La Marine reconnaît qu'elle manque de moyens selon le Comité des pêches
« Les gendarmes sont d’accord pour dire qu’ils sont démunis face aux pêcheurs clandestins brésiliens car ils n’ont pas de moyens adaptés pour lutter contre la pêche illicite étrangère » selon un communiqué de presse du Comité régional des pêches et élevages marins, qui apporte sa voix à celle du syndicat des pêcheurs et armateurs de la pêche artisanale. Ce dernier réclame au gouvernement « un plan d’urgence » pour relever la filière (Guyaweb du 16/01) suite la situation économique et de piraterie alarmante dénoncée la filière ; et scientifiquement prouvée par l’Ifremer lors de son rapport sur la pêche illicite aux abords des…
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Voilà tout est dit dans l’article »le Gouvernement Français ne souhaite pas fragiliser ses relations avec le Brésil ». Si la France qui se dit une grande puissance voulait intervenir contre la pêche illicite, l’orpaillage clandestin, elle aurait pu le faire. Quand la France veut, elle peut. Quand il s’agit de déployer des moyens militaires, elle sait le faire rapidement pour défendre ses intérêt (Voir le Mali). Comme le dit Karam dans un article paru ce jour dans France Guyane, la France n’a qu’une seule ambition pour la Guyane, c’est le spatial. Le reste pour des raisons purement économique ne l’intéresse pas. La Guyane pour la France se limite à la base spatiale. Son seul souci, c’est de conserver ses bonnes relations avec notre voisin et surtout de défendre ses intérêts économiques au Brésil. Toutes ses petites opérations de lutte contre les garimpareiros et les pêcheurs brésiliens ne sont que de la poudre aux yeux.
En résumé : faisant un peu, mais pas trop afin d’éviter de mécontenter notre voisin.