Les centres hospitaliers de Cayenne, Kourou et Saint-Laurent ont annoncé la levée du Plan Blanc à compter de ce mercredi 2 septembre à 8h.
Une décision que les directeurs de ces trois hôpitaux formant le Groupement hospitalier de territoire expliquent par « l’évolution de la situation épidémiologique en Guyane ».
En effet si le Plan Blanc – dispositif permettant de mobiliser des moyens accrus – « avait été déclenché le 4 juillet dernier de manière commune » dans ces trois hôpitaux guyanais « afin de faire face à l’augmentation importante du nombre d’hospitalisations Covid-19 », on observe depuis lors un ralentissement de la circulation du coronavirus sur le territoire.
Les directeurs des centres hospitalier de Cayenne, Kourou et Saint-Laurent précisent cependant que « la levée du Plan Blanc ne signifie en aucun cas une sortie de crise » mais qu’elle « redéfinit les axes stratégiques de la gestion de crise ».
En effet la Guyane est toujours en pleine crise sanitaire due au Covid-19 et reste le territoire ultramarin de loin le plus touché avec à ce jour 63 morts et 9154 cas déclarés depuis la détection des premiers cas le 4 mars dernier.
3 commentaires
Merci pour ce rappel cristique 😁.
J ai besoin de ma dose de chiffre quotidien.
Et ça coûte pas 200e ici, au moins 😁.
Je me disais, comme on se lasse un peu avec ses chiffres baissiers, moins anxiogènes, moins vendeurs, pourriez vous rappeler le fait qu il reste encore en Guyane quelques êtres vivants ?
Et qui pour une part de plus en plus importante, ne souhaite rien d autre que de respirer en paix.🙏
Environ 250 000 habitants (ou le double ?…) et 63 morts (paix à leurs âmes).
Il doit rester, au bas mot, quelques 249937 personnes en vie. Quelle info dis donc ! Rien que de l écrire, ça me remonte le morale parcequ’ à ce rythme là, va en falloir du temps pour décimer une population de manière pandémique.
Des chiffres, des chiffres….
Si on prend 63 morts pour 6 mois et qu on imagine que la maladie tue toute l année à ce rythme, ça fait 2X plus de morts soit 126 morts par an.
Soit 249937/126 = 1983 années !!!
Un super chiffre 👍 juste avant le fameux complotiste chiffre 1984 😉
Bref, donc si le cocorictus tue toute l année au rythme de ses 6 mois passés, il lui faudra presque 2 millénaires pour éradiquer les guyanais. (Ps: les guyanais ne sont pas eradiquables, oubliez ça)
Ca fait un bon confinement, hein ? 😁 pour se protéger pendant tout ce temps.
C est tout de même pas très compliqué d accepter que porter un masque jusqu’à 12h de temps par jour (départ du domicile, retour soir par bus) pour un enfant pourrait poser problème, ou je suis complètement con ?
Quels précédents ? Quels connaissances des effets collatéraux des masques sur la santé physique de chacun (porté intensément chaque jour) et sur la santé psychique des individus et des groupes humains ?
L important c est qu il soit dit que ON a fait quelque chose. Si c catastrophique… ON savait pas. ON pouvait pas rester sans rien faire, bla bla bla…. depuis toujours… comme les virus.
Puisque l on ne sait pas, ou pas tout, ou que ça change, pourquoi ne pas tenter cela?…
Les plus vulnérables pourraient mettre en pratique pour eux même la meilleure mesure que notre cher gouvernement et ses élites expertes nous ont offerte, je parle bien sûr du confinement, en un seul mot évidemment.
Qu ils se confinent eux-mêmes les donneurs de conseils, experts surtout en erreurs et autres conflits d intérêts. Les décideurs, les sachants, les ordonnateurs…
Confinez vous chers amis a la santé fragile, protégez vous, confinez vous méfiants et apeurés, rassurez vous..
Prenez le temps nécessaire d observer vivre les « pro air » entre-eux, puis si rien ne se passe, rejoignez les quand vous le souhaiterez 😉
Si 2ème vague il y a, qu elle ne soit pas une vague masquée et suicidaire. On a déjà été assez stupide jusqu’à ici ,vous ne trouvez pas ?
Mr… me dit un élève, ça va durer encore longtemps le masque ?
