Annulation des sanctions infligées à deux surveillants de la prison de Rémire : l’affaire tourne au fiasco pour l’administration pénitentiaire qui n’a pas respecté la procédure…
Guyaweb s’est procuré l’intégralité de la décision du tribunal administratif de Cayenne qui a annulé une sanction de 24 mois d’exclusion de fonctions dont 18 mois avec sursis, infligée le 6 avril dernier au surveillant de la prison de Rémire, Pascal Lucéa, par le ministre de la justice. L’administration pénitentiaire reprochait au surveillant, en particulier, outre des propos tenus à l’encontre du chef d’établissement de l’époque, d’avoir refusé de transporter des armes, le 16 juin 2015, au moment d’une mutinerie au sein de la prison au dernier jour d’un barrage de protestation d’une partie du personnel. Souci : au cours…
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9 commentaires
A se demander si l’administration pénitentiaire ne l’a pas fait exprès…
C’est pas à se demander, c’est sans doute sûr. Vive la Guyane….et comme toujours, personne ne vous croira
Bonjour
Lorsque les procédures (Entre autres choses) sont mal respectées, c’est normal les mis en cause soient relaxés et indemnisés.
Le juge des référés est le juge administratif de l’urgence. Il prend des mesures provisoires et rapides, destinées à sauvegarder les droits et libertés des administrés.
Pourquoi dans ces affaires, le juge des référés, même statuant seul, face à une atteinte aussi grave d’une garantie fondamentale des droits de la défense, a –t-il rejeté le référé ?
Est-ce une incapacité du juge à gérer l’urgence ? Est-ce qu’un président de TA, ancien directeur de cabinet de préfet de Guyane, a pu influencer la décision du juge des référés? J’ai de plus en plus de doute sur l’impartialité des jugements pris par certaines juridictions en Guyane.
La juridiction administrative n’a pas été créée pour être impartiale. Elle oublie volontiers les principes généraux du droit et ignore le fondement de la légitimité qu’est le Fiat justicia…
Ceci a déjà été clairement dit au bon peuple de la Guyane.
Ce même tribunal a déjà aussi déclaré que la privation de ce qui est nécessaire ne constitue aucun obstacle… Alors…
Alors ??? froid d
Alors ??? froid dans le dos….
En l’occurrence avant de tomber dans le procès en sorcellerie, il convient de connaître parfaitement les faits. Dans ce dossier, le juge des référés aura été Daniel Josserand-Jaillet, président du tribunal administratif en personne. Et le président du tribunal administratif (composé de trois juges) qui vient d’annuler la sanction en question aura encore été M. Josserand-Jaillet.
Garder la tête froide et être conscient évite les étonnements…
Trop d’étonnements font la naïveté.