Face au mécontentement des riverains des routes départementales de Javouhey et de Charvein (Guyaweb du 30/05/16) qui ont interpellé directement l’exécutif territorial, celui-ci, en charge des routes départementales annonce par voie de presse la tenue d’ « une réunion le lundi 6 juin à l’annexe mairie de Javouhey, entre les différents partenaires et la population ».
La CTG assure que les routes départementales de la commune de Mana sont intégrées à « l’enveloppe » de la programmation pluriannuelle d’investissement 2016 « consacrée à l’engagement de travaux de réfection du parc routier ».
« Cette route qui a été retapée il y a moins de 6 mois est de nouveau dans un état catastrophique – trous, ornières, absence de marquage au sol – met en péril la sécurité de nos enfants qui prennent les bus scolaires tous les jours » fustige le collectif de riverains qui a manifesté sa colère et qui fait circuler une pétition papier, signée par au moins 300 personnes, selon les intéressés.
« Le mercredi 18 mai 2016, une campagne de remise en état de la chaussée était lancée par la CTG de façon à pallier aux difficultés les plus extrêmes, mobilisant ainsi ses services du parc de voirie de Saint-Laurent » se défend la CTG. « Durant le mois d’avril et après attribution d’un marché de 520 000 €, c’est la société Eiffage qui était à l’œuvre sur la départementale 10, pour des travaux ralentis par les intempéries ».
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Il y eu certainement eu un tas de réunions préalables aux décisions prises d’attribution de marché destiné à financer les travaux d’il y a 6 mois déjà pour reboucher les trous sur la même route. Puis on a du faire d’autres réunions pour décider de la nouvelle enveloppe de 520.000 Euros en cours.
Alors on va faire une nouvelle réunion pour comprendre pourquoi il y a encore des trous. Du coté de Javouhey il y a donc un syndrome de la réunionnite, bien loin du terrain et des contrôles de résultats des opérations faites. Ca communique à tour de bras pour s’absoudre de ses responsabilités et pendant ce temps là la situation s’aggrave, les budgets sont dépensés, les riverains souffrent.