Les voix dissonantes entre les groupes de la majorité et de l’opposition sont évidentes, constructives ou enlisantes, mais toujours garantes du pluralisme. Comment des groupes qui ont passé une alliance pendant l’entre-deux tours, pour-être-unis-contre, assureront-ils la paix du ménage, le respect des sensibilités politiques des électeurs, une fois intronisés  ? L’exemple à Matoury. Vainqueur sur le fil du rasoir à l’issue du second tour des municipales à Matoury (2 976 voix contre 2 931 voix pour le maire sortant Roumillac), la liste d’opposition Serville-Castor – qui remporte 27 sièges sur 35 – ratisse large puisque les conseillers municipaux appartiennent au…