Le Brésil avec Azul, un retour compromis
Après une première apparition sur le tarmac de Cayenne Félix Eboué à l’été 2015, la compagnie aérienne brésilienne Azul, qui desservait les capitales régionales Belém et Fortaleza au départ de Cayenne, est désormais loin du ciel guyanais. La fermeture des frontières entre la Guyane et le Brésil, décidée le 19 mars 2020 en raison de la pandémie de coronavirus et du risque sanitaire, a eu notamment comme effet l’arrêt des liaisons aériennes internationales et donc le départ d’Azul. Pour la déléguée régionale de la compagnie Laura De Reynal, “il y a une possibilité de retour mais elle est prématurée”. L’été…
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8 commentaires
Est ce que la surinam airways repointera le nez de ses avions en guyane ?
Crise grave consécutive à cette pandémie internationale, mais aussi à un manque de prévision de la part des décideurs, qui font face comme nombre d´autres élus à une situation exceptionnelle qui a surpris beaucoup de dirigeants de pays dit, mais aussi développés.
L´Amapá comme d´autres Etats du Brésil et pays industrialisés, a délaissé la santé publique, au profit d´autres dossiers, plus stratégiques.
Obligeant les élus de Oiapoque, d´appeler ces derniers jours, à l´aide internationale auprès de l´Etat français, en adressant une lettre réclamant du secours sanitaire au préfet de la Guyane.
Pourquoi avoir abandonné au Brésil en 1900, cette région nommée la petite Martinique, si 120 ans plus tard, la France doit porter secours aux descendants des résidents de cette même région, qui a été pendant plusieurs décennies un territoire français.
Question de vie et mort dira t´on, mais aussi de Fraternité et échange de coopération dans divers domaines, également et surement dans le domaine du santé publique.
Cette région n’a pas été abandonnée au Brésil en 1900 : prise aux Portugais, elle n’a été officiellement française que de 1797 à 1810, où elle revint au Brésil portugais qui occupa alors la Guyane. De 1841 à 1900 elle n’était qu’un territoire neutralisé réclamé – mais non possédé – par les Français et détaché du Brésil, à qui un arbitrage suisse le réattribua définitivement sur des considérations historiques et démographiques.
Rappelons que le Brésil a grandement ravitaillé la Guyane pendant la Seconde Guerre mondiale, quand la Métropole était occupée par les Nazis et l’océan Atlantique coupé par les sous-marins allemands.
Ouai bon, à raison de 5/6 tonnes d’or à l’année, ils se sont bien remboursés!
Pour continuer cette parenthese sur la region frontaliere, beaucoup ont la memoire courte ou alors non pas connu l avant : il n y avait pas de route entre regina et st george. Juste une barge qui ravitallait la ville, et des petits avions 9 a 14 sieges pour les passagers.
HEUREUSEMENT qu on pouvait compter sur nos voisins bresiliens d’Oyapoque. Cela valait pour tous les habitants de la rive du fleuve de ouanary a trois sauts.
Ouai c’était le bon temps, fejoida et caipi gratos!
Bien dit, Benoît. Bcp ne le savent pas et tous prennent la configuration actuelle pour normale et souhaitable.
Pour autant, le HEUREUSEMENT sonne benêt : 1. nos voisins brésiliens d’Oyapoque n’ont pas « ravitaillé » St Georges, mais les habitants de celle-ci ont fait leurs courses là-bas.
2. nos voisins brésiliens d’Oyapoque n’ont pas vendu leurs marchandises à « Nous », mais à leurs semblables, à eux-mêmes, la plupart des hab. du bled nommé St Georges était brésilien… A deux tiers klandos…au bas mot.
3. Conséquemment, le bled nommé St Georges était bcp plus un territoire envahi que territoire français.
4. Avec ses conséquences dont le peuple s’offusque à présent…
La venue de Azul en Guyane à eu des avantages dans un premier temps:
baisse du prix des billets
Avions le jour et surtout à l’heure
Un vol direct fortaleza
3 vols de plus par semaine
Puis sont venus les inconvénients:
Départ de Surinam airways, donc fin de la concurrence
Plus que un vol par semaine donc une offre inadaptée
Tarifs qui sont montés en flèche donc une offre plus du tout intéressante
Conclusion, malgré un bon début et une ouverture intéressante vers le Brésil, l’offre de Azul à fini par partir en sucette, leur départ, si il devient définitif, n’est pas forcément une mauvaise chose, car il permettra peut-être à un de ses concurrents de proposer une offre plus large vers le Brésil.