’a pas à être un humaniste fraternel, n’étant ni politicien ni politiquement correctologue – et ne s’en revendique pas, à ma connaissance. Inutile de lui opposer l’exigence de votre très incertain « humanisme fraternel ».
Secundo, votre appartenance à la majorité vous dispense de beaucoup de chose – sans aucun effet sur la réalité.
Sans polémiquer et sans votre plume , deux remarques que je me suis fait a la lecture de l’article : des demandeurs d’asile qui braquent ? 1/ ben normale ils ont pas le droit de travailler !
ils demandent l’asile et braquent ? ils ne sont pas les bienvenus! y’a de quoi devenir schizophrène.
De ce que je sais, les demandeurs d’asile pourraient sous certaines conditions administratives travailler mais il semblerait que cela soit difficile à mettre en place. L’administration française n’est pas toujours une sinécure en matière d’ouverture de droits. Ce serait un bon sujet à creuser. En revanche, personne ne s’est demandé (et notamment Rémi soucieux de l’exhaustivité) par quelle opération du saint-esprit deux demandeurs d’asile sans emploi se déplacent en scooter ? Après je ne connais pas la valeur du scooter…
A quoi bon spéculer ainsi sur la complicité du saint-esprit? Les faits, rien que les faits. Ce scooter leur a peut-être été prêté. S’ils l’avaient volé, on peut imaginer que ce fait (aggravant leur cas) aurait aussi été constaté par la police et relaté à l’audience.
Bello973, vous êtes le frère troll de Rémi973 ? original ;-)))
Non, pourquoi? Vous êtes un fan de Zemmour?
C’est qui Zemmour ? un cousin à vous ?
Loin de moi l’idée de prétendre que le scooter aurait été volé (vous me prêtez des intentions qui sont les vôtres, alors que je n’y avais même pas songé). La question était purement arithmétique : comment fait-on si on n’a pas le sou ? Sous toutes réserves : je ne sais pas s’il s’agissait d’un scooter dernier cri…
J’ai évoqué le vol car c’est justement un mode d’appropriation bien connu et aussi un délit, faisant totalement partie des hypothèses raisonnablement envisageables à propos de délinquants avérés, mais qui en toute logique (arithmétique ou autres) aurait aussi été évoqué le cas échéant au tribunal. Tel ne fut apparemment pas le cas. Cette hypothèse semblant être à écarter, reste donc au moins la possibilité très banale d’un emprunt, à des amis ou connaissances, par exemple. Toutes choses ne nécessitant aucune opération particulière du saint esprit, expression qui suggère en principe une conjecture improbable ou extraordinaire?
Là encore, vos raccourcis saisissants, cher Bello, traduisent une certaine méconnaissance de la chose judiciaire en Guyane. Nous sommes là en présence d’une justice qui fait vite faute de moyens. Restez-en au faits. Agression en fin de journée lundi 28. Garde à vue pour les 2 hommes et dans la foulée après un bref passage par la prison de Rémire, comparution devant le tribunal pour tentative de vol. Pensez-vous que dans l’intervalle, les enquêteurs se soient penchés sur le scooter ? Même pas sûr. La seule certitude qu’ont les rares citoyens qui se seront déplacés pour être à l’audience (pour des décisions rendues au nom du peuple) c’est que la question du scooter n’a même pas été évoquée au procès. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’était pas en règle, ce qui ne veut pas davantage dire qu’il l’était. Pour une raison simple que connaît tout initié de la chose judiciaire (voire tout citoyen qui quitte parfois le clavier de son salon) : dans le cas d’une enquête à boucler rapidement, on ne s’intéresse qu’à l’infraction principale (flagrante dans ce dossier : la tentative de vol) et l’enquêteur ne perd pas son temps à vérifier que la version des deux agresseurs relative au scooter est avérée ( fiction : » c’est Marcelo de la crique qui nous l’a prêté »). L’enquêteur ne s’est d’ailleurs peut-être même pas intéressé au scooter dans ce dossier…
Ah, pardon, donc on a pas l’info à propos du scooter, il fallait le dire dès le départ (à défaut de célérité ou d’exhaustivité de l’enquête, la question aurait au moins pu être posée à l’audience). Le juge ou la procureure n’ont donc en effet pas été très curieux pour le coup… Milles excuses. Je n’avais pas saisi que c’était donc d’abord à eux que s’adressait votre: « personne ne s’est demandé par qu’elle opération du Saint-Esprit… » Je trouvais dés lors un peu incongru que vous comptiez ainsi « notamment » sur Rémi pour spéculer sur cette interrogation à laquelle il ne peut forcément pas répondre (ce n’est pas son rôle et il n’a comme vous et moi aucun moyen d’information privilégié, surtout en n’étant pas à l’audience).
