Ces détrousseurs en bande, en scooter ou à vélo qui continuent à sévir et exaspèrent les magistrats
Les réquisitions du parquet de Cayenne, ont été lourdes vendredi dernier en comparution immédiate à l’encontre de deux « bad bays » condamnés pour avoir agressé avec arme, en réunion, une personne isolée. L’un des deux était poursuivi pour deux faits de ce type sur les quatre derniers mois. La représentante du ministère public à l’audience avait demandé 4 ans de prison ferme pour chacun des deux jeune prévenus, âgés respectivement de 19 et 21 ans. Le tribunal se sera montré un tantinet moins sévère à l’encontre des intéressés en les condamnant respectivement à 18 et 30 mois de prison ferme. Estimant…
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9 commentaires
Guyaweb: vous n’avez vraiment aucuns moyens de faire cesser cette mise à l’écart systématique de la préfecture et de ceux qui en dépendent ?
C’est proprement scandaleux et digne des méthodes des pays de l’Est. Impensable au 21ème siècle ,au pays des libertés sauf celles de la presse en Guyane apparemment
On a les autorités (fluctuantes) qu’on peut…
Cela fait bien trop longtemps que ça dure. Ces « moutards » deviennent agressifs et dangereux. Le sentiment d’impunité, pour le moins réel dans ce cas, s’est installé. Les forces de l’ordre, les juges sont débordés. Les sanctions éducatives inadaptées. Lorsque vous êtes éduqués avec des coups, il faut du temps pour comprendre les caresses, fussent elles « guyanaises ». En attendant qu’ils comprennent, il faut les arrêter. Et c’est bien mal engagé.
Il va falloir un drame – meurtre d’un de ces jeunes par la personne agressée – pour que les autorités agissent réellement de crainte de l’embrasement.
Assez nouveau comme lecteur j’ai l’impression de plus en plus de lire la Gazette du Palais, il est vrai que vous avez l’air d’avoir de bonnes entrées dans celui ci.
Pourtant les sujets « polèmiques » ne manquent pas.
Par exemple un tour opérateur qui intervient sur une réserve naturelle sans apparrement l’accord des autorités pour son seul bizness. La DEAL ne dit rien ? le Préfet ne lit pas France Guyane ?
Le titre est inexact ou incomplet puisque les juges du siège n’ont pas suivi les réquisitions du parquet. Ils sont donc probablement moins exaspérés que leur collègue. Rappelons qu’une peine de 30 mois se traduira dans les faits par environ 18 mois de détention réelle compte tenu des remises de peine automatiques ( environ 6 mois dans ce cas) et des possibles réductions de peine supplémentaires (possiblement 7 mois dans le cas présente) , autant dire que ce n’est pas cher payé pour un récidiviste.
Avant la loi Taubira, les crédits de réduction de peine automatique étaient réduits lorsque la personne condamnée se trouvait en état de récidive (2 mois pour la première année d’emprisonnement, 1 mois pour les années suivantes, 5 jours par mois pour la partie de peine inférieure à une année pleine ou pour les peines de moins d’un an). Depuis le 1er janvier 2015, les récidivistes ont droit aux mêmes crédits de réduction de peine que les autres condamnés ( 3 mois pour la première année d’emprisonnement, 2 mois pour les années suivantes. 7 jours par mois pour la partie de peine inférieure à une année pleine ou pour les peines de moins d’un an).
Soit : « des magistrats » horripilés par ces agissement aurions-nous pu écrire.
Sachant que la plupart des peines inférieures à 2 ans ne sont pas exécutées, faute de place, Mineurs: 1 journée en Centre Éducatif Renforcé/ 500 €, en Centre Éducatif Fermé/ 1000 €,
Majeurs: 1 journée en prison/ 100 €.
En l’occurrence concernant les jeunes majeurs (de 19 et 21 ans), évoqués dans cet article, condamnés respectivement à 18 et 30 mois ferme, ils ont été maintenus en détention à l’issue de l’audience de comparution immédiate (voir notre article de samedi dernier sur cette audience). Ils étaient en détention provisoire depuis leur interpellation fin novembre.
Armez-vous !!