Le déficit se réduit à Apatou, mais atteint – 775 000 €
Le déficit budgétaire qu’enregistre la mairie d’Apatou se réduit doucement, mais il est annoncé à – 775 000 €, selon la chambre régionale des comptes. Placée sous plan de retour à l’équilibre depuis 2013, la mairie s’est employée à réduire les dépenses. « Le retour à l’équilibre pérenne nécessite le maintien de la dynamique de la réduction des dépenses de fonctionnement », souligne la chambre, qui s’étonne de dysfonctionnements avec la SGDE. Apatou n’est pas encore sortie du gouffre, mais elle est sur le bon chemin, résume en quelque sorte la chambre régionale des comptes (CRC), saisie par le préfet Jaeger en…
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2 commentaires
La commune a été mise sous « plan de retour à l’équilibre comme pour la quasi-totalité des communes de Guyane » ….!? C’est la faute à « pas de chance » ? Non, quand ce sont toutes les finances publiques des communes d’une région entière qui sont dans le « rouge » , c’est jamais un hasard. Il y a des raisons structurelles et conjoncturelles à cette situation.Et si des erreurs de gestion on été commises, elles engagent bien sûr la responsabilité des équipes municipales qui sont « aux commandes » . Mais elle ne dégagent pas la responsabilité de l’Etat qui,a la charge des contrôles et du respects des textes qui régissent les finances publiques, tant du point de vue de la légalité (préfecture) que de l’orthodoxie financière (CRC).La CRC souligne une notion « d’équilibre budgétaire apparent » , or celle-ci caractérise depuis des décennies de nombreuses communes de Guyane. Quand toutes les communes sont financièrement dans le « rouge », il ne suffit pas à la préfecture et la CRC de faire des préconisations « techniques » , et d’attendre tranquillement pour relever les compteurs 3 ans plus tard…et constater (par exemple) qu’un élu n’a pas pu « licencier » ses propres électeurs. Donc il faut arrêter cette hypocrisie. Il faudrait plus d’engagement de la « tutelle étatique » (es-qualité), et elle devrait aussi apporter toute l’assistance technique qui fait souvent défaut dans ces collectivités. Le « yaka-faukon » … ça ne marche pas si personne ne présente des solutions alternatives applicables.
Il y a un plus d’un siècle, le gouverneur avait retiré leur pouvoir aux maires de Guyane, pour mettre à leur place des administrateurs. Cela a conduit à des révoltes, à Macouria et à Roura et le fameux épisode qui a fait connaître Alélaïde Tablon, élevée récemment au rang de héros par nos élus. Eugène Epailly le raconte, mais oublie d’indiquer la cause de la décision du gouverneur. J’en viens à penser que celle-ci pouvait être due à une mauvaise gestion de nos élus de l’époque. Le Préfet fait plus ou moins de même aujourd’hui, mais avec plus de discrétion, si bien que les apparences sont sauvées, et mieux l’incurie peut discrètement continuer.
C’est à croire que nos élus n’ont pas fait de progrès depuis plus d’un siècle !