L’étude sur le barrage est annulée
L’annonce a été faite par la conseillère régionale à l’environnement, Hélène Sirder, lundi, au cours des échanges sur la programmation pluriannuelle de l’énergie qui se sont ouverts lundi au conseil régional. « Avec la réorientation du débat national, tant en terme de contenu que de délai, l’étude d’opportunité [pour une seconde centrale hydraulique lancée par le conseil régional] ne correspond pas avec ce que demande le ministère » explique à Guyaweb le service com’ du conseil régional. Ségolène Royal a réclamé au conseil régional et à la préfecture qu’ils lui envoient la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) ficelée et ceci avant la…
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11 commentaires
Ben bien voilà ! Une folie stoppée à temps. On dirait qu’ils lisent Guyaweb…
Pourraient-ils être plus éclairés et la Guyane avancerait réellement. Ce pays a besoin de visionnaires compétents et non pas des bras cassés dont la reculade est déjà une performance à saluer.
Reconnaissons que la folie des barrages a duré moins que celle du malathion…
Amen
Biomasse, hydraulique fluvial, photovoltaïque et même éolien. Si Si !
Non, non ! Ça sera pétrole, pétrole et pétrole.
C’est la seule alternative réaliste au barrage. Les autres modes de production ne sont que de la poudre aux yeux, aucun territoire ou pays ne produit sa consommation avec ce genre de nouvelles énergies : le photovoltaïque ne produit que le jour, il n’y a presque pas de vent, la biomasse demande des volumes énormes de matière organique et l’hydraulique fluvial a une production trop faible (sans compter l’impact sur la faune), quand au nucléaire, la consommation locale est trop faible.
Chose étrange, les grandes organisations écologistes internationales reçoivent des subventions de l’Arabie Saoudite ou de la Russie. On se doute qu’il n’y a pas derrière pensée. Pétrole vous dis-je…
euh – Marabout: apparemment tu as oublie de prendre tes medocs ce matin quand tu ecris « les grandes organisations écologistes internationales reçoivent des subventions de l’Arabie Saoudite ou de la Russie ».
Et, dans notre belle Guyane, il y a du vent en mer, à 2 – 5 km des côtes ! Quant a l’hydraulique fluvial, avec de la volonte, on peut faire mieux, beaucoup mieux !
Avec ce projet, inutile, de grand barrage, EDF et la Région nous auront fait perdre 2 ans. 2 ans sans se poser les bonnes questions, sans soutenir les vrais énergies renouvelables, celles qui impactent peu l’environnement et créent des emplois. La petite hydroélectricité et la biomasse ont été à la base du développement économique et de l’électrification de tous les pays. Comment Marabout peut faire croire que ça ne marche pas alors que la technologie a plus de 100 ans ?
La Programmation Pluriannuelle de l’Energie est l’occasion d’ouvrir de nouvelles voies. mais avec un délai de réflexion laissé de 1 mois car Région et Etat ont trainé, on va avoir du mal à assurer les meilleures solutions et à les faire partager. Un exercice déjà handicapé en quelque sorte, toujours par les même qui mettent des bâtons dans les roues des sujets qu’ils devraient défendre.
Ce qui est rigolo, c’est que c’est à présent la biomasse, auparavant regardée de haut, qui a à présent le vent en poupe.
Au fait, en Guyane on a assez de gisement pour faire 80% de renouvelables en 2020 et 100% en 2030. Il ne faut pas se planter sur les choix techniques à faire pour renouveler Dégrad des Cannes, qui garantira la qualité de service. En mettre le moins possible et le plus souple possible.
Faites moi plaisir et renseignez-vous avant de balancer des chiffres totalement délirants en l’air. Ici, un site très bien intéressant qui met en perspective les différentes sources d’énergie. Vous verrez rapidement que les « yaka », « faucon » sont rarement les solutions espérées et que les externalités négatives sont légions.
http://www.manicore.com/
Marabout et Manicore…Entre poids lourds de la nuance, le mariage semblait évident !
Manicore est un site fourre-tout écrit au forceps par un extremiste pronucléaire antiéolien à légère tendance révisionniste (sur Fukushima, Tchernobyl et 3-miles Island), au discours certes séduisant, mais qui jongle avec les chiffres jusqu’à l’overdose pour noyer le poisson du nucléaire (dans le lac radioactif de Karatchaï). A contrario, c’est très bien ficelé pour tout ce qui est du dérèglement climatique.
Plutôt que de traîner toujours sur internet à lire tout et n’importe quoi et de déchaîner votre sarcasme lassant au gré de vos tristes humeurs, sortez un peu de chez vous, il fait beau de temps en temps ! Et allez aussi faire un tour à El Hierro, aux Canaries, ou au Danemark, avant de dire que « aucun territoire ou pays ne produit sa consommation avec ce genre de nouvelles énergies ». Un mix énergétique est largement envisageable en Guyane (et plus qu’ailleurs), et aucun pays sensé ne fait aujourd’hui la démarche de ne dépendre que d’une seule source d’énergie. Rappelez-vous 2009 où il a fallu importer en urgence des groupes électrogènes de Belgique, après l’assèchement de Petit-Saut. Etre monodépendant de quoique ce soit n’a toujours ramené que conflits, guerre et pauvreté.
Bien dit, Laurent!
+++
Sur un pont encore fermé, ne passera pas que de voitures…
Quelqu’un est capable de me renseigner la puissance globale consommée en Guyane, la puissance installée actuellement et les projections pour d’ici à 5 ans?