La bagasse intéresse la construction
L’arbre bagasse démontre des capacités de stabilité très intéressantes face à l’humidité. C’est la conclusion d’une étude menée par des chercheurs du CNRS et du Cirad et publiée mercredi 23 mars dans la revue scientifique anglophone en ligne Plos One. Ce travail de recherche démontre que « le retrait » de la bagasse (Bagassa guianensis, connue sous le nom de « tatajuba » au nord Brésil) ne s’aggrave ni avec le temps qui passe, ni avec la pluie qui tombe. Ce phénomène de retrait (rétrécissement des pièces de bois) est un casse-tête pour les constructeurs et est considéré par certains comme inesthétique, notamment…
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6 commentaires
Après les foutaises du panier des crabes de nos élus kouroucés, voici le foutage de gueule version « scientifique ».
Le monde guyanais apprend le 24 mars 2016 que le retrait de la bagasse est faible. Extra. Stupéfiant. Incroyable. On nous parle de crise, mais il existe des chercheurs payés pour nous servir une « découverte » pareille. En Guyane. Rien qu’en Guyane, je vous le jure. Personne ne vous croira…
Lancez-vous dans la recherche sur la couleur des feuilles vertes, puis tapez vos têtes contre les tronc de différents arbres et publiez des articles sur les bobos occasionnés, variés selon l’espèce…
On pourra rire au moins.
Madame Briswalter, je vous supplie…
Le titre de l’article est trompeur et peut faire croire que le bagasse serait une découvert. La découverte porte sur le pourquoi de la stabilité de ce bois et là, c’en est vraiment une.
Le dernier paragraphe laisse prévoir d’autres études intéressantes;
Glouglou, votre commentaire à l’emporte pièce manque de discernement – il ne faut pas prendre les scientifiques pour ce qu’ils ne sont pas…
Je suis consterné par l’évolution des commentaires sur le site, devenus peu intéressants, à l’emporte-pièce, étroits d’esprit, etc. La filière bois, c’est plusieurs centaines d’emplois. Diversifier les essences, c’est nécessaire à son développement et vise donc au moins 100 emplois. Cette diversification s’ouvre aussi avec la valorisation énergétique du bois, des plate-formes communes, etc, qui représentent plusieurs centaines d’emplois aussi.
Bref, dans un pays où l’on manque de travail, toutes les initiatives sont bonnes à prendre.
Il est grand temps de s’intéresser à ces espèces dont tous les professionnels connaissent les qualités depuis 2 siècles!
Cette surexploitation des 3 espèces citées est une bêtise qui dure depuis trop longtemps.
Bagasse, Ebène vert, Gaïac de Cayenne, Wapa (2 espèces), Boco, St Martin Rouge ou encore Wacapou sont des bois d’une exceptionnelle qualité avec un faible retrait.
Le démontrer est certes intéressant sur le plan scientifique, mais cela revient un peu à inventer l’eau tiède… Cela méritait bien une publication en anglais, c’est plus chic!
Reste maintenant à se pencher sur les autres espèces moins qualitatives qui ne sont pas du tout exploitées, et qui pourraient rendre de gros services après traitement. Mme Mouras du CIRAD a déjà fait ce travail depuis de nombreuses années, reste à l’utiliser.
Papaout prétend que le pourquoi de la stabilité de ce bois est une authentique découverte. Cher Monsieur, l’influence de la teneur en métabolites secondaires du duramen sur les propriété du bois n’est pas une découverte mais une lapalissade. Comme le dit Laurent avec tact, c’est l’invention de l’eau tiède… Qu’ils aillent découvrir aussi que les propriétés de l’Angélique viennent du silice et que ça prenne dix ans de travaux et des millions pour faire sérieux !
Les bons candidats à la plantation sont connus, inutile d’en blablater. Ces « études » stériles coûtent trop à la Guyane, en argent comme en crédibilité.
Je suis consternée moi aussi, dernièrement par la langue de bois exemplaire de Pierre Courtiade : filière bois, emplois, quel rapport ? Détachez-vous un peu des éléments de langage, ça vous fera du bien et allégera le site.
Rien ne vous empêchera la diversification de l’exploitation à part l’incompétence. Les travaux de Mme Mouras sont comme bien d’autres : tout ce qui est sensé est voué à disparaître. Malédiction.
Le communiqué de presse parle effectivement beaucoup des propriétés déjà connues de ce bois mais ce qui a été montré pour la première fois c’est:
« que le taux de métabolites peut être un facteur explicatif du retrait au séchage plus important que la densité. » Ce résultat semblait intuitif mais il n’avait jamais été démontré expérimentalement.
Je pense que si vous voulez plus d’informations je vous invite à lire la publication en question et pas seulement le communiqué de presse.