Affaire des 4 manifestants condamnés et incarcérés : le courrier au 1er ministre de Gabriel Serville traduit une méconnaissance des procédures judiciaires…
Dans une lettre au 1er ministre, datée du 18 octobre, d’ores et déjà controversée au regard de la séparation des pouvoirs, Gabriel Serville, le président de la CTG (Collectivité territoriale de Guyane) se trompe de surcroît sur la procédure judiciaire en vigueur. Et Guyane la 1ère aussi ! C’est d’abord notre consœur Véronique Bedz qui, hier matin, mardi 19 octobre, dans le journal radio de 7 heures de Guyane la 1ère (voir ce lien à partir de 7mn 26 dans l’édition du journal du 19/10) se fend de cette certitude au sujet de la condamnation de 4 manifestants à de…
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33 commentaires
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Ce courrier est à l’image des 100 premiers du président de la CTG : flou artistique et approximation à défaut d’un positionnement clair sur les causes à défendre
A prévoir des manifestations de l’UTG en soutien pour les chauffeurs du bus qui seront licenciés. Les actions se suivent sans résultats. Les dictateurs de la caravane de la liberté il faut arrêter de me priver de ma liberté SOU PLÉ
Et continuez à nous faire rire : hier sur radio peyi, Bouba déclare très sérieusement : « il faut aller à l’encontre de la population » Triste vérité.
Et une « analyste politique proclamée » déclarer outrée : « le courrier du président n’a pas été adressé à la ministre de la justice » ( et non on la pas trouvée )
Je suis songeur…si demain je fais un petit feu de palettes ( rabâché en boucle sur radio peyi, concernant la prefecture) sur la façade du siège de l’utg, et que je me fais gauler, comment me jugerait on ?
Frog tu ne ferais pas long feu ! Ce mouvement « libertaire » passe son temps à nous priver de liberté et ce, avec violence! L’ignorance ne tue pas mais elle commence à nous faire beaucoup de mal…
Cf Guyaweb 18/10: Merci à G. Germain et à tous les acteurs de ces manifestations culturelles. Mais la triste actualité guyanaise ne permet pas de croire à ces espoirs que « la culture est une arme miraculeuse contre l’obscurantisme » puisque cet obscurantisme qui ravage notre pays est une monstruosité qui annihile l’essence du concept de culture, en se posant elle-même comme « kultur » primordiale et indépassable.
Gabriel servile:” c’est quoi ce nom” est un individu sale moralement: Principal du collège de Matoury, je cite une de ses sorties à l’attention du personnel féminin de l’établissement : “Vous êtes assis sur des bites..”ces propos ont été dénoncés par les intéressés dans un courrier adressé au Recteur de l’époque.c’est un individu inculte son dernier courrier en est la preuve.
C’est un individu qui ment sans vergogne pour étayer ses âneries: les incendiaires récemment condamnés par la justice n’étaient coupables que du dépôt de quelques palettes de bois près de la Préfecture, pas moins.c’est un individu manipulateur qui par exemple appelle à l’apaisement mais qui encourage et approuve les actes délictueux de sa milice fasciste, raciste et xénophobe.C’est un individu dont l’idéologie est à des années lumières des valeurs de la République.
Son élection, grâce au soutien sans faille de Guyane la dernière, des apprentis sorciers du mdes et de la mouvance “France Insoumise” est une catastrophe pour la Guyane. Les jours prochains en porteront la preuve et Mélenchon devra bientôt expliquer cela aux derniers militants qui le soutiennent du bout des lèvres.
Euh, les prohètes de malheur, bon je sais que là ils ont franchi la ligne en osant toucher au carburant de nos voitures, mais de là à nous annoncer la fins des temps, vous n’en faites pas un peu trop?
