21 armes à feu saisies dans la maison Soudine, le parquet ouvre une enquête…
Le recours à la force publique, décidé par le préfet le 10 novembre et mis en œuvre mardi route des plages, suite à une décision de justice d’expulsion datant du 10 janvier 1996, a abouti, lors de l’inventaire dirigé par l’huissier à cette découverte étonnante : 21 armes à feu ont été saisies dans l’habitation de la famille expulsée. L’avocat du citoyen faisant l’objet de la décision, indique que son client «fait partie d’un club de tir ». Le parquet a ouvert une enquête sur cette détention d’armes. C’est une affaire qui traînait en fait depuis de longues années et visait l’application…
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15 commentaires
Merci pour cet article qui permet d’avoir le recul nécessaire sur cette affaire.
En revanche le lien amène vers un document sur les jeux kalina : à cooriger ! ;-)
Oui corrigé, bon lien désormais vers le document souhaité
Pour résumer une fois de plus cette situation… La Guyane, personne ne vous croira.
Monsieur Y. Sourdine n’a rien voulu entendre, hormis le chant des sirènes de la route des plages…une pauvre victime,en somme, mais si peu sympathique.
Chercheriez-vous à nous faire comprendre que le caractère « sympathique » ou non du quidam, librement apprécié par les fonctionnaires, serait de nature à influencer le traitement qui lui est réservé ?
Eclairez-nous un peu, on en a tellement besoin…
Pourriez-nous aussi dire, puisque vous êtes manifestement informé, de quoi consistait le RIEN que cet homme « peu sympathique » ne voulait pas entendre ?
Concrètement, quelles propositions de relogement lui ont été proposées – si jamais une seule lui aurait été faite, ce qui serait étonnant au regard de la réalité guyanaise…
Che vrè que les victimes sont en général « peu sympathiques », (= loin du feu des magouilles) comme vous le dites. Justement, c’est pour ça qu’elles deviennent victimes…
Tant qu’on y est, qu’est devenue la magouille (avortée ?) du Chaton et l’affaire du terrain de Dilo, autre foutrerie des cadastres ?
Un sous-préfet chef de cabinet qui écrit avec des fautes d’orthographe… décidément en Guyane on aura tout vu. J’espère que ça ne constitue pas une erreur de procédure !
Notre ex recteur ministre a bien raison de rétablir les dictées…
21 armes x 500 frères = 10.500 armes ?
Merci pour ces éclairages. Pouvez-vous nous préciser pourquoi le nom de l’ensemble des protagonistes est cité et que l’anonymat de M P. est maintenu? Ce Monsieur P? a-t-il un statue spécifique?
Personne qui n’est pas partie aux décisions de justice rendues dans ce dossier (PS : ne pas confondre statue et statut).
Mardi, on était (très) loin de ce nombre de (Grands) Frères sur les lieux
On ne comprend pas très bien quelles lois les Grands frères cherchent à faire appliquer en Guyane. Celles de la République ou les leurs ?
Ah vraiment ? Vous ne comprenez pas ? ;-) C’est pourtant limpide !
Vous faites encore votre candide, Enneyac ?
D’après l’article, il semble fort que les Grands frères chercheraient le respect … des lois de la République. Figurez-vous. Vous ne le comprenez pas au vu de l’article ?
Ou plus simplement – car ils ne sont pas des juristes – ils expriment leur mécontentement devant ces habitudes zorayoises qui consistent à faire payer la déliquescence de l’action dite publique (très rarement publique…) par les seules victimes de cette déliquescence : le quidam, sans-dent, manant.
L’histoire fait que ces victimes sont essentiellement de couleur foncée. Pas que, mais la majorité. Ce qui peut expliquer votre irritation viscérale mais ne devrait pas bloquer la capacité à évoluer. Il y a besoin, croyez-moi : eux aussi, voient les couleurs…
Et si l’on commençait le respect de l’ordre ailleurs ? En amont, par exemple… Car envoyer la troupe avec lacrymo, tout le monde peut le faire une fois au bon poste. Facile. Mais la bonne administration, ça, c’est tout un art…
La groupuscule résiduel de la confrérie fait preuve d’une indignation sélective car les expulsés du mont Baduel n’ont pas eu droit à tant de sollicitude de leur part, bien au contraire. Il faut croire que la couleur même foncée n’est pas un critère suffisant pour bénéficier de leur soutien. Ils interviennent désormais uniquement lorsque l’un des leurs est victime d’une injustice présumée.
L’art de la bonne administration ? pour y gouter, il suffit d’aller dans les pays communistes. Tout baigne dans le parti, pas une tête qui dépasse pendant que le peuple crève à petit feu.