C’est donc finalement une très bonne question que ce questionnement sur la provenance du scooter. Et donc, pourquoi ne pas l’avoir posée vous-même directement et ouvertement dans le fil de votre article, pour bien mettre en exergue cet étonnant manque de curiosité de la justice au cours de l’audience?
Nous nous rejoindrons peut-être sur le fait que la maréchaussée pourrait au moins prendre le temps de vérifier si le scooter et immatriculé ou non, pour en informer le tribunal et lui donner une orientation sur le sujet, L’excuse de la faute de moyen a aussi ses limites…
Vous faites erreur, cher Bello :-)) : l’excuse de la faute de moyen est sans limites, en Guyane en particulier. Tout simplement, parce que l’excuse de l’absence des moyens n’est que le côté pile d’une pièce dont la face est l’incompétence.
Les deux étant strictement et nécessairement proportionnelles. L’incompétence étant par définition absolue donc sans limites, l’excuse de la faute de moyen est tout aussi illimitée.
Faute de moyen, au propre comme au figuré.
En Guyane, on a vu un fonctionnaire (assez haut placé en Guyane) se déclarer totalement incompétent devant un parterre de ses compères et d’autres zélus, pour justifier et faire entériner (avec succès !) ses décisions débiles auxquelles lui-même n’y comprenait rien.
On en est là.
Ces minables faits divers à la FF ne sont que des amusements sans importance, pour nos seuls plaisirs.
Bah, Minsieur Farine nous offre au moins un espace et un prétexte de discussion. C’est déjà beaucoup.
Tant que l’on se parle il reste de l’espoir, si vous me pardonnez ce genre de rhétorique bon marché. Quant à l’incompétence plus ou moins systèmique des uns et des autres, je suggérerais juste, avec beaucoup d’incompétence, que tout système étant composé de variables concomitantes et antagonistes, les défaillances des unes résulte sans doute assez souvent de l’aberration des autres. Or nous sommes tous de bien piètres djihadistes… A part peut-être Joko, qui se pique de pourchasser le troll à travers la plèbe, tel Don Quicotte pourchassant le moulin de sa pique à travers les plaines. Bravo Joko.
Plus précisément, je dirais que dans un système ordonné les défaillances notoires des unes résultent exclusivement des défaillances notoires des autres censés de les cadrer – ce qui désigne un problème d’ordonnancement du système, un problème de modèle de société dans notre cas.
Cf l’état de la Guyane. Les pb de la Guyane. Et le blabla quotidien dans les infos nationales.
Dans leur pays où l’on traite nos frères haïtiens comme des chiens, ils auraient été condamné à la peine des morts. Vive la France…
Rémi et Bello nous mènent en bateau, Rémi tombe à l’eau, qu’est-ce qui reste ? un trollo…
Vous ne vous intéressez donc pas aux éventuels dysfonctionnements d’une justice apparement incapable de relever l’origine suspecte ou non, d’un véhicule ayant servi à commettre un méfait? Et aucune ampathie pour l’éventuelle victime collatérale du possible vol de scooter? Vous molissez un peu vite je trouve…
Ça pue dans les commentaires de Guyaweb…
Prenez vous en à vous même. Vous remuez la m…e et vous vous plaignez que ça pue. Seriez vous avocat ?