De potentiels demandeurs d’asile fondent leurs recours en justice sur une présumée violation, par le préfet, d’une « liberté fondamentale »
On en sait un peu plus sur les 10 recours en référé-liberté qui ont été déposés mardi au tribunal administratif de Cayenne (comme l’a révélé Guyaweb) contre la décision du préfet Martin Jaeger de suspendre sine die notamment le fonctionnement du guichet d’accueil des demandeurs d’asile géré par La Croix Rouge. Un guichet qui a effectivement fermé ses portes au nez des usagers depuis le mardi 23 août au petit matin comme l’avait également révélé Guyaweb. Les recours ont été orchestrés par la Cimade (1) et seront plaidés demain jeudi au tribunal administratif par Me Sonia Palou avocate au barreau…
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2 commentaires
En gros, je suis clandestin venant d’un pays où 98% des demandes d’asile après étude par l’OFPRA sont rejetées, mais ça fait rien, l’on ne me permet pas de déposer ma demande, j’attaque en justice sans que cela me coûte un sou, je ridiculise le pays où je suis si je gagne, et si je perds je reste quand même et je continue d’autres actions auprès d’autres tribunaux.
C’est bien l’état de droit, mais la ca frise le ridicule, ça dépasse l’entendement.
Alors si il est pris la décision d’ordonner par le tribunal la réouverture des bureaux de l’asile, il faut que les demandes soit instruites dans un délai ultra rapide, et lorsque la notification de refus est signifiee contraindre les personnes en centre de rétention, et les expulser immédiatement.
C’est un bon résumé de ce que pensent de nombreux guyanais dont je fais partie. L’état de droit, pour qui ?