Dois je lui avouer que les virus font et feront toujours partie de notre biotope et que ça durera donc toujours ?
Non jeune homme. Il suffit d attendre que les financiers soutenus par l industrie pharmaceutique disent aux politiciens d annoncer dans les grands médias, détenus par les mêmes et leurs copains armuriers, que le retour sur investissement est bientôt là. Déjà des milliards de pre commandes de vaccins. Garde espoir…
Quand on le dira que c est la fin à la t es laid, les gens arrêteront d avoir peur.
Enfin arrêteront d avoir cette peur. On leur en trouvera bien une autre…
Ceci dit, comme nous nageons dans un océan de bactéries et de virus en nous et hors nous en permanence, il va ptet falloir penser au vaccin sous perf en déambulatoire, histoire d être sûr d être protégé en permanence des virus et de leurs perfides mutations.
Enfin nous serons sains et saufs et libres…
Jusqu’à au prochain SIDA du Covid…
A suivre…
Abaris, ton commentaire est parfait 👍!
Moi-même j’ai eu très peur au début de la pandémie de Guyane, et j’avais même envoyé un commentaire à Guyaweb qui a eu la bonne idée de le censurer. En effet, tenant compte du rapport métropolitain nombre de mort/nombre de détectés de 26%, il aurait dû y avoir 2 350 cercueils de plus… et bien tout faux ! Et même plus peur 😝 !
A Fred 66.
Merci l ami, un peu de soutien dans cette période fait chaud au cœur. On a bcp de mal à se retrouver, nous autres sceptiques.
Je ne lancerai la pierre à personne et certainement pas à Guyaweb, même s ils ont dû parfois faire des choix sur les coms. En effet la pression était très forte et un média alternatif ou non, marche sur des œufs en ce genre de période. On est très rapidement taxé d adjectifs en isme et je comprends que la prudence fût de mise d autant que les peurs ont été grandement alimentées quotidiennement par tous les grands médias du monde. Nous avons entendu tout et son contraire. Pas évident dans ce contexte de faire la part des choses et les meilleurs choix, chacun ayant sa propre sensibilité.
Néanmoins, nous pouvons encore nous exprimez ici, et pour cela je remercie toute l équipe.
Si je pouvais émettre un vœu, ce serait de voir la rédaction donner un peu plus la parole aux ismes, afin de participer activement à la liberté d expression (qui n existe que dans son usage) et par là même pouvoir entreprendre un travail de pédagogie journalistique par une mise en scène (articles) des débats contradictoires avec une comparaisons des argumentaires et sources, et avec un suivi dans la durée jusqu’à la démonstration de l opinion qui se rapproche le plus du vrai.
C est dans la confrontation des idées les plus antagonistes que l on peut se construire une opinion éclairée. Les fous, les hurluberlus, les menteurs et autres manipulateurs doivent être aussi entendu car il n y a rien de pire pour une démocratie qu une parole censurée, ostracisée, interdite. C’est en confrontant leurs argumentaires qu ils seront le mieux contredit, mis à jour, démontés ou au contraire corroborés.
Il existe toujours un journalisme d information, qui reprend les décisions et points de vue des autoriSés, mais il nous manque cruellement de place pour un journalisme d expression libre, qui donnerait pour une part, sa place aux sans dents, aux gueux, aux citoyens lambda sous leurs responsabilité légale et personnelle.
Ceci dit, faudrait il encore trouver des couillus prêts à ce lancer dans l arène. Y en a t il ici ? Je suis convaincu que oui.
Il est en effet incroyable de voir avec quelle efficacité un citoyen peut, par son travail et du temps, comprendre des sujets complexes en apparence. Le hic, c est que ce citoyen lambda, n etant soumis à aucun conflit d intérêts, ne se privera pas de dénoncer toutes les dérives qu il aurait identifié dans son cheminement. Et ça, ça pose problème à ceux qui ont les manettes en main et qui souhaitent les conserver à l abri des regards indiscrèts.
Plus que jamais nous avons besoin d un organe de presse populaire qui donnerait la parole aux plus inaudibles, parfois par soutien, parfois pour démonter les erreurs ou oublis de cette réflexion mais toujours avec la passion de la parole libre et du sens du bien commun, avec l ambition d éclairer au mieux l opinion publique.
