Révolution énergétique sur le Haut-Maroni
« L’arrivée de l’électricité » dans les cinq villages du Haut-Maroni que sont Elahé, Twenké-Taluhen, Antécume Pata, Pidima et Cayodé est imminente. Le réseau d’approvisionnement sera néanmoins limité et impose une approche novatrice et concertée. A ce jour, hormis à Antécume Pata qui dispose d’un groupe électrogène associatif, il n’y a aucun réseau d’électricité de Cayodé à Elahé. Seules les familles qui ont acheté un groupe électrogène ont accès au courant dans leur carbet. Un groupe, bruyant, glouton et polluant, qu’elles font tourner le soir, de 18h à 23h. Cette défaillance du service régional de distribution rythme la vie des…
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9 commentaires
Les populations des communes isolées savent certainement mieux que les autres ce que représente la valeur de l’énergie. C’est dommage que les habitants du littoral n’aient pas aussi des médiateurs et des éducateurs à l’énergie…
Nous sur le littoral on a pas besoin d’hydraulique ni de solaire pour produire de l’électricité . Si on brulait tous les dechets qui jonchent nos rues on pourraient exporter du courant. Dix ans de Guyane et toujours plus d’incivilités. Bonjour l’ hygiene! . Incroyable. Personne ne vous croira.
Enfin !
Ils sauront très bien gérer comme il faut cette ressource. Pourvu que le service d’EDF soit à la hauteur. Un prix du Kwh à la hauteur du revenu de chaque foyer me semble indispensable. L’électricité n’est pas un luxe, mais indispensable.
Il faudrait arrêter cet angélisme bobo quand on évoque les sacro-saintes « populations des communes isolées ». Ceux qui en parlent avec des trémolos dans la voix n’ont pas souvent mis les pieds dans ces secteurs. Il y a déjà eu un beau gâchis d’argent public en rapport direct avec l’installation de l’électricité dans les villages -notamment amérindiens- de Maripasoula. Et notamment l’installation de panneaux solaires inutilisables par la suite faute de gens formés à la maintenance et à l’entretien des installations…
Dire qu’ils seront parfaitement capables de parvenir à gérer la ressource, c’est de l’angélisme ?
Absolument ou de la désinformation ou du madame Irma. Le passé récent a démontré le contraire…
Mazel tov. J’ai l’impression de lire un article d’un journal local du fin fond de la centrafrique. Dieu soit loué on a du courant électrique le même jour que l’Europe lance sa première navette spatiale. God save the guyane.
Tabernacle ! Cece n’a pas fait sa bar-mitsvah ce matin, et a abusé du prozac hier soir ! C’est sûr qu’en termes d’hygiène, brûler les déchets reste la solution la plus saine !
Bonjour l’hygiène !
Les réactions des blogueurs du fin-fond centrafrique sont-elles aussi intéressantes que les vôtres également ?
Pour aller plus loin :
« Un groupe, bruyant, glouton et polluant »
« Quand je découvre l’électricité je me dis que je vais pouvoir acheter tous les appareils électroniques, et donc j’achète comme sur le littoral, ce dont je n’ai pas besoin. ».
C’est clair que le développement de électricité pour tous ne posera pas de problèmes de pollution. Rien sur le sujet n’est évoqué dans l’article, c’est inquiétant. Changer de mode de consommation, et obtenir de électricité est un droit mais il faut se poser des a présent la question en bout de chaine : les déchets produits par famille vont être traités comment et où ?(cf la situation préoccupante des décharges à ciel ouverts/décharges sauvages dans les villages qui débordent et sont hors normes). Qui dit électricité dit vieilles télés, vieux frigos, vielles machines et j’en passe! Comment vont ils être traités alors que le problème de gestion des déchets sur le Maroni n’a à ce jour aucune réponse concrète pour les habitants des villages…
Un reportage sur la pollution sur le fleuve Maroni:
PAPA APODO BLAKAMAN et son équipe mènent l’enquête –
http://janvincen.com/reportages-3/