Selon le Premier ministre Edouard Philippe interrogé par le sénateur Georges Patient sur la situation sociale, politique, sécuritaire de la Guyane et le respect par le Gouvernement des Accords de Guyane, «l’Etat a honoré sa parole sur le plan d’urgence Guyane».
Lors des questions d’actualité au Gouvernement ce mardi, Georges Patient, sénateur de Guyane apparenté au parti présidentiel La République En Marche, a brossé un tableau critique de la situation sociale, politique et sécuritaire de la Guyane et il a alerté sur le « rythme et l’état d’avancement des Accords de Guyane obtenus après deux mois de mobilisation d’une grande ampleur».
Georges Patient a aussi demandé au Premier ministre «des assurances sur le respect du Gouvernement des Accords de Guyane et ce dans leur totalité, des garanties sur la prise en compte à la fois du plan d’urgence, du plan complémentaire et du projet institutionnel ou statutaire pour lequel ils (les Guyanais, ndlr) opteront».
Pour le Premier ministre «l’Etat a honoré sa parole sur le plan d’urgence Guyane » et il a indiqué que « le budget 2018 tel qu’il a été conçu par le Gouvernement offre les traductions concrètes du respect de la parole de l’Etat » , mentionnant notamment « 250 millions d’euros engagés sur cinq ans pour les constructions scolaires pour les lycées et collèges et 150 millions d’euros sur 10 ans pour les écoles » ainsi qu’un « engagement sur la sécurité renforcé».
Au sujet des Assises de l’Outre-mer et des Etats Généraux de la Guyane, Edouard Philippe a indiqué que ces «deux exercices doivent se compléter» et que les Outre-mer et notamment la Guyane «sont au cœur des politiques publiques et le seront encore plus avec le Livre bleu Outre-mer qui marquera la conclusion des Assises en mai prochain», mais il a botté en touche sur la question institutionnelle et statutaire.
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