Affaire du parachute doré : Léon Bertrand et Guy Le Navennec se sont pourvus en cassation, les constats sur des années de dérives demeurent..
Pourtant, devant un ou plusieurs micros bien disposés à son égard (Guyaweb n’avait pas été convié), le jour du verdict, le 4 mai dernier, Léon Bertrand avait maintenu sa posture de l’innocent droit dans ses bottes et injustement réprimé selon lui pour « des erreurs qui pourraient être qualifiées d’erreurs techniques » en l’expliquant ainsi : « je suis un homme politique et comme tous les hommes politiques, tous les jours je prends des dizaines de décisions en responsabilité et à chaque fois, je pourrais me trouver dans ce cas-là ». Or, un tel amalgame ne colle pas et l’explication nous paraît, pour tout dire,…
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8 commentaires
Je veux ajouter deux choses.
1) Le siège de la Senog ressemblait plus à une cabane de chantier qu’à un siège social hébergeant un dirigeant du calibre de Le Navennec, si on en croit son salaire annuel. Le cadre misérable de son boulot était en contradiction avec le standing du bonhomme. Quant aux missions sur le fleuve dans un climat hostile, entouré de caïmans voraces, de moustiques non moins voraces, notre vorace (en matière de rémunération) Indiana Jones de la Senog en était loin. Qui l’a vu dormir dans son hamac lors de nuits en « zones impaludées » ? Harrison Ford Le Navennec a du faire marrer les tours operators guyanais.
2) L’ancien préfet avait baissé la garde, comme il l’a fait dans des domaines où les missions régaliennes de l’Etat étaient inexistantes sous son règne. Maintenant, profitant du climat de la Drôme, il est loin de penser que la justice pourrait le rattraper. Hélas, cher Préfet, l’histoire a de la mémoire, la Justice aussi… .
Et bien je viens de comprendre et j’avoue que je trouve ubuesque la situation concernant le paiement des frais d’avocat de Mr Bertrand. Au fond c’est un peu comme si je tuais un homme sans raison et que sa femme soit obligée de payer mon défenseur. Super super!!!
Pourquoi être surpris ? En France, tu peux tuer des dizaines de personnes et être défendu aux frais du con-tribuable. cf Salah Abdeslam
Pas le même rapport , je doute que Léon soit défendu par un baveux commis d’office !
Abdelslam avec un baveux commis d’office ? Berton ? (l’avocat hypermédiatisé) awa, et comme il n’y suffisait pas. Il en a un second.
Mais revenons à ceux qui nous tondent ici, il était évident que cette affaire allait finir en cassation. Faire jouer le chrono 2017 arrive.
Et penser que la municipalité de Saint Laurent du Maroni est depuis 30 au mains de ce genre de politicien assisté pour ce genre de technicien dans une société où la mairie est l’associée majoritaire. Mais regardons bien le panorama de la politique en Guyane: Le clientélisme et népotisme dominent bien la scène. Dans le cas de Saint Laurent du Maroni il semble être un peu plus affreux. Il devient évident que l’immobilisme des sympathisants de Léon qui dans sa plupart ne fonctionnent que au pot de vin ou au favoritisme de ses proches bride le développement de la deuxième commune de la Guyane, tel fait ne les ramène pas à une mise en question, en dépit du bon sens puisque finalement sont eux mêmes perdants.
Mais ils si sont aussi aveuglés au point d’ignorer les différentes possibilités qui s’ouvrent avec la jeunesse saint-laurentaise. Serait-elle cette jeunesse toute formée avec ces vieilles pratiques et seront-ils inéluctablement fadés à hériter ces carrières politicardes?
D’un autre côté, alors que doublement condamné en première instance à l’époque (Cayenne pour la présente affaire et Fort-de-France pour les pots de vin), M. BERTRAND a été réélu à la mairie au premier tour par la population St Laurentaise… Et ça ! C’est effrayant !
La cassation, je pense que le choix d’un pourvoi n’ai pas très judicieux. Dernière cartouche à jouer…