Un Amérindien du haut Maroni, de nationalité française, impliqué dans l’attaque du convoi de pirogues de gendarmes et de militaires…
Un jeune Amérindien d’une vingtaine d’années (entre 21 et 24 ans selon une source proche de l’enquête) habitant l’un des villages du sud de la commune de Maripasoula, selon la même source judiciaire, a été interpellé mercredi puis placé en garde à vue à la gendarmerie de Maripasoula. Il est suspecté d’être l’un des assaillants du convoi de pirogues de forces de l’ordre qui ramenait, le 21 avril dernier, vers le bourg de Maripasoula six pirogues saisies dans le cadre de la lutte contre l’orpaillage illégal. Les deux premiers individus interpellés dans cette affaire sont donc pour l’heure, deux hommes…
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3 commentaires
C’est la bonne question finale. Et pour changer, plutôt que de charger l’état (qui empêcherait les guyanais de travailler), je chargerait nos dirigeants locaux, politiques et syndicaux, plus prompt à défendre leur clan, leurs copains, leur organisation, que le développement du territoire. Cf la grève EDF, qui avait pour but de maintenir 40 emplois contrôlés par l’UTG chez EDF au détriment de 300 emplois dans les énergies renouvelables.
Ce même syndicat qui s’oppose à l’embauche de personnes non créoles chez EDF. Ce n’est plus de la discrimination positive, que je défend, mais il me semble que cela s’appelle de la discrimination raciale.
Et cette entreprise contrôlée par ce syndicat avec la complicité de nos élus locaux ne rend pas les services attendus : au moins 6 mois pour un raccordement basique, des compteurs sous la pluie, … Ah mais cela doit être contrôlé par nos élus locaux…
Il y a tant à faire. La Guyane ne peut pas se payer le luxe de la médiocrité !
« La Guyane ne peut pas se payer le luxe de la médiocrité ! » dites-vous ? il y a tant d’années qu’elle fait payer cette médiocrité à un état trop longtemps représenté par des médiocres, soutenus par des élus encore plus médiocres s’appuyant sur un « syndicat » racialiste et xénophobe. Les jeunes vont devoir se retrousser les manches, mais c’est mal parti avec les modèles que nous leur laissons.
Dans l’article, je lis « c’est bien plus compliqué que ça » dans la bouche d’un protagoniste des opérations harpie. Malheureusement pour nous, cela fait 30 ans que c’est plus compliqué que ça, que les représentants de l’état savent. Chacun succède à l’autre, le temps de se mettre dans le bain (de vapeur) et il est temps de partir, avec un échelon supérieur s’il n’y a pas eu de vagues, et de belles histoires à raconter: la Guyane, personne ne vous croira….
Les métiers du fleuve liés au transport piroguier et tout ce qui touche de loin ou de près aux pirogues, existent. L’Etat n’en a cure. Je dis sans avoir la moindre gêne que l’attitude de l’Etat est plus proche d’une attitude coloniale que celle qu’un département comme la Guyane est en droit d’attendre..