Les zones prioritaires pourraient être « élargies à d’autres communes »
Après son annonce faite le 31 juillet du déploiement de « quinze zones de sécurité prioritaires » en France – dont font partie Rémire-Montjoly, Matoury et Cayenne – sans expliquer si les effectifs des forces de l’ordre seraient renforcés, Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur a précisé jeudi à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), « la création, à partir de 2013, de 500 postes de policiers et de gendarmes par an » rapporte le Télégramme. «La sécurité, comme la justice, sont des priorités dans le budget 2013, alors que près de 12.000postes de policiers et de gendarmes ont été supprimés au cours des cinq dernières années», a…
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Encore une « mesurette politicienne » pour la Guyane. On va encore réquisitionner des Hotels ou des immeubles de particuliers à Cayenne pour loger ces effectifs supplémentaires…
Quand nos responsables politiques nationaux et locaux vont-ils comprendre que le combat contre l’insécurité en Guyane passe OBLIGATOIREMENT par une REIMPLANTATION des services de Police et de la Défense (Gendarmerie et Armée).
La loi qui en substance dit : » la Gendarmerie la campagne et la Police les Villes. Que voit -on en Guyane :
1°) Une imposante Caserne de Gendarmerie en Pleine agglomération cayennaise dont la compétence territoriale est poliçière.
2°) Le seul et unique commissariat de la ville de cayenne se trouve complète enclavé et excentré par rapport à son champs de compétence. La périphérie de cette ville n’a pas de Poste de police.
3°) En portant le constat plus loin, Rémire_Montjoly, Matoury, Kourou et Saint-Laurent du Maroni auraient du être de compétence Policière.
Le remède est un redéploiement des casernes de Gendarmerie mieux structurées sur Régina, Saint-Georges, Maripasoula, Iracoubo, ou Camopi qui permettrait aux forces militaires de mieux gérer les problèmes d’insécurité qui sévissent où elles sont territoirilalement compétentes.
Les plus importantes Casernes militaires sont concentrées sur le chef lieu du département, alors que depuis des décénies elles auraient du être déplacées sur les bords des fleuves Maroni et Oyapock, là où ils auraient été plus utiles. Implantées à ces endroits, Les forçes de Gendarmerie auraient beaucoup plus de faciliter pour faire des patrouilles et des contrôles routiers et tout naturellement, les barrages fixes de Bélizon ou d’Iracoubo,couteux pour le contribuable et gênant pour l’honnête citoyen, n’auraient plus raison d’être.
L’ennemi ne vient plus de l’océan atlantique, comme aux siècles passés, il vient de nos chez nos voisins (Clandestins et Garinpéros).Donc protégeons sérieusement nos fontières.
Pour résumer, Les Forces militaires (Armée et Gendarmerie) et les Forces de Police (Police Nationale) ne couvrent pas leur territoire de compétence. Toute ces forces sont basées sur Cayenne où ils sont inopérants.
Ainsi la zone intérieure du département ainsi que la périphérie de Cayenne sont données en pature aux bandits.
Innocupation et surveilance peu sérieuses de l’ensemble du territoire, l’histoire se répète, il suffit de se souvenir des causes originelles qui ont conduit à la perte du « contesté franco-brésilien ». Croyez moi la comparaison n’est pas exagéréé…
Il est complètement illusoire de croire que la délinquance est essentiellement d’origine étrangère. Notre echec scolaire et de formation, notre faiblesse économique, notre manque d’infrastructures, notre démographie fabriquent notre propre délinquance et ce n’est pas en postant des fonctionnaires sur des frontières qui sont incontrolables en Guyane, qu’on peut prétendre régler le problème de la sécurité.
Commençons par nous réapproprier l’éducation et la formation de nos jeunes, commençons par donner priorité à l’emploi au lieu de nous fournir moins cher en métropole, et on pourra peut-être espérer un début d’évolution si il n’est pas trop tard. Sinon la Guyane est condamnée.