D’autant que l’utg and co c’est encore bien plantée pour le coup. S’en prendre de la sorte au totem ultime, offenser ainsi sans vergogne l’idole « cinkantcentimasanoulé » ne fusse que pour 48h… Au point de provoquer ce début de vent de panique et de queueleuleu, de la population apeurée accourue de toutes parts pour se prosterner devant tous nos autels sacrés. Tsss, tssss, quel obscurantisme, Rubinho a raison, elle n’a décidément rien compris, cette monstruosité qui ose s’en prendre à l’essence…
Fort heureusement, in-extremis l’un de ces extrémistes tombés dans l’abime sombre, probablement sauvé par les lueurs de la culture raggae, aura finalement su recouvrer rapidement la raison et le sens commun, en rendant miraculeusement grâce à la déesse: « Nous prenons notre responsabilité, nous voyons avec la Sara pour assurer l’approvisionnement… ».
https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/centre-littoral/remire-montjoly/le-port-de-degrad-des-cannes-et-la-sara-liberes-mais-pour-combien-de-temps-1133923.html
Pardonne-lui Sara, il ne savait pas ce qu’il faisait. Vous voyez bien, pas pour tout de suite la fin des temps…
Le bonnet de Bob, l’étoile rouge et la simili Rolex. C’est juste du tchégévarisme-macroniste cannabinoïde. Snoopy et Robinho, vous vous effrayez vraiment d’un rien…
https://la1ere.francetvinfo.fr/image/ohZsWUKuH8Z94muDQgGGEO9-3cE/930×620//filters:format(webp)/outremer/2021/07/12/60ec9cc26960d_whatsapp-image-2021-07-12-at-10-29-36-1720883.jpeg
Sauf que si vous êtes honnête intellectuellement Bello, lundi les revendications devant la Sara étaient : non à l’obligation vaccinale, non au pass sanitaire, non aux motifs impérieux et libéré nou kamarad. Cet article montre que les textes prévoient une possible audience d’appel pas trop tardive (et/ou de demande de mise en liberté, les deux audiences pouvant n’en faire qu’une). On peut constater qu’il fallait aussi attendre le retour du préfet pour une intervention.
Il n’empêche, pour une grande partie de la population, pas de carburant = pas de travail = pas d’argent = pas de nourriture. La conséquence a également été pas d’école pour cette semaine pour beaucoup d’enfants après 10 jours d’absence pour cause de covid et des mois de retard cumulés depuis mars 2020.
La Guyane peut elle se permettre le luxe de sacrifier une semaine d’activité économique et scolaire pour 4 révolutionnaires de la fonction publique territoriale qui n’assument pas leurs actes et qui espèrent en la grande mansuétude de l’Etat kolonial nourricier après la supplique rampante de Serville à Caster ?
Et a aucun moment Serville ne s’est prononcé contre les blocages, contre la prise d’otage de la population.
Serville soutient les opérations de l’UTG et des Kollectifs contre l’intérêt général de la population Guyanaise, et ce n’est pas fini.
On ne peut pas jouer les surpris non plus, il reste dans l’étroit couloir idéologique qui est le sien depuis longtemps et qu’il n’a jamais dissimulé. Ceux qui ont voté pour lui ne peuvent prétexter aujourd’hui la tromperie.
Pour une fois, le drapeau de l’UTG a vraiment sa place au fronton de la CTG.
@FF, l’honnêteté intellectuelle, c’est aussi de ne pas trop s’émouvoir de la tontonmacouterie obscurantiste sans machettes. C’est pour cela que j’en appelais certains à plus de sérénité…
@Morvandiau, les quatre dorment en prison et l’appel est une possibilité légale offerte à tout condamné. Je ne comprends pas bien en quoi ils n’assumeraient pas leur actes?
Mais vous ne répondez pas à ma remarque factuelle Bello. Je vous parle de la Chine, vous m’évoquez le Japon…
@Bello973
Si ils assumaient leurs actes, Ils ne se seraient pas rebellés contre les gendarmes, il n’y aurait pas tous ces blocages/chantage et lettre envoyée au premier ministre (le ridicule tuerait, on organiserait déjà les obsèques de Serville…)
Supplier la clémence de la part de l’État que l’on combat n’a rien à voir avec la lutte révolutionnaire dont ils se prétendent être des soldats.
On a donc bien à faire à des délinquants asociaux, possiblement limités intellectuellement ou perturbés psychologiquement pour certains, qui expient leur lutte intérieure avec de nombreux démons, par un militantisme primaire, exploitant n’importe quelle cause, volontiers violent et nuisible pour le reste de la société.
