Baston devant le Family Plaza pour fêter Halloween : un individu suspecté de violences sur un vigile comparaîtra devant le tribunal correctionnel mardi, le journaliste de France-Guyane frappé témoigne
Un individu a été placé en détention provisoire (un seul a été interpellé semble-t-il) suite aux échauffourrées et aux violences ayant passablement terni la soirée Halloween mercredi devant le Family Plaza. Il est soupçonné de violences sur un vigile. Un journaliste de France-Guyane alerté des faits de violence et qui s’est rendu sur les lieux «vers 23h30», selon lui, ce soir-là, témoigne avoir, lui aussi, reçu des coups en voulant «prendre des photos ». «Il y avait des gens qui s’étaient réfugiés à l’intérieur de l’Agora (le complexe cinématographique de Matoury, ndlr). Des groupes qui se battaient dehors (…) C’était d’une…
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16 commentaires
Pauvre Guyane…
Bagarre, coups de feux, on ne dira plus désormais : finir en bal brésilien, mais finir en bal guyanais…
J’en viens à me demander s’il ne faudrait pas intégrer aux forces de police françaises, dans le cadre d’un « partenariat de coopération », des policiers brésiliens ou surinamais afin de mettre en « doute » les jeunes face à la réponse que seraient capables de donner les-dits policiers à leurs excès de violence…
L’hypothèse de recevoir une balle dans le genou, une balle dans la jambe, … voire, une balle dans la tête (comme ils aiment faire entre eux et comme voudrait Bolsonaro pour cette racaille), pourrait-il leur faire réellement prendre conscience qu’ils ne resteront pas impunis (la prison n’étant plus considéré comme une punition) ?
Je suis halluciné par le silence des autorités à ce sujet. Et des élus aussi…. élections approchant… M le Préfet, ne me donnez plus l’occasion de croire aux paroles des fous-péyi comme José Achille ou Olivier Goudet… AGISSEZ NOM DE NOM !!!
Kouk je te rejoins complètement, tu écris ce que beaucoup pensent tout bas…
En l’occurrence la sécurisation des lieux n’apparaît pas selon le récit
Vers 20 h donc quelques heures avant ce mercredi 31 il y avait un véhicule de gendarmerie et quelques gendarmes donc devant l’entrée du cinéma Agora . Ensuite je n’y étais plus
Kouk,
Dieu se moque de ceux qui se plaignent des conséquences dont ils chérissent les causes. Méditez.
Il faudrait commencer par démontrer l’existence de ce « Dieu » avant de lui attribuer des pensées ou des propos
Il relève de la foi. Concentrez-vous sur ce qui suit. Avec ou sans foi.
Je ne pense pas avoir besoin d’un maitre à penser humain ou spirituel pour m’expliquer ce sur quoi je dois me concentrer.
Sur les faits eux-mêmes, je ne suis pas certain qu’il était opportun pour le journaliste de décliner sa qualité dans ce contexte.
Loin de moi la prétention de vous guider, je ne fais que vous inviter à vous concentrer sur le sens de mon message à Kouk – dès lors que vous intervenez à côté.
Le sujet n’est évidemment pas l’existence de Dieu mais la perspective de cause à effet. Ne me dites pas que vous ne l’avez pas compris…
Maintenant, on peut toujours continuer à pleurnicher sur les Conséquences en appelant à des scènes de guerre civile. Bon appétit.
« Méditez »… Dites ça aux « zigotos » qui foutent le bordel plutôt qu’à moi GZ.
Le colonialisme et le capitalisme n’excusent pas tout (je vous vois mal faire référence à autre chose une fois de plus). Pas plus que le statut d’illégal sur un territoire comme le nôtre. La grande majorité de ces personnes (victimes de la vie ou de la France, comme ça vous chante) ne sont pas responsables des faits observés mercredi dernier. Tant que vous tolérerez que la bêtise et la violence de quelques uns prennent le dessus sur notre capacité à vivre en communauté, nous n’évoluerons pas vers « du mieux ». « Méditez ». Ca vous fera peut-être descendre de votre trône de petit indépendantiste de salon prêt à dire les plus grosse bêtises pour donner raison à son argument phare. Parlez-moi donc de la criminalité au Suriname, pays indépendant, ou au Brésil voisin, pays fédéral et souverain…
Je n’ai cependant pas appelé à des scènes de guerre civile, j’ai évoqué une piste malheureusement possible (voyez chez notre voisin la voie politique qui a été choisie) pour qu’il y ait une prise de conscience chez les plus fous de ces bagarreurs oisifs et alcoolisés. Ils ne doivent plus pouvoir agir comme ils le font.
Et il est de la responsabilité du préfet dans notre Etat de droit. Dois-je d’ailleurs vous rappeler que la séparation est faite avec les structures religieuses prônant l’existence d’un être supérieur ou autre(s) ami(s) imaginaire(s) qui nous auraient dicté leurs lois il y a des siècles… Remballez-donc votre « Dieu » et vos phrases toutes faites. Je vous sais capable de mieux.
« Méditez » donc, et dites nous ce qu’il faudrait faire pour endiguer les excès de folie et de violences de quelques uns de nos plus beaux spécimens humains comme mercredi dernier.
L’invitation même impérative à la méditation ne devrait pas vous mettre dans tous ces états, Kouk. On se connaît depuis un certain temps, admettez donc que je me suis appliqué à trouver une formule soft à votre égard.
