Air Guyane : l’UTG exige un positionnement clair de la CTG
Ce lundi 18 septembre, dernier jour pour améliorer les offres de reprise du groupe Caire dans le cadre de sa liquidation judiciaire, les représentants syndicaux de l’Union des Travailleurs Guyanais (UTG) d’Air Guyane ont tenu une conférence de presse durant laquelle ils ont dénoncé le « silence » de la Collectivité territoriale de Guyane (CTG) dans ce dossier brûlant. Ils attendent de la part de la Collectivité une prise de position en faveur de l’offre de reprise « guyano-guyanaise » alors que le Tribunal de mixte de commerce de Pointe-à-Pitre rendra sa décision finale ce jeudi 21 septembre. La branche UTG d’Air Guyane n’a…
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7 commentaires
En effet, lorsque l’on prétend et aspire à l’autonomie politique régionale. Ce genre de refus d’obstacle d’une collectivité face à l’opportunité de s’investir directement dans la gouvernance d’une compagnie locale (comme en Polynésie ou en Nouvelle Calédonie)…c’est quand même l’aveu manifeste d’un manque d’ambition et de dynamisme politique.
Ben mince alors, vous douteriez ?
Constater n’est pas douter. De toute évidence l’exécutif en place n’est pas viscéralement autonomiste. Et cela, oui…on s’en doutait déjà.
J’ai du rater un truc alors. Il me semblait au contraire que le sujet fusionnait toutes les « forces vives du peyi » à coup de Copils et d’appels au soulèvement !
Manque de dynamisme ?! D’ambition ?! Vous êtes surprenant.
Hum, si réellement vous aviez compris que Serville appelait au soulèvement, à mon avis c’est que vous devez souffrir d’hyperémotivité…
Effectivement, les élus véritablement favorables à l’autonomie sont peu nombreux même si certains font semblant d’adhérer au projet par pur opportunisme. En revanche aucun, même parmi les plus convaincus, n’a appelé au soulèvement. Il faut arrêter de délirer.
Soyons clairs, Castor avec son atavisme indépendantiste assumé (de façon plutôt honnête d’ailleurs) invite bien à manifester et « marcher » dans la rue, contre l’Etat. C’est bien une forme d’invitation au soulèvement populaire. L’exécutif local qui lui n’est pas sur cette stratégie, n’a en revanche que l’argument de sa compétence et de ses capacités à faire, pour prétendre à plus d’autonomie. Or visiblement, quand l’occasion se présente d’en faire la démonstration sur un sujet assez simple. Il n’y a plus personne. En clair, seuls les tenants du « soulèvement » semblent avoir politiquement l’envie et les corones. Rimane et Castor se plantent donc. La prochaine étape ce n’est pas la rue, mais bien la prise de la collectivité… Histoire de démontrer aussi à la population, un peu de crédibilité sur l’appropriation et l’émancipation politique endogène. En encore plus clair, s’il n’y a que le mdes qui a vraiment de l’ambition autonomiste, à force ça va finir par se voir et se savoir.