Cette recommandation a été officiellement présentée mardi 15 août aux États membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies par le secrétaire général de l’Organisation António Guterres, qui s’est rendu brièvement en Haïti en juillet dernier et tente depuis plus d’un an de mobiliser la communauté internationale autour de l’idée d’une nouvelle intervention extérieure dans le pays.
L’objectif est de mettre fin au chaos sécuritaire et sanitaire dans lequel s’enfonce la nation caribéenne, dont une large partie et notamment la capitale Port-au-Prince est sous l’emprise de gangs ultra-violents n’hésitant pas à s’en prendre aux organisations humanitaires et dont la situation socio-économique est catastrophique.
Cette force internationale composée à la fois d’unités militaires et d’effectifs policiers ne comporterait toutefois pas de Casques bleus sous mandat de l’ONU, en raison des scandales sanitaires et sexuels liés à la présence de ces derniers par le passé en Haïti et des réticences de la population locale face aux interventions extérieures.
Les moyens de la mission onusienne permanente présente de longue date sur place devraient aussi être renforcés selon António Guterres et l’ONU pourrait apporter un soutien logistique à la force internationale à laquelle participeraient les pays volontaires et dont le Kenya a proposé d’assurer le commandement.
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1 commentaires
C’est bien de mettre le lien vers cet ancien article d’Helene Ferrarini, rappelant combien nous français avons saigné et racketté cette nation par le passé, pour lui faire payer le prix de son indépendance. Obérant ainsi son développement économique et contribuant ainsi grandement à sa paupérisation au fil des siècles. D’un point de vu moral, le droit d’asile en France, devrait être automatique pour les réfugiés économique haïtiens. Ils ont donc aujourd’hui bien raison de nous l’imposer, bon gré mal gré…