Vous dites trop de bêtises en une seule fois pour y répondre. La rigolade commence par votre évocation du capitalisme, tant il est étranger à la Guyane.
Non, il ne s’agit pas du colonialisme non plus, mais des politiques que la Guyane a subies ces dernières décennies et dont le résultat inéluctable ne se résout pas avec les coups de bâton des policiers surinamais et brésiliens sur ce territoire – ce qui amènerait des scènes de guerre civile, indépendamment de votre croyance.
La méditation sur les causes-conséquences devrait ouvrir vos yeux sur la relation entre la criminalité environnante et la locale, sur vos « capacités à vivre en communauté » https://www.youtube.com/watch?v=ZSzcye8V0io
Pour vous répondre rapidement, la suppression d’une maladie commence par l’élimination de sa cause. Dans notre cas, la cause de la situation ne peut être sa solution… Le « petit indépendantiste de salon » de votre imagination n’est pas disposé à en dire plus car vous êtes fermé. Et je m’en fous.
(La phrase citée est de Bossuet. Vrai qu’il était homme d’église, ce qui doit vous déplaire profondément. Proposez une loi pour gommer le mot Dieu de l’Histoire, vous serez célèbre.)
Bon, GZ, vous comme moi tombons dans le sophisme sans fond, et nous ne parviendrons pas à trouver cette « solution » ensemble, alors que c’est pourtant ensemble que nous devrions y travailler. Mais vous me trouvez fermé, et je vous trouve bien évasif quand je lis ce que vous opposez aux questions très concrètes que je vous présente.
J’adore Bossuet (puisque vous le citez), et j’aime beaucoup de choses qui sont liées à la religion (arts, valeurs, solidarité, échange, y compris ma propre civilisation judéo-chrétienne à la con). Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi faire référence au divin quand nous parlons de choses très terre à terre.
Et pour conclure sur ma participation à ce débat creux et d’où ne sortira (malheureusement) rien, je reprends juste cette phrase : « La rigolade commence par votre évocation du capitalisme, tant il est étranger à la Guyane. »
Là c’est moi qui rigole. Et trèèèèès fort. Les politiques que la Guyane a subies et que vous évoquez, la cause des violences et des vols, qui ne sont pas liées à une quelconque famine, ou les difficultés à avoir des gens compétents dans nos hôpitaux, n’ont rien à voir avec le capitalisme ? Dois-je ajouter à cette courte liste le fait que la Guyane est un comptoir commercial pour les antillais et métropolitains, et que les politiciens locaux, trop craintifs de déplaire à leur socle électoral, s’évertuent depuis des décennies à faire renouveler le dispositif le plus capitaliste et inégalitaire qu’il soit en Guyane (et plus généralement dans les DOM) : l’octroi de mer.
Vous vous moquiez peut-être de moi en disant que le capitalisme est étranger à la Guyane…
Ou bien vous vivez à Antecume Pata selon les anciennes coutumes amérindiennes, précolombiennes, et précapitalistes. Mais……. laissez moi en douter.
La colonisation, enfin, n’est que la conséquence du capitalisme. Tout comme l’esclavagisme (et son abolition). Donc si vous réussissez à me redire que la Guyane est étrangère au capitalisme (ah j’oubliais les fusées aussi, l’or, le pétrole et toutes ces petites choses qui ramènent du brouzouf), je pense qu’il faudra m’offrir une invitation pour la première de votre One Man Show à Twenke.
En attendant, personne n’a proposé quoi que ce soit pour faire en sorte que les pathétiques acteurs de l’épisode de Family Plaza ne soient plus impunis lorsqu’ils prennent ce genre d’initiatives. Idem pour l’Anse à Kourou.
Dans le sophisme vous-même et vous seul. Si vous « adorez » Bossuet, pourquoi vous être offusqué de sa phrase la plus célèbre ?
Non, je ne dois aucunement travailler ni avec vous ni avec quiconque pour trouver cette « solution ». Primo, je n’en ai ni intérêt ni obligation, secundo je ne vous suis pas dans votre naïveté.
Suis pas évasif, j’ai déjà dit que je veille scrupuleusement au concretum de ce que je dis. Je ne répondrai pas à vos questions concrètes par pure modestie (on est dans un régime représentatif et non pas démocratique, et je ne suis pas un élu) et par l’absence d’intérêt pécuniaire.
Vous êtes comique de me poser des questions tout en me traitant d’indépendantiste de salon, ne comprenant même pas la signification d’un changement de statut. Non, rien à faire avec vous, vous ne comprenez non plus pourquoi faire référence au divin contenu dans une citation…
Vous avez autant de culture économique que vous pouvez avoir après votre scolarité. Ce n’est pas votre faute. Vous pouvez concourir avec à l’élection présidentielle, mais évitez de vous lancer dans le conseil.
Afin de pouvoir mieux répondre à cette question philosophique : » l’œuvre d’Heidegger a-t-elle influencé la carrière de Raymond Poulidor ? », j’ai surpris en ce mercredi soir de haute lutte devant le Family Plaza (deux trois heures avant les violences), une conversation entre adolescents face à l’entrée du cinéma. Parmi eux une jeune demoiselle habillée comme un soir où l’on va en boîte de nuit se fendant de cette confidence fondamentale (vraie ou fausse) : « moi, j’ai jamais donné d’argent à un gars. »
Ellle expliqua la raison de sa virginité, peut-être.