« ll y a 10 ans, en mai 2006, nos amis et collègues Domingo Ribamar da Silva et Andoe Saakie (dit « Capi ») étaient assassinés par des orpailleurs clandestins sur le camp Arataï, situé à l’entrée de la réserve naturelle des Nouragues. Le camp d’accueil de la réserve [en photo] s’était alors éteint en même temps qu’eux, qui en étaient la force vive… » se remémorent la Réserve naturelle des Nouragues, la Deal Guyane, le Gepog, l’ONF et le CNRS, qui co-signent un communiqué de presse ce jeudi.
« Aujourd’hui, après un travail renforcé de surveillance et de sécurisation, les activités qui se déroulent sur la réserve se font dans un climat apaisé, appuyé par une fréquentation accrue des scientifiques sur la station internationale de recherche, située au cœur de la réserve, à proximité du camp Arataï.
Depuis deux ans, le camp reprend progressivement vie. Sa réhabilitation s’effectue grâce à une collaboration entre la réserve, la commune, les écoles et habitants de Régina, ainsi que les agents de la station.
Cette nouvelle dynamique s’inscrit dans une volonté de reprendre, pas à pas, les activités de sensibilisation et d’éducation à l’environnement sur ce site que nos collègues disparus ont créé et animé. Nous souhaitons que ce renouveau fédérateur maintienne leur mémoire vivante.
Une chanson a également été composée en leur hommage à l’occasion des 20 ans de la réserve. L’artiste Str-8, le réalisateur Lostyca et les équipes des Nouragues se sont associés l’an dernier pour produire la vidéo, disponible en ligne : « Str-8 – Capi&Domingo – Nouragues » »
2 commentaires
Merci Guyaweb de nous avoir permis de se souvenir d’eux. Pour moi, c’est Domingo que je connaissais, un garçon posé, calme et très serviable. Mille pensées pour lui
des pensées émues et des souvenirs de tristesse (et de colère) – oui, dix ans déjà. S »il fallait un exemple de victimes innocentes, Capi et Domingo illustrent la fragilité de la vie, celle qu’ils faisaient découvrir aux visiteurs du Camp Arataï.