A Saint-Laurent, l’économie informelle touchée de plein fouet
A Saint-Laurent, les mesures de confinement ont porté un coup d’arrêt à l’économie informelle dont vit une partie importante de la population. Pour pallier le manque de ressources durant cette période, l’Etat a débloqué un plan d’aide alimentaire. Mais les difficultés à estimer le nombre de personnes concernées et à appréhender les conséquences que le confinement aura sur cette population révèlent les inégalités qui persistent sur le territoire. Le 6 avril, Sophie Charles, maire de Saint-Laurent, appelait à « appliquer au quotidien les mesures déployées et préconisées par la Préfecture et l’Agence Régionale de Santé» dans un communiqué où elle…
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4 commentaires
Et que dire des mules privées d’avoine depuis la forte diminution des liaisons aériennes!
La plupart ne veulent pas rentrer dans notre modèle de société où il faut cotiser, autrement dit ils ne fonctionnent pas de cette façon. Cela est aussi valable pour la femme de ménage qui ne tiens pas à être déclarée car sinon elle va perdre certaines aides. Voila tout est dit ce corona mets en lumière les magouilles nombreuses du système en guyane et ailleurs. Cette société ne tient pas la route, on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre, sinon nous nous arrêterions tous de cotiser.
Beaucoup d’informations intéressantes qui répondent à des questions que je me posais. Merci Guyaweb pour cet article.
Avec l’économie informelle c’est autant l’employeur au black que l’employé au black qui « arrêtent de cotiser »… De nombreux contribuables s’y retrouvent et préfèrent eux aussi cette solution qui leur offre un service moins taxé et donc moins onéreux. Il serait donc hypocrite de ne dénoncer qu’un seul acteur de cet échange sans impôt.