Sud Education et le Sgen-CDTG-CFDT viennent d’apporter leur soutien public au personnel du Casnav, « privé de locaux depuis début juin ».
Suite au débrayage opéré par le personnel du Casnav (le centre académique pour la scolarisation des enfants allophones nouvellement arrivés et des enfants issus des familles itinérantes et de voyageur) de l’ex-campus Saint-Denis à Cayenne, Sud Education et le Sgen-CDTG-CFDT font savoir qu’ils « n’accepteront pas que personnels et familles » fréquentant le Casnav, « fassent les frais de l’abandon administratif dans lequel [il] fonctionne depuis des années ».
Par communiqué envoyé mardi, les deux organisations syndicales « exigent le respect de[s] droits » du personnel du Casnav et des « 600 familles » concernées.
« Les agents du Casnav privés de locaux depuis début juin ont tenu à assurer dès le 1er septembre l’accueil. Alors que vendredi ils ont été informés d’une installation temporaire au réseau « Canopé », c’est finalement un déménagement dans les ex-bureaux de l’ONISEP que l’administration a décidé.
Considérant les problèmes d’hygiène et de sécurité qui ont conduit à l’abandon du bâtiment, et sa configuration peu adaptée à la réception d’un public important, les agents ont fait valoir la nécessité d’attendre l’évaluation de l’inspecteur santé sécurité pour déplacer l’accueil des familles » communiquent les syndicats.
« La proposition de poursuivre leurs activités au rectorat les quelques jours utiles au respect de la procédure a été refusée au motif – surprenant et inexpliqué – que « les conditions d’accueil ne sont pas réunies au Rectorat ». Les personnels ont été informés ce lundi en fin de journée que le rectorat avait l’intention de suspendre l’accueil Casnav. Alors que la crise annoncée et les risques de troubles à l’ordre public ont été gérés par eux, attachés à leurs missions de service public, la confirmation d’une telle décision – une prise d’otage des familles – serait incompréhensible ».
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