Pas d’interprète en langue des signes pour la jeune femme sourde et muette, le procès de Michel Aliman-He pour « atteinte sexuelle par violence, contrainte, menace ou surprise » est reporté
L’audience de ce jeudi à la cour d’appel était lunaire : un dossier judiciaire manifestement perdu dans une affaire de stupéfiants où il a fallu relaxer le prévenu condamné à 7 ans et arrêté par mandat au début de l’année (1), une appréciation différente parquet/cour d’appel sur les exceptions de nullité soulevés par un avocat ayant conduit la cour à remettre en liberté un présumé passeur de plus de 20 kilos de cocaïne ayant été condamné à 5 ans (2) et dans l’affaire Michel Aliman-He, médiateur de santé publique accusé et jugé en 1ère instance à 4 ans pour viol…
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1 commentaires
Un sinistre exemple de la mise en échec du droit de représentation et d’expression et la défense de la jeune sourde. Des procès avec des sourds, il y en a rarement en Guyane, ne serait ce pas possible de mieux anticiper et reconnaitre le droit d’être accompagné administrativement et judiciairement, et le besoin d’interprétation de qualité garantie pour l’expression de la victime sourde? L’impréparation est évidente et n’est pas acceptable. Cela implique aussi d’interroger l’attribution de la responsabilité des
situations générant un handicap qui retentissent sur la justice faite au sourd.