La multinationale minière canadienne Iamgold, qui s’était cassée les dents en janvier 2008 pour son projet de mine d’or Camp Caïman sur la montagne de Kaw, est de retour. Le 18 juillet, elle s’est vue accorder par arrêté un Permis exclusif de recherches de mines (PER) d’or et substances connexes (argent, cuivre et zinc) dit « Permis Changement » .
«D’une surface d’environ 20,6 km2, portant sur une partie du territoire de la commune de Roura», ce permis a été octroyé à la filiale française de la l’entreprise minière canadienne pour une durée de cinq ans et à la demande du titulaire il pourra être renouvelé deux fois, pour une durée maximale de cinq ans à chaque fois.
Néanmoins, avant de réaliser concrètement des travaux de recherche, la société Iamgold France devra, en fonction de certains éléments (la nature, l’importance de l’impact potentiel), déposer auprès du préfet une déclaration ou une demande d’autorisation accompagnée d’une étude d’impact qui donnera lieu à enquête publique.
Ce nouveau PER «Changement» est octroyé moins d’un an après le permis exclusif de recherches de mines «Maripa» accordé le 26 août 2016 par Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, quatre jours avant sa démission du gouvernement Valls / Hollande.
2 commentaires
Au final cet été 2017, est riche si j’ose l’écrire en projets futurs miniers. Sur le site de la montagne d’or c’est un permis pour une exploitation alluvionnaire ( pour le moment ) , maintenant pour IAMGOLD un permis de recherche sur Changement.
La multinationale semble avoir pris cependant ses précautions en s’inscrivant dans la durée pour attendre une fenêtre favorable d’exploitation sur 15 ans dans l’hypothèse ou ses recherches s’avéreraient favorables. Ou alors elle attend que que les opposants actuels de l’orpaillage se lassent, quittent la région.
Et s’ils prennent en compte la nouvelle opposition comptant même avec des brésiliens diplômés en développement durable… ;) Ils auront quelques générations futures d’opposition nés et élevés sur place! Mais commençons dès maintenant: Cette zone pas de tout loin du sentier Molokoi ne mettrait pas des usagers en risque? Si je ne me trompe pas ceci n’est pas loin de Coralie… Quelques kilomètres tout juste de la nationale 2, dite route de l’est… Quelqu’un me corrige mais je crois qu’il y a des parcelles agricoles dans le coin que se nourrissent par le fleuve qui passe en plein milieu de leur « territoire ». Peut être par la qu’il faut commencer à les attaquer ces mauvais canadiens…