Après plusieurs manifestations anti-passe sanitaire, dont une marche qui a réuni plusieurs centaines de personnes à Cayenne le 21 juillet (photo de Une) et un jeté de blouse symbolique devant l’Agence régionale de Santé ce vendredi matin, les opposants au passe-sanitaire mis en place depuis le 21 juillet et à la vaccination obligatoire pour 70 professions et qui demandent aussi la fin des motifs impérieux pour circuler «dans et hors de la Guyane » pour les non-vaccinés, organisent « une caravane de la liberté » ce samedi 24 juillet.
Elle partira à 6 heures de Family Plazza à Matoury, direction le marché de Saint-Laurent du Maroni à 10h. Plusieurs arrêts sont prévus notamment à Macouria bourg à 6h30, au rond-point café à Kourou à 7 heures, à 7h45 à Sinnamary au rond-point Ibis, à 8h15 au pont d’Iracoubo où les voitures devront franchir le poste de contrôle routier afin de rejoindre Saint-Laurent.
La préfecture exige toujours une justification aux postes de contrôle routier (PCR) d’Iracoubo et de Régina par des motifs impérieux pour les non-vaccinés. « Les guyanaises et les guyanais vaccinés peuvent circuler librement sur tout le territoire régional, ils n’ont plus besoin de présenter un motif impérieux pour franchir les Postes de Contrôle Routier (PCR) » indiquait la préfecture, le 17 juillet.
Les associations derrière cette caravane, « les mêmes qui ont interpellé le président de la Collectivité » précise Yannick Xavier, secrétaire général de l’Union des travailleurs guyanais (UTG), la semaine dernière, tels que le syndicat UTG, Trop’Violans, les partis politiques tel le MDES, Nouvelles forces de Guyane ou la France insoumise, etc. sont contre ces motifs. Par ailleurs, vu les horaires annoncés, attention aux excès de vitesse, surtout sur le tronçon Kourou-Sinnamary…
L’Assemblée nationale a adopté, vendredi 23 juillet, le projet de loi sanitaire sur l’extension du passe sanitaire pour certaines activités de loisirs et du quotidien accueillant plus de 50 personnes. Ce dispositif mis en place sur le territoire nationale depuis le 21 juillet, est défendu par le gouvernement afin de lutter contre la quatrième vague épidémique due au variant Delta. En Guyane, 5 suspicions de variant Delta ont été détectées en semaine 28, a indiqué l’Agence régionale de Santé ce vendredi 23 juillet.
7 commentaires
A Iracoubo que va t’il se passer ? J’ai un peu peur…
Et Serville se cache ou?
Le vrai problème est que les gens ne savent pas ce qui se passe, ils n’ont aucune conscience de la gravité de la situation épidémique. Avec une telle incurie de ce gouvernement qui s’est complètement discrédité sur la gestion de la crise sanitaire et l’inconscience naïve de la population on va droit vers un désastre.
Ouai ouai ils ne savent pas ce qui se passe…
On manifeste devant le consulat du Brésil…pas contre l’orpillage du peyi, la pêche illégale mais parce qu’une Guyanaise a subit un contrôle d’identité à la frontière !
10000 gariemperos, 100 000 Haïtiens, mais faut lever les contrôles d’est en ouest et virer les Syriens…
10 tonnes d’or/an pique au peyi ça représente combien de collèges, d’enfants scolarisés ?
Les réanimations pleines à craquer, un personnel soignant épuisé et ils manifestent contre l’obligation vaccinale des soignants ! Et pire, vous expliquent que 50% des leurs sont vaccinés!
C’est donc juste de l’idéologie vomitoire, encore et encore.
Pour cette manifestation, il faut de l’argent! Qui sont les donateurs?
Comité Tourisme Guyane peut être ?
@DUCK
La peur n’évite pas le danger. En ce moment, elle nous fait perdre en plus nos libertés.
Et une peur hystérique s’empare insidieusement d’une partie de la population : nous sommes dans le même schéma que les Peurs Rouges qui ont sévi aux USA dans les années 20 et 50.
Certains ne semblent pas se rendre compte qu’un an et demi de trouille institutionnalisée les a visiblement marqué au fer rouge, aujourd’hui, bien que vaccinés, ils en sont arrivé au point de haïr ceux qui revendiquent leurs libertés individuelles, et à exiger encore plus de restrictions des libertés…