Du 7 au 11 décembre plusieurs réunions ouvertes à tous sur le projet de forage d’exploration pétrolière au large de la Guyane se tiendront à Saint-Laurent, Cayenne, Rémire-Montjoly et Kourou.
Une annonce faite par Total E&P Guyane, détentrice du permis Guyane maritime délivré en 2001 et renouvelé en septembre 2017 pour trois années supplémentaires en raison du « droit de suite » inscrit dans le Code minier actuellement en vigueur.
Dans un communiqué de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), son président Rodolphe Alexandre s’était félicité de « cette décision du gouvernement » et il avait salué « la décision courageuse prise par le Président Emmanuel Macron, qui donne une chance au territoire guyanais d’exploiter ses potentialités ».
La CTG espère voir l’exploration se transformer en exploitation pétrolière dans les années à venir. « Un travail est en cours pour établir un plan d’appui et d’investissement financier aux entreprises guyanaises à hauteur de 10 millions d’euros » ajoutait le communiqué de la CTG.
La société pétrolière Total E&P Guyane informe donc à présent de l’organisation d’une enquête publique d’une durée de 3 à 4 mois concernant la phase d’exploration pétrolière, qui permettra de conclure sur la présence éventuelle d’hydrocarbures et de décider de passer ou non à une phase de développement, puis d’exploitation.
Réunions ouvertes à tous :
Jeudi 7 décembre à 18h30 à Saint-Laurent-du-Maroni, salle du conseil municipal de l’Hôtel de ville
Vendredi 8 décembre à 19h à Cayenne, salle des délibérations de l’Hôtel de ville
Samedi 9 décembre à 10h à Rémire-Montjoly, salle Joseph Samson de Hotel de ville
Lundi 11 décembre à 18h30 à Kourou, salle du conseil municipal de l’Hôtel de ville
Lire les articles consacrés au renouvellement du permis Guyane maritime :
6 commentaires
quoi? Aucune réaction!
Comme d’habitude les profits seront privés et les dommages publics… Mais il est vrai que les cyclones classe 5 du changement climatique ne seront pas pour nous… mais la montée de l’océan, oui. Ou est passé le colibri qui fait sa part? il est mort?
interessant – il faudra poser à TOTAL des questions semblables à celles auxquelles TOTAL n’a pas su répondre aux autorités environnementales (IBAMA) brésiliennes pour ce qui concerne ses futurs forages pétroliers juste à côté, dans l’Amapa !
Voyez donc ceci: http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/08/30/le-bresil-envisage-d-annuler-un-projet-de-total-qui-pourrait-menacer-ses-cotes_5178481_3244.html
En Guyane , on crie en permanence avant d’avoir mal …. on veut se développer , mais on trouve toujours quelque chose à redire pour bloquer les grands projets .
Au moins avec Total en Lead , les Français parlent aux Français … pas aux Anglo-saxons !
Il est possible d’ établir un dialogue constructif ….
N’oubliez pas qu’on est en phase EXPLORATOIRE , pas en phase de production !
Donc profil bas de rigueur vu les enjeux ! – un rig de forage coute 1 million de dollar par jour , et les compagnie pétrolières ont mangé du pain noir ces derniers mois avec un baril en dessous de 50 usd …. ! Elles ne sont pas très chaudes aux investissements en ce moment – faut l’avoir bien en tête !
Alors donnons nous au moins la chance de leur laisser l’envie de forer chez nous , sinon pour sur ils iront ailleurs et on laissera encore passer le train …
L’ équation est simple : Pas de forage exploratoire = Zéro chance de production !
« Forer » c’est le passé… Tant qu’à prendre le train en retard, autant prendre le bon!
je passe sur les risques réels (j’avais 8 ans quand l’AMOCO a transformé la mer en flaque de boue puante chez moi… demandez leur avis aux pécheurs US https://fr.wikipedia.org/wiki/Deepwater_Horizon) et les conséquences certaines et lourdes à brûler de l’énergie fossile…
ce qui développe un pays ce n’est pas l’extraction d’une matière première qui est transformée ailleurs… le vaste potentiel guyanais est dans une macro économie qui rompt avec l’économie de comptoir… si notre capital naturel doit être exploité il faut que ce soit autant que possible sa partie renouvelable (à quelques décennies au pire), avec une productivité élevée de la ressource, sur des filières qui ont du sens : l’énergie, l’alimentation, la construction, les services..
bonjour Tupolev – c’est fort possible (je ne discute pas …) que un rig de forage coûte 1 million de dollars par jour. Mais dis-moi, cher Tupolev, combien de bons dollars sonnants et trébuchants sont revenus au péyi lorsque les rigs de forage de Shell ont foré les 5 puits en 2011, 2012, et 2013 ? La CTG est-elle contente de tout le bon argent donné par Tullow Oil qui a utilisé le navire de forage Stena Ice Max dans les eaux maritime de Guyane ?
Mon cher François, Il est normal qu il n y ait pratiquement aucune retombée économique en phase exploratoire, puisque c est la phase ‘poker’ où les compagnies pétrolières dépensent massivement à forer sans aucune garantie de trouver des volumes permettant de rentrer dans leurs frais … À ce titre 2 fois sur 3 c est sec ! Donc comme il n y a QUE des dépenses pendant cette phase , je ne vois pas au titre de quelle logique phantasmagorique du bon argent aurait dû aller de Tullow vers la CTG ….