Zika : Après le suivi des grossesses, celui des nouveaux-nés
La préfecture a acté le 18 octobre la fin de l’épidémie de Zika en Guyane. Une première page médicale se tourne, tout en sachant que la collectivité territoriale doit désormais apprendre à vivre avec ce virus. Désormais, un nouveau défi attend les équipes et la politique régionale de santé, celui de la prise en charge des nourrissons nés de mamans contaminées pendant la grossesse. Qui a dit que le Zika c’est fini ? Loin de là. « Suite à l’avis du comité d’experts des maladies infectieuses et émergentes », le préfet de Guyane, Martin Jaeger, a acté le 18 octobre 2016 « la fin…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
1 commentaires
Les médecins n’ont pas voulu communiquer de calculs de nombre total de personnes touchées, mais ils ont du les faire en coin de table. Je vais donc m’y risquer.
Si l’on prend le ratio de 600 femmes contaminées sur 2500 naissances au CHOG, cela fait 0,24, soit 1/4 de la population concernée.
Si l’on prend l’hypothèse de 70-80 % de cas non cliniquement évocateurs, avec 10 000 cas évocateurs, cela signifie qu’il y a environ 1/4 de cas évocateurs seulement, donc qu’il faut multiplier 10 000 par 4, ce qui ferait 40 000 personnes touchées. Sur 250 000 p, cela fait 16% de la Guyane.
Les chiffres sont proche et on doit être entre 15 et 25 % de la population qui a été infectée.
Il faudrait étudier les causes des variations de force de l’épidémie entre les Antilles et la Guyane : moindre densité de la population qui limite la propagation, climat différent, meilleure lutte contre les gites larvaires, rhum guyanais plus bactéricide (oups, je dérape) ?