Les réactions à l’ « attentat de Nice » sont peu nombreuses pour l’heure en Guyane. L’attaque est survenue jeudi 14 juillet après 22h30 sur la Promenade des Anglais, à Nice (Alpes-Maritimes) (Guyaweb du 14/07). Le « bilan provisoire fait état d’au moins 84 morts et une centaine de blessés » selon Médiapart (15/07).
L’homme conduisant le poids lourd qui a foncé sur la foule et a fauché des dizaines de personnes sur environ deux kilomètres puis a été abattu par des « policiers » selon Médiapart « n’est pas fiché S pour radicalisme et n’est pas connu pour des faits de terrorisme ». « Une grenade inopérante et des armes factices ont été retrouvées dans le camion ».
La préfecture de Guyane indique que « trois jours de deuil national ont été décrétés : les samedi 16, dimanche 17 et lundi 18 juillet 2016.
En outre, les drapeaux sont mis en berne sur les bâtiments et édifices publics dès aujourd’hui et ce, jusqu’au 18 juillet 2016 inclus » afin de rendre hommage aux victimes. Enfin, un numéro d’urgence a par ailleurs été mis en place par le Quai d’Orsay au 01 43 17 56 46.
Le sénateur Antoine Karam appelle à ne « rien céd[er] aux fanatiques et aux haines. La lutte contre le terrorisme s’annonce longue [selon les premières informations, l’acte terroriste n’est pas affirmé, bien que le chef de l’État, François Hollande a affirmé dans son allocution retransmise par les médias nationaux, quelques heures après le drame, que la nature « terroriste » « ne peut être niée » ]. »
Pour le sénateur de Guyane, « la République doit être plus forte que la terreur. L’état d’urgence va être prolongé pour prévenir tout autre action grâce au courage et à la totale mobilisation de nos services de police et de renseignement. Face à cette nouvelle épreuve, l’union et la solidarité nationale doivent prévaloir. »
Le président de la Collectivité territoriale de Guyane (CTG), Rodolphe Alexandre, « souligne qu’en ce jour de célébration, où la devise « Liberté, Égalité, Fraternité » semble plus que jamais protectrice, la France a été attaquée dans ce qu’elle a de plus symbolique. Nous nous devons ce soir, Guyanaises et Guyanais, de faire honneur à cette devise en apportant notre plus fervent soutien à nos compatriotes face à cet acte ignoble, afin d’accompagner la population niçoise dans cette épreuve. »
Les « premières pensées » du maire de Macouria, Gilles Adelson, « vont à toutes ces victimes innocentes [et] tous les Guyanais qui, comme moi, ont des proches qui travaillent, étudient, ou tout simplement profitent de vacances sur la côte d’azur.
Nous devons avoir conscience de l’importance de cette situation qui nous concerne tous, malgré l’éloignement géographique. Je pense ici aux victimes de ces actes terroristes en Irak, en Tunisie, en Turquie, en Belgique ou ailleurs.
Notre combat est le même, pour préserver ce pourquoi nous nous battons chaque jour, pour faire de notre terre celle de la liberté et de la libre expression, dans le respect de toutes les communautés, quelles que soient leur langue, leur couleur, leur religion. »
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« Le sénateur Antoine Karam appelle à ne « rien céd[er] aux fanatiques et aux haines. » il s’adresse au MIR ?