Climat social extrême aux Antilles
Blocage de ronds-points, grèves, manifestations anti-masques, défilés politiques, affrontements urbains avec la police : en Guadeloupe et en Martinique le climat social est plus que tendu. La crise sanitaire a donné le coup d’envoi à une litanie de restrictions de liberté autant qu’à une série d’expressions de mécontentements qui couvaient depuis longtemps. « C’est la réponse judiciaire à la manifestation du 27 février, un véritable calendrier de répression s’est mis en place ». D’un ton désabusé mais avec une vigueur combative, Alex Ursulet, avocat martiniquais inscrit au barreau de Paris, déplore l’attitude des forces de l’ordre et des autorités judiciaires envers les militants…
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7 commentaires
Si les Antilles le réclament, la France n’a qu’à leur donner l’indépendance.
À eux de régler comme ils veulent en totale autonomie, le chlore déconne, les masques, le Covid-19, les vaccins, les lois, les béquets, les aides, le rmi,… Etc…
Au moins ça réglera une bonne fois en moins de 24h le problème de l’immigration illégale, les clandestins cesseront d’arriver… (ils risquent même de faire le chemin inverse)
C’est tout, Matador ? Ca serait lâche…
Je te vois venir avec des gros sabots GZ, mais les Antilles sont les Antilles, et la Guyane est la Guyane, et en Guyane peu de gens, mais vraiment très très très peu, seraient partisans de l’indépendance…
?
Ce n’est pas le sujet. Je voulais juste te rappeler qu’il est assez lâche de leur proposer l’indépendance chlordéconée, tout en leur rejetant la charge de s’en sortir…
Je te rappelle aussi que les responsables – et les bénéficiaires – de cet empoisonnement sont parfaitement identifiés et qu’ils ne seront jamais inquiétés, les « responsables » publics n’étant jamais coupables selon la formule consacrée.
(Oui, c’est aussi une question de statut si tu veux…)
Chlore déconne… Que je sache, ce ne sont pas des agriculteurs de métropole et encore moins de la Guyane qui ont utilisé cette cochonnerie pour polluer durablement les Antilles.
C’est un problème lié au contexte et aux privilèges propres aux Antilles, ceux qui en sont responsables vivent bien aux Antilles sur des terres pollués par eux et pour eux.
Il faudrait surtout qu’ils cessent d’exporter tous leurs produits empoisonnés, comme l’eau en bouteille vers la Guyane…
Tu as raison, c’est juste ton angle de vue qui flanche.
Si les agriculteurs des Antilles ont eu recours à ce produit jusqu’à 1993, c’est parce que les institutions censées de savoir et gérer à bon escient ont failli… Elles ont failli durablement, gravement, glissant sur l’habituelle connivence entre intérêts très particuliers et l’administration.
Je te rappelle que la réglementation des pesticides est domaine de l’administration étatique, en l’occurrence du min. d’Agriculture qui a laissé ce poison. Le petit agriculteur est infiniment moins responsable dans son ignorance que les services étatiques dans leur incurie crasse. La seule faute des agriculteurs est d’avoir fait confiance.. au lieu de se cultiver.
« le contexte et privilèges propres… » c’est justement dont les manifestants parlent…très précisément, cette organochlorée fut maintenue à la demande des gros producteurs Békés, et l’administration y a succombé. Et pourquoi pas, puisque jamais coupable ?
Pour mesurer le niveau de la crasse, le bannissement des organochlorés date de 1968… (par la Hongrie), suivie par les US 5 ans plus tard. Le dernier est la France aux Antilles, en 1993…
Remarque que les mêmes autorités n’ont rien à dire face à la banane « bio » de ces lieux (cf les liens que j’ai mis ya peu). Comme quoi yaka le prétendre…
Ya des situations dont il n’y a pas de bonne sortie. En v’là une.
Tiens, tu veux savoir quel était l’un des noms commerciaux du DDT ?
MATADOR :-)))