Affaire des 4 manifestants condamnés pour dégradation par incendie de la façade de la préfecture : l’audience d’appel déjà programmée le 15 novembre
Il n’aura pas fallu attendre Godot, comme le pressentait mercredi Guyaweb dans la conclusion de son article, pour que l’institution judiciaire en Guyane déniche une date pas trop tardive pour un procès en appel des quatre condamnés, jeudi 14 octobre, à de la prison ferme avec mandat de dépôt dans cette affaire de «dégradation par incendie» volontaire au demeurant de la façade de la préfecture à Cayenne, le 21 juillet 2020 au cours d’une manifestation. Il y a une semaine, le 14 octobre dernier en soirée, en délibérant le jour même de l’audience, le tribunal correctionnel a infligé aux quatre…
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6 commentaires
Et hier soir un droit de parole de plus d une heure de Guyane Premiere a Serville qui a repete avoir transmis un courrier au premier ministre…aucune reaction du presentateur
Le presentateur est un Xavier, si c’est le frangin du rastaquer …il fallait oser !
Le clowns grotesques tiennent le devant de la scéne et s’auto-congratulent et pendant ce temps là les précaires s’enfoncent un peu plus, l’économie se délite et l’Etat laisse pourrir.
Le réveil sera dur pour tous sauf pour ceux qui auront péri corps et bien dans le marasme créé par le paroxysme des egos de frustrés manipulateurs.
Une série B qu’aucun producteur raisonnable ne soutiendrait
Un non évènement, fait on autant de remue ménage à chaque fois qu’un délinquant finit en taule ?
Si ils étaient allés au Surinam ou au Brésil pour allumer un feu à l’entrée du palais du gouvernement, ils n’auraient même pas eu le temps d’envisager d’avoir droit à un procès, ils auraient été abattus avant par les gardes.
Faut pas être caricatural non plus…
Si, si, El matador, a raison, en exprimant ce genre de comparaison excessive, il se rassure en creux sur le caractère démocratique de notre contexte local. C’est trés positif. Il intériorise ainsi implicitement le pacte social: on leur en veut, mais pas au point de s’en prendre à leur vie… Moibeni, est encore un peu dans le fantasme lyrique « tous ceux qui auront péri corps et biens »… Une angoisse plus prégnante sans doute, mais c’est déjà bien d’en parler. Pour Lematourien qui s’insurge qu’un président de collectivité puisse bénéficier d’un « droit de parole » sur un média public, on pourrait peut-être envisager une cure de benzodiazépines pendant quinze jours. Ou alors du Yoga…