Les peines de prison apparaissent malheureusement comme une solution a apporter à ces individus qui sont clairement une menace pour autrui. Peut être vaut il mieux quelques mois d’emprisonnement plutôt qu’une expertise psychologique…
@FF, je souscris à votre remarque (qui ne dis mot consent) l’interpellation sur le mode d’action sacrilège, le blocage de l’essence, ne validant pas le bienfondé des revendications…
@Morvandiau, pardon, mais vous avez un raisonnement de bisounours moraliste inopérant dans la gestion de ce genre de militantisme plutôt chevronné… Un militant exalté assumera toujours ses actes, tout en criant à l’injustice et en assumant donc de poursuivre sa « rebellion ». Vous ne pouvez-pas lui demander d’assumer selon votre point de vue forcément antagoniste, puisque pour l’expliquer vous lui attribuez même volontier une psychologie perturbée ou même une déficience intellectuelle… Une erreur également, puisqu’au lieu d’admettre la réalité de la dichotomie politique, vous vous évertuez donc à la nier en plaçant votre dialectique sur les seuls capacités intellectuelles de votre adversaire. Politiquement cela ne rime à rien… Un militantisme capable de faire fermer toutes les stations services pendant 48h, de peser sur une élection, voire même il y a quelques années de provoquer une « rebellion » généralisée ayant conduit aux accords de Guyane…a une réalité, un pouvoir et une intelligence politique indéniable… Tant que vous refusez cet état de fait, c’est vous qui avez du mal à assumer notre réalité sociale (le sous-développement, la moitié de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté selon l’insee, dont une grande partie estimant qu’elle fait encore les frais d’un passé colonial pas si lointain) sur laquelle ce militantisme fait florès. Continuez à traiter cette opposition de débile si cela vous soulage, mais c’est juste pas plus malin. Prenez donc exemple sur les prises de paroles publiques de notre préfet, il ne succombe jamais à ce genre de facilités, lui…
Il n’en est pas loin parfois
@Bello973
Je parlais des lampistes aujourd’hui sous les verrous, pas de ceux qui sont plus ou moins dans l’ombre à manipuler et coordonner avec plus ou moins de succès ces différents mouvements assez instables.
Pour avoir côtoyé de près ces « militants », je peux vous assurer que ce sont tous des écorchés vifs prêts à accuser n’importe qui ou n’importe quoi comme raison de leur mal être et contre laquelle il faut lutter.
Dans une société où effectivement le niveau d’instruction est faible, que donc la crédulité et l’obscurantisme prospèrent, n’importe quel gourou populiste à l’aise dans un mégaphone a ses chances de succès dans la diffusion de ses messages et dans le recrutement.
L’exemple du vaccin illustre parfaitement bien cet état de fait, plus c’est grossier et excessif, plus ça marche.
Navré de vous contrarier, mais il m’est absolument impossible de qualifier « d’intelligente » cette « opposition » (?), même si j’aurais voulu vous faire plaisir.
Si vous voulez parler de militantisme anticolonial, pertinent, légitime et authentique, comme celui de la Nouvelle Calédonie par exemple, il n’existe tout simplement pas chez nous.
@Moravandiau, j’admire tout autant que vous le militantisme Kanak. Et inversement j’aurais donc plutôt tendance à être trés sarcastique par rapport au militantisme révolutionnaire trés pacifiste, aller, disons-même un tantinet clownesque et fanfaron, et donc forcément trés agaçant, de nos écorchés-vifs locaux. Pour être équitable dans la moquerie, il pourrait m’arriver d’être un chouilla désobligeant vis-à-vis de cette culture endémique du pas de vagues, de notre Etat, de par chez nous. Au point que ce petit soupçon d’autorité chez notre préfet actuel, me paraisse même presque salutaire. Mais, j’ai quand même beaucoup de mal, contrairement à vous donc, à ne pas remercier cette forme d’intelligence innée, certes hypocrite et parfois hystérique de tous les côtés… Celles de nos kanaks maison, avec chaines en or et fausse rolex, qui se couchent au premier coup de pression sérieux, celles de nos caldoches maison qui hurlent aux tontonmacoutes à la moindre tension sociale, ou même celle de nos autorités politiques et administratives incompétentes, permanentes ou saisonnière, qui d’ordinaire carressent plutôt dans le sens du poil, histoire d’être pénarde pendant qu’elles font leur temps et leurs affaires… Une intelligence sournoise de pitres et de forts en gueules, de braillards émotifs et complexés, de politicards et fonctionnaires sans envergure… Certes. Mais qui quoique l’on pense, nous as quand même toujours permis, depuis un certain temps disons, d’éviter le genre d’authencité qui s’est déroulé dans la grotte d’ouvéa. J’ai bien peur de préfèrer quand même les simulacres de révolution et les simulacres d’autorités, aux bains de sang véritables… C’est grave docteur? Nous faut-il de plus grands sacrifices que des queues à la station service?
