Demandeurs d’asile : environ 1 100 personnes sur 2 jours devant le guichet de pré-accueil de La Croix Rouge qui n’a pu en traiter qu’une… quinzaine par jour faute de moyens calibrés
Depuis la réouverture jeudi du guichet de pré-accueil pour demandeurs d’asile de La Croix Rouge désormais situé à Saint-Denis à Cayenne, une infime partie des personnes qui se présentent devant les locaux voit ses demandes traitées. Une trentaine environ sur ces deux jours, selon le directeur de La Croix Rouge en Guyane, Olivier Kleitz. Les locaux ont certes changé de place mais les moyens n’ont pas été recalibrés par l’État pour pouvoir traiter davantage de personnes quotidiennement, indique le directeur de La Croix Rouge. Et des soucis de connexion internet ont été déplorés. Un nouvel engorgement s’annonce donc… « La journée…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
15 commentaires
Les demandeuses d’asile sont bien informées. La plupart sont enceintes avant d’arriver, sachant qu’avec un enfant né sur le territoire elles sont quasi-inexpulsables. Si la mission de l’état est d’accueillir les demandeurs d’asile (10% des demandeurs), sa mission complémentaire n’est-elle pas d’expulser les déboutés ?
Et oui vous avez presque tout compris !!!
Et si on les (r)envoyaient au Brésil ??
Enfin, je dis ça et je dis rien ….
Pas uniquement au Brésil: au Surinam, au Guyana, Haïti… Sinon, la Guyane va devenir la poubelle de l’Amérique du Sud.
Si je vous traite de déchet, vous trouverez cela insultant ?
Alors relisez-vous.
De votre part, non, je trouverai ça stupide mais normal. Je m’attendais à bien pire ;-))) Contrairement à vous, j’ai connu les poubelles de prés et je n’en ressent pas de honte. De nos jours, nous trions les déchets. Suis-je un déchet recyclable ?
N’en déplaise à votre lecture égocentrée de mon message, ma remarque avait pour but de relever l’insulte sous-jacente que vous faites à toutes les personnes dont vous parliez.
Pour essayer de prendre un peu de hauteur : quand une représentation étatique refuse de répondre aux questions sur ce sujet qui conditionne la vie publique depuis près de 4 mois, il y a légitimement de quoi s’interroger quant à la vision et quant au traitement du dossier…
Je crains que l’Etat n’est aucune solution à proposer quant au problème de l’immigration endémique en Guyane… Cette situation paraît bien insoluble lorsqu’on prend en compte l’ensemble des facteurs qui la favorise, et dont peu, finalement, relèvent de l’action de l’Etat.
Et cela, mieux vaut le taire. D’où peut-être votre exclusion du cénacle journalistique de la préfecture.
C’est bien joli de donner des leçons de pensée correcte avec des phrases pleines de bons sentiments. Encore faudrait-il les écrire correctement: je crains que l’état n’AIT aucune solution (du verbe AVOIR). Et, en effet, je crains que, sur ce sujet, vous n’ayez raison. Si quelqu’un en a (des solutions), il peut toujours les envoyer au préfet. Merci, Pou d’agouti ;-)))
Sur ce point précis de la réflexion : le mépris affiché par l’état et son représentant envers un média bien installé sur la place, et bien oui, nous pouvons commencer à parler d’atteinte à
la démocratie.
Je partage votre point de vue et ai d’ailleurs souligné dans un autre sujet,mon étonnement dans un pays qui se dit « état de droit », du traitement infligé aux journalistes de Guyaweb et leur difficulté à ne pas pouvoir faire respecter la liberté de la presse qui dans leur cas n’a vraiment rien de subversif.
Je vous renouvelle toute ma sympathie
Voici les deux questions élémentaires adressées à la préfecture dans le cadre de ce sujet et restées sans réponse
1) Quelles sont les mesures concrètes prises par les autorités (pendant ces trois mois et demi de fermeture de l’accueil des demandeurs d’asile) pour améliorer le fonctionnement de ce service ?
2)La Croix Rouge m’a indiqué, par exemple, qu’elle n’a pas davantage de moyens humains qu’avant cette fermeture pour assurer le service de pré-accueil. Quel est le sens de ce statu quo ?
Ne me jetez pas vos souris; mais peut-être que l’Etat met les moyens qui correspondent exactement au nombre effectif de candidats justifiant d’une raison valable d’exil. Le « tri » seul, se fait rapidement comme aux USA actuellement. Pas la peine de les expulser, les confier à leur représentant sur le territoire, à lui ou elle la charge de les ramener dans leurs patries.
Un idée pour le préfet, concernant les services de pré-accueil:
– un guichet à St Laurent
– un guichet à St Georges
Les déboutés ont 2 jours pour franchir la frontière dans l’autre sens.