Voici l’essentiel à retenir de l’allocution télévisée du président de la République ce lundi 12 juillet.
De nouvelles mesures sanitaires ont été annoncées par Emmanuel Macron afin de faire face à la « reprise forte de l’épidémie » de Covid-19 « qui touche tous les territoires, métropole comme Outre-mer », en liaison notamment avec la diffusion du variant Delta.
A partir du 21 juillet le passe sanitaire délivré aux personnes vaccinées ou détentrices d’un test négatif récent sera obligatoire pour les plus de 12 ans dans les « lieux de loisirs et de culture » rassemblant plus de 50 personnes, puis il sera étendu « début août » aux cafés, restaurants, grands centres commerciaux, établissements médicaux et maisons de retraite, de même qu’aux longs trajets en avion, train ou car.
La vaccination va devenir obligatoire pour les personnels soignants et non-soignants travaillant dans les établissements de santé ainsi que pour les personnes travaillant « au contact des personnes âgées ou fragiles, y compris à domicile », qui auront « jusqu’au 15 septembre pour se faire vacciner » avant que « des contrôles » ne soient opérés et que « des sanctions » ne soient prises le cas échéant.
Des mesures coercitives justifiées par le chef de l’Etat en ces termes : « reconnaître le civisme et faire porter les restrictions sur les non vaccinés plutôt que sur tous ».
Une « campagne de rappel » va être lancée en septembre afin que les personnes âgées vaccinées en début d’année reçoivent « une nouvelle injection », tandis que « des campagnes de vaccination » seront mises en place à la rentrée à destination des collégiens, lycéens et étudiants.
Les tests PCR gratuits et sans ordonnance deviendront payant à partir d’octobre « afin d’encourager la vaccination plutôt que la multiplication des tests ».
Les préfets pourront mettre en place des « mesures de freinage » en fonction des situations locales et l’état d’urgence sanitaire assorti d’un couvre-feu va être rétabli dès ce mardi en Conseil des ministres pour la Martinique et La Réunion – une situation dont la Guyane n’est quant à elle jamais sortie depuis mars 2020.
Le chef de l’Etat a annoncé par ailleurs l’instauration d’un « revenu d’engagement » fondé sur une logique « de devoirs et de droits » à destination des jeunes « sans emploi ou formation ».
Il a également indiqué que la très controversée réformes des retraites, mise en sommeil au début de l’épidémie de Covid-19, ne sera pas relancée « tant que l’épidémie ne sera pas sous contrôle et la reprise bien assurée ».
A l’inverse, la réforme de l’assurance-chômage, très critiquée elle aussi et suspendue par le Conseil d’État, devra être « pleinement mise en œuvre » à partir du 1er octobre.
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