Vous faites sans doute erreur sur le fond Bello même si vous êtes agréable à lire (mais il y a le style qui peut-être poudre aux yeux et le fond, l’épaisseur), les révolutionnaires (que vous qualifiez d’opérette sur certains aspects) avec bagues en or aux doigts, statut de fonctionnaire, salaire assuré, pour certains sans aller travailler, ou bénéficiant de top décharge syndicale, sont nos caldoches locaux. Les Kanaks sont sur les fleuves frontières. Sur le haut Maroni, chez les Alukus, l’expression « Baka nengue » (à ne pas confondre avec le Baaka nengue) met dans le même sac le créole guyanais et le métropolitain de passage en Guyane établi parfois pour quelques années : « celui qui n’est pas du fleuve, celui qui n’est pas d’ici »
@FF, merci pour le compliment, et en retour il y a du vrai dans ce que vous dites, mais il faut aussi savoir élargir le spectre… Certains quartiers populaires cayennais regorgent de potentiels « kanaks maison » d’un nouveau genre, pour la plupart issus de l’immigration, qui ne correpondent pas du tout à votre définition du révolutionnaire fonctionnaire, lui-même un tantinet « petit-bourgeois » dans son fonctionnement. En outre, un bourgeois ou un noble révolutionnaire en 1789, était quand même révolutionnaire au-delà de certaines contratictions… Pointer cette contradiction de suffit donc pas à éteindre le discours de fond justement. C’est de l’argumentum ad personam qui a trés vite ses limites dialectiques. Il ne suffit pas d’insinuer à Yvane qu’elle est un autre genre de « nègre de salon » pour lui clouer le bec.
Non mais bien sûr je pensais évidemment aussi aux habitants parias des quartiers informels à qui certains caldoches locaux souhaiteraient octroyer un droit moindre à la vaccination de proximité mais est-ce par amour du prochain ? Comme le fait d’encourager les Syriens et Cubains en juin dernier à une marche du square Damas où ils avaient trouvé un abri de fortune, à la préfecture. Est-ce encore par amour du prochain ? Pour le fleuve je parlais d’une culture conservée même si l’on est un peu passé sans transition sur le plan matériel de la lampe à pétrole aux selfies. Et même si en 1998, alors que Jean-Jacques Queyranne (alors ministre des outre-mer) venait d’inaugurer à Maripasoula la télé française pour la coupe du monde de foot, un collégien m’y demandait dans la foulée : « pourquoi on n’a pas de grands buildings nous aussi, ici, monsieur ? »
Voici une organisation syndicale qui n’a pas su régler ses problème s et conflits internes (chacun se souvient de l’épisode DARNAL/SAID) et qui aujourd’hui tente de se refaire une santé sur le dos de la population et de tout le pays.
Comment a t’on pu laisser l’UTG en de telles mains? UTG qui se cache derrière une « caravane…de la liberté » ou chacun se représente soi-même.
Aujourd’hui, quand on regarde la population guyanaise, on ne voit plus de socle de valeurs communes, on ne sait plus ce qui nous unit ou nous rassemble. Il n’y a plus de lieux communs et de débat.
Ces gens là, ignorant la LOI, refusant toute Autorité, n’ont qu’une boussole, la leur, avec la conviction que la somme des intérêts particuliers constitue l’intérêt général.
Auto proclamés « sauveurs de la Guyane », ils imposent par la force leur incurie.
Le plus désespérant est que nous n’avons pas encore touché le fond.
« L’Education coûte cher, essayez donc l’ignorance » disait Jaurès.
Voilà nous y sommes.
