« La diminution de l’activité liée au virus Zika observée au cours de la 3e semaine d’avril ne s’est pas confirmée la [semaine suivante] » rapporte le bulletin de la cellule interrégionale d’épidémiologique des Antilles et de la Guyane, paru le 4 mai. Résultat, 500 cas apparents ont été répertoriés à travers l’ensemble du territoire guyanais au cours de la dernière semaine du mois d’avril, contre 300 lors de la précédente.

« L’épidémie se poursuit donc sur les secteurs du littoral guyanais (de St Laurent du Maroni à l’Ile de Cayenne) et de l’Oyapock (St Georges). L’impact sur l’activité hospitalière est modéré. La situation épidémiologique reste inchangée sur le Maroni et le secteur de l’Intérieur-Est. »

Depuis la fin mars, les communes de Sinnamary, Kourou et Matoury sont celles où le plus grand nombre de symptômes du Zika sont enregistrés. Avec respectivement 162, 160 et 135 cas pour 10 000 habitants.

Depuis le début de l’émergence du virus (transmis par le moustique), sur le territoire, 340 femmes enceintes ont eu un résultat biologique positif. Par ailleurs, 3 cas de syndrome de Guillain-Barré positifs pour le Zika ont été répertoriés sur cette même période. Le virus n’ait responsable à ce jour d’aucun décès en Guyane.

Au moins 5 300 malades sont suspectés d’avoir été contaminés par le virus à ce jour dans le territoire, toujours placé en situation épidémique sur le littoral.