« Cela reste toujours 122 sites de trop »
Arnaud Anselin, directeur du Parc Amazonien par intérim, a répondu à nos questions suite au compte-rendu adressé aux administrateurs du Parc, en ce mois de novembre, de la dernière mission de survol qui a inventorié, fin août dernier, les sites illégaux sur ce vaste espace protégé (voir cet article). Entretien. Guyaweb : Selon le bilan de votre dernière mission de survol, on est passé à 122 sites aurifères illégaux au sein du Parc amazonien. Mais en fait est-il judicieux de comparer ces chiffres avec ceux de fin 2016, de l’année 2017 voire de janvier 2018 qui auront été anormalement catastrophiques…
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4 commentaires
Rien ne sert d’observer et de compter, il faut éradiquer
Solution évidente, transférer les crédits du PAG aux forces armées en mal d’effectifs
41% du nombre de mots est consacré à la présentation et aux questions de Guyaweb.
Merci pour cet article intéressant.
En matière de lutte contre l’orpaillage illégal, le rôle du Parc amazonien ne se cantonne pas du tout à une mission d’observation et de renseignement.
Nous disposons de 15 inspecteurs de l’environnement, commissionnés, armés, dotés depuis la loi égalité réelle outre-mer de 2017, de pouvoirs de police judiciaire permettant, au même titre que les gendarmes, de procéder à des opérations de saisie-destruction sur les sites d’orpaillage. Depuis le début de l’année 2018, notre présence sur le terrain correspond à 525 hommes-jour, dont 85% sont consacrés à des opérations de lutte (recherche et destruction de sites illégaux), souvent réalisées conjointement avec les militaires et/ou les gendarmes, et 15% seulement à des opérations de prospection (dont les survols pour repérer/comptabiliser les sites).
Bonjour Visiteur, les remarques questions et relances ont besoin d’être étayées lors d’entretiens journalistiques. Nous essayons de ne pas nous contenter du journalisme douanier, ce qu’un ancien confrère définissait ainsi : le journaliste douanier est celui qui se contente de demander à son interlocuteur : « qu’avez-vous à déclarer ? ». Ceci étant un peu sévère pour les douaniers qui cherchent, aussi.