@FF, sans pouvoir la garantir à 100% (on ne peut jamais sonder complètement les âmes et les arrières pensées) j’ai exactement le même sentiment, à propos de ce que vous décrivez sur l’attitude de nos apprentis « révolutionnaires », vis-à-vis des autres damnés de la terre… Beaucoup ont dû louper le cours sur la dimension internationaliste de l’émancipation. Vous remarquerez néanmoins l’évolution dans la précaution verbale du Mou Ché Goudet: « Ne venez pas imposer une vaccination à nos frères […] dans les squats ». Ce sont donc ses frères, c’est déjà un progrès… mais vous avez parfaitement raison, il se permet juste de les priver de leur liberté de choix en les traitant comme des sous-citoyens incapables de décider par eux-mêmes. C’est en cela qu’il est aussi un révolutionnaire d’opérette des plus avérés. Donc oui, un comportement trés peu louable, mais que j’ai du mal à qualifier de « caldoche » pour autant. Ce terme n’a aucune raison d’être connoté négativement, il décrit juste la réalité plus ou moins communautarisée de notre société… Je partage donc votre idée (celui qui se dit et se vit opprimé, qui endosse l’habit de l’oppresseur à la première occasion) quoique je trouve l’étiquetage trop caricatural, même dans une discussion à batons rompus, entre amateurs du dimanche maniant des concepts improbables. Ça vaut aussi pour moi et mes « kanaks maisons » cela-dit. Je précise donc que j’employais le terme qui a pu vous paraitre trop louangeur, pour dire « indépandantistes maisons », sans me voiler la face sur leurs contradictions et leurs travers… Un « révolutionnaire » indépendantiste peut parfaitement être en contradiction avec son discours, être trés critiquable sur son comportement, être un acteur multipliant les galipettes médiatiques, tout en restant assez innofensif, un bouffon donc. C’est ce que je pense de la compagnie Goudet&co, que je félicite cependant sincèrement pour ce pacifisme, une vertu essentielle. Mais sur le fond, ce « révolutionnaire » là, même de pacotille, en foutant le bordel, influançant et enrôlant les quartiers populaires, produit quand même des effets de changement politique pas forcément négatifs, pendant que le reste de la société, les nantis, les damnés et les moins-damnés, eux ronronnent. Il faut lui accorder cela. Ça donne un truc assez folklorique, parfois comique (le face à face entre le Ché et Quéfé) mais sociétalement non létal. C’est même l’inverse selon moi. Une sorte de comédie de la révolution, de la révolte, sans les morts. Et d’ailleurs, votre « béliqueux » excessif, est finalement parfaitement expressif et stimulant pour ce genre de thérapie collective, bravo. Une sorte de catharsis sociétale permettant de détourner et expurger les passions trop violentes, couvant potentiellement en son sein… Alors, confondre ce cirque bon enfant avec une « catastrophe », une dérive « bananière », ou autres anathèmes maintes fois lus dans les commentaires de condamnation, est tout aussi grotesque. Seules des passions tristes peuvent expliquer un tel manque d’enthousiasme pour ce spectacle qui exprime et expose en douceur nos névroses. Je ne vois pas ou est l’erreur de fond de mon analyse.
L’usage du terme caldoche par FF est bien mieux approprié que votre usage totalement erroné du terme Kanak que vous utilisez pour décrire des populations issues de la colonisation.
L’indépendantisme est une valeur d’une noblesse extrême : un ou des peuples revendiquent la restitution de leurs terres ancestrales confisquées par la force. Soyons clairs, en Guyane, seuls les peuples autochtones peuvent se prévaloir de revendiquer cette idéologie.
En niant et discréditant régulièrement la parole autochtone, ces créoldoches se comportent exactement comme les caldoches calédoniens : imposer un drapeau que les autochtones refusent et dans lequel il est impossible qu’ils puissent se reconnaitre, s’opposer aux restitutions foncières, monopoliser sans partage le mémoriel, identitaire, le culturel, etc…
Cette attitude est le prolongement direct du colonialisme Français qui n’a plus vraiment cours aujourd’hui mais qui s’est considérablement exacerbé chez les caldoches et les créoles de Guyane où il a pris la tournure d’un repli identitaire plutôt violent où les autres composantes de la Guyane sont aussi autant dénigrées que les peuples autochtones.
Cette violence dans la posture et le raisonnement est régulièrement mise en échec par leurs propres contradictions, mais la mauvaise foi et le double langage légendaire intervient à ce moment là (le « mes frères » de Goudet par exemple, qui dégouline d’hypocrisie et de cagotisme mais dans lequel vous voyez volontiers une lueur sans même y croire…)
L’imposture est malheureusement devenue la norme en Guyane.
Elle ne nous mènera jamais à rien de bon.
Surtout si on lui prête une place et une attention qu’elle ne devrait pas avoir.
