Débrayage de protestation ce matin au journal France-Guyane
Journalistes et personnels du quotidien France-Guyane ont débrayé pendant un peu plus d’une heure « entre 9h05 et 10h25 » ce mercredi nous a indiqué un personnel de l’entreprise. Ce mouvement vise principalement à protester « contre la lettre d’avertissement remise hier mardi au journaliste du quotidien Arnaud Saint-Maxent « nous a indiqué un membre de la rédaction sous couvert d’anonymat. « Nous ne souhaitons pas communiquer outre mesure en l’état mais nous demandons la levée de cette sanction disciplinaire que nous n’acceptons pas » a poursuivi la même source. » Six journalistes sur les sept présents ce matin ont débrayé » ( une source…
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6 commentaires
Cela devient intéressant lorsque les murs de l’apparence se lézardent
Un journaliste reçoit un avertissement à France Guyane ? C’est un poisson d’avril. Tout le monde sait qu’il n’y a personne qui mérite un titre de journaliste dans ce journal.
Seulement quelques laudateurs et quelques cireurs de pompes tout juste bon à recopier les communiqués officiels.
C’est un audit qui faudrait pour cette entreprise. ..
C’est un journal d’info locale comme on en trouve en metropole, et je vous assure que la ligne editoriale est tout aussi beni oui oui : indigence des articles, reprise des communiqués officiel, manque de rigueur dans l’info, absence d’investigations serieuses….. le seul probleme en Guyane est que en presse ecrite, il n’y a qu’eux..et la semaine guyanaise tout aussi superficielle depuis que son bon directeur a mis Farine à la porte…. il n’y a qu’a regarder les articles depuis!!!
Cher internaute
Je suis contraint de rectifier votre affirmation. Je suis parti de moi-même en 2013 de La Semaine Guyanaise par une « prise d’acte » (ainsi que le rédacteur en chef de l’époque Jérôme Vallette) considérant notamment que la liberté d’investiguer y était battue en brèche. Et je n’affirme jamais rien sans éléments…
Bonsoir,
merci de cette precision. La prise d’acte de rupture du contrat de travail prend les effets d’une démission ou d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse. Dans le deuxième cas il s’agit d’un manquement grave de l’employeur empêchant la continuité du contrat de travail si le justice est saisie.
En tout cas c’est grave pour la liberté de la presse quand des journalistes sont mis dans cette situation et particulièrement en Guyane ou la presse écrite (je met à pars la presse en ligne) est d’un tel niveau aujourd’hui et compte tenu de tout ce qui se passe avec nos élus.
Continuez votre excellent travail, car il n’y a pas grand monde pour informer réellement de toutes les gabégies guyanaises et autres….
Cordialement