Cinq semaines de portes closes aux demandeurs d’asile, en préfecture on a discuté des conditions d’une future réouverture…
Le guichet de pré-accuel des demandeurs d’asile de La Croix Rouge est fermé depuis exactement 5 semaines à Cayenne. Le guichet d’accueil de la préfecture également. La semaine dernière, une réunion des services concernés à la préfecture a été organisée pour évoquer le sujet et se pencher sur les conditions d’une éventuelle prochaine réouverture. Lundi le site d’Amnesty a dénoncé cette fermeture qui, selon l’organisation internationale, porte atteinte aux droits de l’homme Explications Le guichet de pré-accuel des demandeurs d’asile géré par La Croix Rouge ainsi que celui d’accueil en préfecture sont fermés depuis exactement 5 semaines à Cayenne. L’annonce avait été…
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4 commentaires
Il semblerait que l’accueil des demandeurs d’asile soit fermé surtout pour les haïtiens…On a tous les mêmes droits???
Il est vraiment évident que la décision de fermeture des bureaux de l’asile a été prise parceque il y avait trop de demandes de la part de citoyens haïtiens.
J’espère cependant que ces 5 semaines de fermeture auront servis à mettre en place un véritable plan opérationnel d’accueil des prochains demandeurs dans des locaux adaptés dans l’attente de l’examen de leur situation administrative.
Qu’ensuite s’ils sont refusés qu’ils soit prévus les moyens financiers et aériens pour les raccompagner dans leur pays, sans les laisser trainer dans nos rues ou dans nos squats.
A défaut l’appel d’air continuera à la réouverture et cette fermeture n’aura servi à rien si ce n’est à accroitre encore les problèmes.
50 demandes d’asile, 47 confirmations de rejet de demande d’asile. Ils ont été reconduits chez eux ? ils sont toujours clandestins sur le territoire ? si oui, comment font-ils pour vivre ? à quoi servent des lois qui ne sont pas appliquées ou applicables ? à faire des articles, à monter les citoyens les uns contre les autres en oubliant leur propre misère, à grossir les rangs des travailleurs clandestins…
Il s’agissait d’une cinquantaine de recours contre des rejets de l’Ofpra de délivrer le statut de réfugié.