@Morvandiau, vous avez oublié de me dire si c’est quand même mieux d’éviter la grotte d’Ouvéa? C’est important sur le fond il me semble…
L’autochtonie n’est en principe pas un attribut indispensable en matière politique, oú alors seuls les autochtones des origines auraient le droit d’être indépendantistes en Guyane? Ça na pas de sens politiquement.
A part cela, vous semblez en vouloir aux caldoches calédoniens…tous dans le même sac?
D’accord sur la propension au repli identitaire, un mal d’actualité, d’ailleurs largement répandu sur le plan national. Mais il faut bien faire avec les névroses de tous…l’argument n’est donc pas suffisament disqualifiant, ou alors nous risquerions d’y perdre plus de la moitié de nos concitoyens.
Sinon, pour ma gouverne, et là je m’adresse à l’expert qui pense être en mesure de tirer aux clairs nos associations improbables, M.Bouba est-il un authentique créoldoche, ou un caldoche-crypto-créoldoche canal historique? Bon courage…
Pour la « lueur » j’y crois plus que vous ne pensez… Mais il faudrait disserter longtemps sur l’importance du discours public. Mais en trés bref, il n’est jamais anodin qu’un agitateur se doive de faire un effort de langage en public. C’est comme quand Marine Lepen, se trouve obligée d’admettre que l’Islam a sa place en France… Peu importe ses arrières pensées éventuelles, tant que la pression sociale alentours l’enjoint de faire cet effort… C’est une (r)évolution positive qu’il faut bien admettre, même quand l’on déteste les idées d’extrême-droite… et que l’on n’est pas tout à fait dupe de l’hypochrisie.
(désolé pour les envois redondants intempestifs)
Et bien justement, l’autochtonie, suite à de nombreux conflits et grâce au progressisme sur le sujet, consécutif à la reconnaissance de la colonisation Européenne, est devenu incontournable politiquement (reconnaissance internationale par l’ONU). Bien évidement, seulement là où on est capable de l’accepter et lui donner sa place pour rétablir une justice historique.
En Guyane, on en est encore à la préhistoire : on digère encore mal le fait qu’un Bushinengué soit devenu député alors imaginez pour la reconnaissance des peuples autochtones ! R. Alexandre a tenté le coup, on lui en veut toujours.
C’est une mentalité archaïque et coloniale qui prévaut pour l’instant en Guyane, elle prend même des airs d’apartheid sous bien des aspects, avec une hiérarchisation selon l’origine ethnique. Il va falloir encore beaucoup de patience avant une évolution des consciences. Quoiqu’il en soit, cette évolution ne se fera pas en restant indifférents aux discours publiques trompeurs qui cachent une propagande intra-militante puante.
Assistez donc aux repas du komité drapo ou à quelques réunions de l’UTG : ce qui s’y dit dépasse l’entendement. Ils sont totalement incurables.
Bouba est un opportuniste de haut vol, rien d’autre. Je me souviens il y a quelques année de son interview dans un reportage de Guyane la dernière dans le hall de l’aéroport au sujet de ces personnes qui choisissent de partir en vacance début juin pour bénéficier de prix moins chers que ceux pendant les vacances : Bouba était déjà prof à cette époque, valises à la main.
Ça résume bien le personnage.
Vous oubliez juste de dire que la reconnaisance des peuples autochtone commence par la loi, et en dépit des progrés réels, c’est déjà là que ça coince: https://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ190510266.html
Et de facto en Nouvelle-calédonnie, il n’y pas que les autochtones originels qui décideront de l’indépendance ou non… CQFD. C’est pour cela que votre remarque est un non sens politique, l’autonomie n’est pas la chasse gardée de l’autochtonie dans notre république.
Ainsi vous assistez aux repas du komité drapo et aux réunions de l’utg? Donnez nous des exemples et des noms…Vous avez peut-être des mauvaises fréquentations?
Perso je discute plutôt avec Canavy et Monthieux du mdes, des personnes trés honorables il me semble. Je ne les aient jamais entendu insulter ou faire preuve de racisme envers quiconque. Bon à l’exception il est vrai d’un doigt d’honneur en assemblée, pour l’un deux. On a tous nos petits moments de faiblesse.
@Morvandiau, Oups, vous avez encore oublié de me dire si c’est mieux d’en passer par la grotte d’Ouvéa…
S’il a écrit au premier ministre, c’est peut-être plutôt pour solliciter une grâce présidentielle.