Aujourd’hui, j ose espérer qu après ces mois de recul, les faits ramènent à la raison les autorités puis les gens.
Cela risque de durer encore, malheureusement.
Il aurait été si simple de proposer une prérentrée avec tous ceux qui se sentent en confiance et en bonne santé pour débuter l année, personnels et élèves. Les autres auraient suivi qlqs semaines après en toute confiance sans avoir besoin de choquer la psychologie et les corps de nos enfants. On voudrait tuer l école en faisant peur à tous, qu on ne s y serait pas pris autrement.
En ce qui me concerne, je vois l absence de tout soutien syndical sur cette question et sur tout l échiquier syndical, personne ne peste contre ces obligations orwelliennes sauf à demander plus de moyens, comme toujours sans en mesurer l implication, la légitimité ni les dangers liées à ces mesures.
Je vais donc composer. Je mets le masque dans l établissement pour ne choquer personne et pour m assurer que mes élèves respireront librement dans leur atelier. J accepte de revoir mes principes, ma morale et mes connaissances sur le Covid accumulées par des centaines d heures d ecoute de lecture et réflexions. Les plus averti doivent tenir compte de cette situation anxiogène en composant avec les peurs des uns et des autres, sans vouloir convaincre ou s opposer frontalement. Restons calme et digne en attendant que le temps fasse son œuvre.
Je garde en tête la santé des enfants. Tant que cela sera possible.
Je sens bien une rentrée en 2 phases.
D abord la bienveillance de notre institution qui laissera le bordel se faire, les dissensions entre pour et contre, et le repérage des réfractaires.
Puis, d’ici fin septembre ou peu après, s il n y a pas une révolte générale contre ce gourouvernement, nous pouvons nous attendre à une intensification des sanctions, des radiations.
Je me suis si souvent trompé dans ma vie, que Dieu fasse que je me trompe également ici. Je tiendrai jusqu’à ce qu on vienne m arracher à mes élèves et il faudra être très motivé pour cela.
Je ne me laisserai pas faire.
J ai vu l l’école passé du bac à sable de mon enfance à un lieu qui est aujourd’hui entre une annexe de l hopital, (vaccination des enfants, suivi psychologique, fiche de signalement de tout « problème « détecté par l’enseignant sur la famille de l élève à l A.S.E, visite obligatoire du planning familial, etc…) et une annexe de la prison (obligations, interdictions, vidéosurveillance, présence policière autour de l’établissement, interventions policières dans les classes, exclusions, etc…). Toutes ces mesures qui s’additionnent, appliquées au fur et à mesure des années contiennent en elles un intérêt reel vis à vis des élèves et de leur famille, mais leur multiplication toujours accompagnée d obligations sanctionnables, à relégué le rôle de la famille à son expression la plus marginale. Et c est d autant plus vrai en Guyane. Nombreux élèves sont sans papiers. La pression des familles est grande, la docilite vis à vis de l ‘école, l est donc tout autant.
Un ancien président français a tenu des propos que l on aurait pu qualifier de complotistes à l époque :
« Nous irons ensemble vers le nouvel ordre mondial. Et personne, je dis bien personne ne pourra s y opposer »
Ces propos de Nicolas Sarkozy en 2009 n ont plus rien de complotistes aujourd’hui. Nous pouvons juste constater qu il savait, et que les faits lui donnent raison, pour l instant.
Reste à savoir si le français, qui étymologiquement se réfère à l Homme qui vient du pays des Hommes Libres, acceptera cet avenir pour ses enfants, pour l humanite.
JE NE L ACCEPTE PAS en tant qu humain, homme, enseignant et papa.
JE ME BATTRAI JUSQU AU BOUT
Je prie pour que nous soyons dignes, courageux et bienveillants avec nos enfants, pour que dans quelques années nous puissions tous être fiers et heureux d avoir participé à construire l avenir que nous souhaitons aujourd’hui pour eux et pour nous.
Merci Fred, merci Guyaweb, merci à toutes les bonnes âmes d oeuvrer pour nos libertés, notre humanité, en raffermissant nos liens, par et pour ce qui nous unis tous, nos enfants, notre avenir en commun.
La tempête est arrivée… Faisons face.