Le préfet a sommé Léon Bertrand d’annuler la prise en charge de ses frais d’avocat par la CCOG dans l’affaire dite « des pots de vin »
Le préfet de Guyane a adressé, fin 2014, à Léon Bertrand, le président de l’illustre Communauté de communes de l’ouest guyanais (CCOG), une lettre d’observations dans laquelle le représentant de l’État en Guyane demande instamment au président de la CCOG de « retirer » une délibération relative à la prise en charge de ses frais d’avocats dans l’affaire judiciaire dite des « pots de vin ». Le préfet estime que cette délibération n’est pas régulière. Léon Bertrand a, depuis, contesté… via un cabinet d’avocats, cette sommation du préfet. Le feuilleton sur deniers publics se poursuit… Notre site avait révélé, après enquête, en fin d’année…
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7 commentaires
Très franchement, vont-ils un jour arrêter les frais ? Les 30 pages de mémoire d’avocat pour justifier de faire payer ses frais d’avocat dans une affaire judiciaire où l’on a été condamné, serait-ce encore la collectivité qui paye ?
Le président de la CCIG avait fait lui-aussi voter une délibération afin que ses frais d’avocats soient payés par la CCIG lorsqu’il avait été jugé pour une affaire de favoritisme, c’est à dire avec l’argent des contribuables. Le préfet de la Guyane de l’époque n’avait pas bougé le petit doigt !
Cela n’avait pas non plus choquer la Guyane, juste un tout petit frémissement dans certains medias … Inutile de préciser lesquels !!!
D’ailleurs, sauf erreur de ma part, jusqu’à aujourd’hui RFO n’a jamais parlé de ces délibérations plus que douteuses -et en tout cas moralement inacceptables- des collectivités présidées par Bertrand. Et ça parle de liberté de la presse les larmes aux yeux. Sans vergogne…
C’est toujours les contribuables qui paient
Les gens de Saint Laurent sont aveugles.
Pour eux ils s’en fichent
Il serait temps qu’ils se réveillent
Bertrand a triché , il est responsable de ses actes.
Pourquoi on doit payer pour lui
Non non
Il doit payer de sa poche
Qu’il arrête de pleurer comme un gamin
Ses comptes en banque sont pleines.
La Prefecture aurait elle d ailleurs réagi sans les précédents articles de Guyaweb ?
Il est donc indispensable d’avoir une presse et des journalistes non inféodés en Guyane
En Guyane, des familles crèvent la faim et dans des taudis dignes du bas quart-monde et ils ne font pas partie de l’oligarchie des nantis, passe-droits et institutionnels avèrés (qui plus-est alimentent des juristes plus que moins marrons).
Aquelque kilomêtres de là on envoie trèrapidement des fusées pleines de satellites sensés améliorer la rapidité et la densité des moyens de communication.
Alors comment expliquer le temps interminablement long nécessaire à l’instruction de dossiers qui mettent une éternité pour parvenir à des vérificateurs de légalité compétents et incorruptibles?
Et surtout, comment expliquer à ceux qui crèvent de faim que tout, (je dis bien tout) est fait pour que ces pauvres soient contraints à ne pas trop la ramener ?
Et puis c’est bien connu, à Saint-Laurent, y’a pas d’vagues !
Merci de me publier et que mon ptit caillou ricoche sur le Maroni.