Les doléances des habitants de Trois-Sauts déclenchent une « mission d’envergure »
En réponse aux attentes des habitants de Trois-Sauts, « une importante mission de service public » emmenée par le sous-préfet aux communes de l’intérieur a été menée la semaine dernière, impliquant les services de l’État, le Parc amazonien, le 3ème REI, des associations et une assistance sociale du Conseil général. Du 5 au 11 mai, « une mission de service public d’envergure » d’une vingtaine de personnes a été déployée à Trois Sauts, écart d’environ 600 habitants, communique ce jeudi la préfecture qui précise que ce type de mission « sera régulièrement reconduit« . Lors des visites récentes du nouveau sous-préfet aux communes de l’intérieur, Fabien…
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2 commentaires
Article intéressant et qui me permet de prendre un peu le pouls de cette commune de Trois-sauts. Merci.
Je suis monté à 3 Sauts il y a 10 ans pour envisager déjà des solutions d’électrification. Nous avions comparé des kits photovoltaïques et une centrale hydraulique, exploitant le saut. Le choix le plus durable et le moins couteux s’était porté vers la centrale hydrolélectrique.
Hélas, malgré plusieurs missions depuis, le projet n’a pas avancé d’un pouce. Pour une centrale, avec un réseau, il faut un exploitant qui entretienne et vende l’électricité.
La solution alors retourne vers le photovoltaïque individuel comme le propose, avec beaucoup de militantisme à saluer, Kwala Faya. Le montage de projet n’est pas sans rappeller (en mieux, on a progressé) celui de l’ADEME et de la Région des années 80 dont on apperçoit encore quelques cadavres. Certes les usagers sont formés à la maintenance de leur générateur. Mais trouveront-ils les pièces de rechange ? Que deviendrons à terme les batteries dont l’espérance de vie est de 5 à 8 ans ?
Si les ONG apportent de grands services et jouent les rôles de pionniers, l’électrification rurale, comme l’eau potable, l’éducation, etc, doit toujours pour être durable, sortir du champ du caritatif et pour cela être gérée par un service public.